-~> Katarina Selena Wolkov <~-

{ Prelude

Nom & Prénom : Wolkov & Katarina (vous vous doutez bien qu'il ne s'agit là que d'un vulgaire nom d'emprunt ; il serait insensé de sa part de se présenter sous sa réelle identité)

Surnom : Pour vous, ce sera sûrement Kat ; mais il faut bien comprendre que vu ses nombreux changements de noms, elle a dû supporter un quantité indénombrable de sobriquets en tous genres. Ivy l'appelle parfois Isabella -voire Isy ou Bella- puisque tel était son dernier prénom en liste avant Katarina.

Age : 3 siècles et des poussières. Son apparence ne permet pas de définir son âge "physique" avec certitude, surtout qu'à l'époque où elle est née on prenait les marques des années plus facilement, mais elle estime avoir entre 16 et 20 ans, pouvant en effet aussi bien passer pour une adolescente qu'une jeune femme.

Lieu et Date de Naissance : Katarina est née à Saint-Petersboug, en Russie, quelques années après la fin des travaux de construction de la capitale ; ce qui laisse penser qu'elle est née vers les années 1720. Et oui, bien conservée, n'est-ce pas ? Elle pense être née en Novembre, comme le témoignait certains écrits mais a oublié le reste de la date ; elle a toujours eu plus de facilité à retenir les mots plutôt que les nombres.

{Vampires, what else?

Caractère :

Froide, distante, réservée, introvertie, susceptible, pleine d'assurance, enthousiaste, méfiante, prudente, précautionneuse, imprévisible, passionnée, curieuse, la personnalité de Katarina est un vrai pot-pourri de qualificatif ! Réfléchie, la jeune fille refuse la vision caractéristique que porte une majorité d'humains sur la vie : à ses yeux, rien n'est noir, rien n'est blanc, il y a juste des nuances de gris. Les nuances, elle aime ça oui, aussi étrange cet amour puisse-t-il sembler, et il ne faudra pas s'étonner que son caractère ne corresponde à aucun extrême connu.

Le mal, le bien, elle n'a jamais considéré cela que comme des termes équivoques utilisés par des personnalités ayant un goût prononcé pour les raisonnements simplistes, qui cherchent à se rassurer en évoquant la possibilité d'un Paradis pour ceux qui le méritent, tandis que ceux qu'ils jugent indignes d'atteindre le jardin d'Eden iront croupir en Enfer. N'est-ce pas ce dont tout le monde rêve ? Si vous doutiez des croyances religieuses de la demoiselle, vous voilà maintenant fixé. Katarina ne supporte pas les chrétiens, qu'elle juge trop imbus de leur personne et surtout trop naïf et confiant dans leur dogme absurde et primitif. Ce type de raisonnement n'a rien d'étonnant de la part d'une jeune femme qui a été bercée par les récits de l'Inquisition qui à l'époque faisait office d'actualité. N'oublions pas non plus que son adolescence et le début de sa deuxième vie ont été marqués par les idées colportées par les Lumières, ce qui a beaucoup influencé sa manière de penser.

Si je dois vous brosser le portait de Katarina, autant mettre une chose au clair dès le début : Notre "jeune" vampire est pleinement satisfaite de sa condition, sa transformation était désirée et elle n'a aucun regret ! Mais tout cela sera abordé plus longuement dans une des parties à venir donc je ne vais pas m'attarder sur ce point ; j'ai juste jugé bon de vous faire comprendre, à ce point là de l'histoire, que les raisons qui ont poussé la jeune femme à choisir cette voie sont toujours valables, tout cela ne s'est pas fait de manière précipitée ; bien qu'imprévisible, la demoiselle n'en est pas sotte pour autant et sent toujours quand elle peut se permettre des folies ou, au contraire, quand elle doit peser longuement le pour et le contre avant de délibérer.

Quand elle se trouve en compagnie de personnes auxquelles elle a accordé sa confiance, elle peut se montrer naturelle, spontanée, et peut même faire preuve d'un sens de l'humour plus ou moins salace selon ses humeurs. Relativement compréhensive, bien que peu compatissante, elle pourra tout de même réconforter une précieuse amie en proie à des malheurs trop pesants pour ses frêles épaules, même si elle ne s'attendra, ou du moins n'espérera pas à ce que celle-ci lui rende la pareille ; en effet, Katarina n'est pas du genre à aimer exhiber ses peines au grand public, elle a bien trop d'orgueil pour cela, son ego ne s'en remettrait pas. Avec elle, il vaut mieux faire preuve de discrétion car, même si cela ne la dérange pas outre-mesure qu'on s'intéresse à elle, il y a une limite à ne pas franchir. Tout vient à point à qui sait attendre.

Venons-en aux vices de la jeune femme à présent, la partie, de loin, la plus intéressante. Son plus grand défaut ? L'attachement qu'elle porte à l'apparence et au "paraître". Bien sûr, étant une vampire, elle n'a pas énormément d'effort à faire de ce côté là puisque, même dans sa vie d'humaine elle était déjà extrêmement belle. Seulement, elle se sent obligée de faire prendre des tournants théâtraux à sa vie, ne laissant rien au hasard. Quand elle pénètre dans une pièce occupée, elle voudra faire son petit effet ; elle aime impressionner. D'où sa susceptibilité à fleur de peau. Bien qu'elle se veuille pondérée et relativement sage, elle aura du mal à contrôler ses nerfs si on lui manque de respect. Quand on ne la connaît pas, elle est à prendre avec des pincettes.

Ajoutons à cela que la jeune femme est insatiable dans de nombreux domaines : elle n'est jamais assez puissante, ne dispose jamais d'assez d'argent, et n'a pas non plus les connaissances suffisantes pour s'estimer satisfaite ; ce côté de sa personnalité lui est plus bénéfique qu'autre chose puisqu'il lui permet d'avoir une raison de vivre pour encore de nombreux siècles à venir…

Physique :

Une silhouette fine, élancée, constamment vêtue de cuir noir, qui semble avoir été taillée pour se mouvoir avec cette discrétion et cet équilibre inhumains. Une lenteur calculée dans certains actes qui précède des gestes esquissés à une telle vitesse qu'ils en deviennent invisibles. Tout en la jeune femme évoque un de ces puissants prédateurs félins, un de ces animaux dont la vélocité importe peu puisque leur proie ne soupçonne même pas leur présence, et, au moment même où ladite proie se retrouve sous l'emprise du prédateur, celle-ci n'a plus aucune chance d'en réchapper. C'est cette beauté bestiale qui caractérise Katarina.

Si, en milieu sauvage, elle se déplacera de manière indécelable et tout à fait silencieuse, elle changera radicalement ses effets de style en pénétrant dans un lieu bondé. De sa démarche chaloupée jusqu'à ses mouvements imperceptibles de tête, chaque détail de sa physionomie et de son attitude semble avoir été prévus pour attirer l'attention. Ce qui en d'autres circonstances paraîtrait ordinaire ne l'est pas quand il s'agit de la jeune femme. Captivante, tel est le mot. Quand on pose son regard sur elle, difficile de l'en détacher. Saisis de ce brusque besoin de comprendre -comprendre ce qui peut produire un tel effet- on ne pourra détourner son attention d'elle. Il s'agira plus d'un effet qu'autre chose ; de nombreuses femmes ont le même apanage que Katarina, sans pour autant produire une telle impression sur leur public. De taille relativement moyenne, voire peut-être un peu petite, elle compense souvent ce léger défaut en portant des talons plus ou moins hauts suivant ses humeurs et l'effet qu'elle souhaite produire. Plutôt menue, elle veille à ne pas renforcer ce trait de sa physionomie : paraître chétive et faiblarde serait bien la dernière chose qu'elle souhaiterait ! Son allure longuement étudiée vise à ce qu'on ne vienne pas lui chercher des noises, et cela concerne aussi bien les humains que les vampires.

L'illusion, tel est l'art de Katarina. N'ayant pas toujours le caractère facile, elle a appris qu'en se faisant respecter et en inspirant le respect dès la première seconde, les risques que son comportement entraîne une rixe dont elle ne sortirait pas forcément vainqueur s'amenuisaient. Consciente que, même si l'habit de fait pas le moine, il lui en donne du moins l'apparence, la jeune russe misera en partie là dessus. Les leurres et les évasions, là réside ses points forts. Tantôt impressionnante, tantôt invisible, Katarina est passée experte en l'art de donner le change.

N'ayant jamais été très expressive, la jeune femme est à présent gênée dans ce domaine, ayant du mal à s'adapter sur ce terrain là. Son visage est un véritable chef d'œuvre depuis sa transformation bien sûr, mais il reste un chef d'œuvre fade, sans couleurs. Quand ses fines lèvres ambrées s'étirent en mince sourire, cela ne semble ni naturelle, ni superficiel, juste contre nature. Bien qu'elle ressente des émotions, son visage donne l'air d'y être complètement hermétique et si des sentiments se manifestent sur ce visage, ce ne sera que parce qu'elle l'y aura contraint. L'enthousiasme qu'elle ressentira parfois à l'idée d'une chasse -ou d'un quelconque autre projet de la même envergure- se lira donc dans ses yeux. Bien que ceux-ci n'arbore plus leur couleur naturelle depuis longtemps, les pétillements qui les habitaient autrefois ressuscitent parfois, et c'est à ce moment là, et uniquement à ce moment là, que Katarina estime se rapprocher le plus de ce qu'elle qualifierait de "belle", selon sa propre définition du mot.

Certes, elle se sait désirable, mais ne va pas sans ignorer qu'il s'agit d'un de ces attributs en tant que vampire, au même titre que les canines plus marquées et la force herculéenne. La magnifique crinière aile de corbeau qu'elle arbore n'est, par exemple, pas un vestige de son ancienne vie. Bien que très soignée à l'époque, sa chevelure était bien plus rêche et nettement moins soyeuse. Plutôt fière de cette nouvelle particularité, Katarina a pourtant fini par s'en lasser au bout d'à peine six décennies…

Signes Particuliers :

Vestige de sa vie antérieure, Katarina conserve sur son omoplate droite un tatouage "We will all laugh at guilded butterflies". Elle ignore ce qui a pu le pousser à faire une telle chose, vu que les tatouages n'étaient pas particulièrement bien vus à l'époque. Ayant été plus rebelle, elle imagine que ce n'était là qu'un acte de provocation gratuite, se soupçonnant aussi d'avoir eu tendance à fréquenter des personnes qui ne fallait pas…
Ainsi, au creux de sa cheville droite se trouve une sorte étoile à cinq branches et elle possède également des inscriptions à l'écriture gothique sur le côté gauche de l'abdomen.

Bienvenue et merci de ton inscription
Il y a un (petit) problème, tu ne peux pas faire un vampire, en dehors des postes vacants, c'est écrit dans le réglement.
Pour l'avatar, il est reservé dès que la fiche est postée ;]
Le code est bon.

Bienvneue Mlle.
Suite a une lonnguuuee discussion (ok j'extrapole un peu) avec Sunshine, nous acceptons les vampires non-predef' pour le moment.
Bonne continuation!^^

(pour le code: cje l'ai pris dans le premier Trailer de Twilight...xD)

Aah désolée pour ça, j'avais cru voir un vampire qui n'était pas dans les postes vacants à un moment, mais j'avoue avoir lu le règlement en diagonale quand je pensais qu'il n'abordait que des points "basiques", encore désolée. =s

Et merci de bien vouloir m'accepter en vampire tout de même, c'est vraiment gentil. ^^

Et oui, je me disais bien pour le code x')

[Note : Je ne pourrais pas poursuivre ma fiche demain, je préfère prévenir pour que vous ne croyez pas que j'abandonne ce perso heiin. =)]

Pas de probleme! Tu as 5jours pour faire ta fiche de toute façon, (sauf cas exceptionnel!^^)

{ Romance

{ Once Upon a Time:

Before The Transformation:

Isabella, puisque tel était son nom à cette époque, s'installa lentement sur le somptueux fauteuil en velours, savourant chaque instant qui la séparait de ce moment fatidique où le temps qui lui était imparti serait écoulé, ce moment fatidique où elle devrait répondre en profondeur à la question posée par Ivy. Paresseusement, ses doigts se baladaient sur l'accoudoir, et elle les regardait faire, impuissante. C'était un devoir, à ses yeux. Comme si un contrat avait été signé, impliquant de curieuses clauses qui ne se révélaient qu'au fur et à mesure que la situation évoluait entre Isy et sa jeune amie ; elles se devaient réciproquement la vérité.

« Je m'appelais Yelena. Yelena Orlov. Ni frère, ni sœur. Je doutais parfois de la parenté qui me liait avec ceux qui se disaient mes géniteurs ; longtemps, je cru qu'il m'avait acheté, car, bien souvent, il me traitait comme un de leurs précieuses vases ou autre futilité de ce genre. On me disait privilégiée, puisque j'avais le droit à certains égards bien caractéristiques à ma caste. Rarement je sortais de chez moi, et rarement je fréquentais des gens du peuple. C'était une période mouvementée, mais je n'en savais rien. Me confinant dans mon ignorance, je prenais comme faits divers tout ce m'enseignait mon précepteur, inconsciente que tout ce qu'il me racontait n'étaient pas de vagues fables inventées mais bien des faits d'actualité et de politique qu'il aurait souhaité que j'assimile avec un empressement fervent.
J'ai du rester une vingtaine d'année dans ce pays, pas plus. »

Isabella s'accorda une pause, et son regard pensif alla s'attarder sur le rebord de la fenêtre. Des confessions, c'est cela : elle avait l'impression de se confesser. Le regard incandescent d'Ivy rivé sur elle la perturbait à peine, même si elle aurait menti en affirmant qu'elle ne le sentait pas.

« Quand je fus assez âgée pour que mes géniteurs estiment qu'il fut temps que je me trouve un époux, ils commencèrent à organiser des réceptions auxquels ils invitaient toutes les gens de bonne famille qu'ils connaissaient. Cela manquait vraiment de subtilité, mais personne ne s'en formalisait. Personne, à part moi peut-être. Naïve, je croyais sûrement qu'un beau cavalier allait apparaître un jour ou l'autre et m'enlever sur son magnifique destrier… »

Un léger sourire, franc, légèrement condescendant, flotta un instant sur ses lèvres avant de disparaître, fugace. Baissant les yeux, Isabella poussa un soupir laconique avant de reprendre son histoire.

« C'est alors que je fis sa connaissance. Il s'appelait Armand, et venait de France. J'ai tout de suite succombé à son charme, du moins, c'est ce dont j'avais l'impression. Il était… Fascinant. Chaque fois qu'il ouvrait la bouche, toute l'assemblée se taisait pour l'écouter, nous buvions ses paroles, et jamais il ne semblait se tarir de paroles sages et d'histoires fantastiques. Plus que n'importe qui, je l'admirais. Malgré les nombreux jouvenceaux dont j'avais fais la connaissance, aucun ne lui arrivait à la cheville en matière d'élégance et de galanterie. Rapidement, au cours de la première soirée, nous avons commencé à nous déplacer dans des pièces de moins en moins peuplés ; cela ressemblait fortement à un jeu, et nous en avions tous deux conscience. Petit à petit, nous faisions la connaissance l'un de l'autre, et le nombre restreint de convives qui nous accompagnait et qui n'allait qu'en diminuant nous facilitait la tâche. A présent, je ne saurais dire qui attirait le plus l'autre… »

Les deux jeunes vampires échangèrent un regard entendu tandis qu'Isy marquait une pause. Sa consœur la poussa à continuer son récit, ce qu'elle fit.

« J'ai découvert, avec lui, une nouvelle facette de ma personnalité. Plus sombre, plus glauque. En le fréquentant, je fis des rencontres étonnantes, voire effrayantes parfois. Je suppose que mes tatouages datent de cette période. Il me parla sorcellerie. Il m'expliqua que rien n'était du au hasard. Que je l'attirais avant même qu'il ne me rencontre. Bien évidemment, je ne comprenais, à l'époque, quasiment rien à son charabia, mais le charme opérait tout de même. Voyant jusqu'où je pouvais aller, en matière de raisonnement et de tolérance
aux choses de l'obscurité, il me laissa des indices, et je devinais rapidement sa condition. De ce fait, je le trouvais encore plus captivant. Pour un temps, je devins son Calice… »

Songeuse, Isabella repensa à toute cette période, cela lui paraissait si lointain ! Ses souvenirs lui revenaient par bribes à présent. L'idée d'avoir été un jour un Calice l'amusait, même si elle ne parvenait à décider si elle devait en ressentir de la honte ou de la fierté.

« Naïvement, Armand croyait que cette situation durerait toujours, jusqu'à ce qu'il m'achève, j'imagine. Mais j'avais une idée derrière la tête depuis un moment. Quand je fus satisfaite de mon enveloppe corporelle, je le fis quérir et lui demanda de procéder à ma transformation ; je voulais faire partie des Immortels. Dans un premier temps, il refusa, mais mes arguments le tentaient trop, et je savais qu'il était sur le point de céder. Sa curiosité, son envie, son besoin même, de compagne le trahissait et je savais qu'il accéderait à ma requête. Il m'avait désiré plus que n'importe quel homme, il s'était habitué à moi, il ne pouvait plus rien me refuser. Même si le goût de mon sang lui manquerait… »

During the Transformation

Isabella garda mes yeux fixés droit devant elle. Bien sûr, il aurait été absurde de sa part d'imaginer qu'Ivy ne lui demanderait jamais une telle chose, compte tenue de l'insatiable curiosité de la ténébreuse vampire ; mais quelque part, au fond d'elle, Isabella espérait ne jamais avoir à raconter cela. Tout en désirant, d'une certaine manière, avoir à le faire, aussi étrange puisse cela paraître.
Assise aux côtés de son amie, adossée au même arbre que celle-ci, elle songea qu'il n'il ne pouvait y avoir de meilleur moment pour raconter sa transformation ; elle n'aurait pas à regarder Ivy dans les yeux.

« C'était, tout simplement, atroce. Armand m'avait prévenu, mais j'ai tout de même été saisie par la violence de la douleur, m'imaginant naïvement et orgueilleusement que celle-ci serait moins brutale que ce qu'il m'avait décrit.
Quand ça a commencé, je crois que j'ai voulu m'arracher le bras, je m'y suis prise à coup de dents ; tu imagines bien que je ne suis pas allée bien loin… Ce n'était pas très malin de ma part, mais dès la seconde où il m'a mordu, mes capacités de raisonnement se sont évaporées dans les airs. Petit à petit, au fil des minutes et des heures, je basculais dans la folie.
Mon sang bouillait littéralement à l'intérieur de mes veines, je le sentais, et j'avais l'impression qu'une implosion était imminente. J'attendais une déflagration ou quelque chose de ce style, j'étais persuadée que je ne tiendrais pas le coup, cela me semblait inimaginable. Incapable de tenir debout, ou ne serait-ce que de rester assise, je gesticulais à même le sol, violemment, m'infligeant moins même des blessures qui ressemblaient à des caresses en comparaison de la Douleur.
Je ne m'entendis crier que les premières heures il me semble. Ma perception du temps était nettement perturbée, et je ne pouvais me fier au témoignage d'Armand sur ce point. Après, je n'entendis plus rien, que le sang qui battait mes temps, comme s'il cherchait une fissure par laquelle s'échapper. C'était la bataille du sang d'Armand contre le mien, et elle dura trois jours. Dès la première nuit, je ne criais plus : je n'avais plus de voix. Armand, lui, ne devait plus avoir de tympans.
Je ne pensais vraiment à rien. Je ne remettais pas mon choix en question, et je ne songeais pas à la délivrance ; je me tortillais en tout sens, frappant les pavés, comme s'ils étaient responsables de ma torture. Armand affirme que je me suis aussi arrachée des cheveux et quelques ongles, mais son sang fit de l'effet avant que je reprenne conscience et j'étais déjà devenue ce que je suis aujourd'hui… »

Les longs doigts fins d'Isabella s'entrecroisèrent, tandis qu'elle osa un regard nerveux vers Ivy. Comme à son habitude, cette dernière demeurait impassible. Mais Isy la connaissait, et elle n'avait pas besoin de croiser son regard pour connaître exactement le fond de sa pensée. Ivy l'enviait.

And Now:

Isabella dévisagea Ivy pour la dernière fois. Celle qu'elle considérait comme sa sœur, que ce soit par leurs similitudes physiques ou mentales. Il était trop tard pour se repentir, Isy en avait tristement conscience. Mais elle n'avait pas su résister ; c'était hors de ses capacités. Bon sang, Ivy aurait du le comprendre ! Il y a certaines choses, trop tentantes, qu'on ne doit pas mettre sous le nez de n'importe qui. Wilhelm n'aurait jamais du rester seul avec elle, et Ivy le savait, elle était en partie responsable.

« Je t'assure que, je ne voulais pas… Mais… Je n'ai pas pu, c'était… Trop. »

Elle qui, d'habitude, était si pleine d'assurance, bégayait presque. Les yeux d'Ivy rivés dans les siens ne la déstabilisait pas tant que ça, c'est l'inaction totale de la vampire qui la gênait. Son immobilité était menaçante. Pesante. Pour la première fois depuis longtemps, notre vampire était prise au dépourvue, et ignorait comment allait se dérouler la suite des évènements. Même si elle avait le pressentiment que sa compagne mettrait plusieurs siècles à la pardonner… Si tant est qu'elle la pardonne un jour. Ivy était plutôt du genre rancunière.

« Tu l'as tué. »

Ce n'était pas une constatation, mais une accusation. Isabella lâcha le bras ensanglanté de Wilhelm, et jeune homme s'écroula sur le sol, inerte, comme un pantin. Cela faisait dix ans que les deux vampires avaient pris Wilhelm en charge. A l'époque, il n'était âgé que de neuf ans, et elles avaient été comme des mères pour lui. Leur relation gagna en ambiguïté avec le temps ; parfois Wilhelm était l'amant d'Ivy, parfois il était son déjeuner. Il avait confiance en elle. En Isabella aussi. Quoique le taux de confiance qu'il plaçait en elle avait du tomber en flèche de manière exponentiellement pendant les dernières minutes…

« Son sang, Ivy, son sang. C'est un humain, je ne pouvais pas résister indéfiniment ! Tu te rends compte de la torture que c'était pour moi ?! Il m'a toujours semblé plus alléchant, et tu le savais ! En ce qui te concernait, c'était nettement plus aisé, puisqu'il alimentait plus ta libido qu'autre chose ! »

Ses mots, elle les avait crachés. Si Ivy avait voulu faire de Wilhelm un des leurs, elle aurait du s'y prendre plus tôt ; elle savait qu'Isabella peinait à se retenir, et que les années n'ajoutaient que plus de senteurs au parfum du jeune homme, au point que le fumet qu'il s'en dégageait en devenait tout bonnement divin.
Ivy regardait son amie de toujours, toujours aussi vide de toute expression.

« Tu compares mes sentiments à ta soif. Tu t'en rends compte au moins ? »

Isabella ne pipa mot. C'était inutile. Puisqu'elle ne voulait pas comprendre. Ca ne servirait à rien tant qu'Ivy s'obstinait à ne pas se rendre compte de son erreur. C'était elle qui souhaitait agir contre leur nature ; on ne doit pas s'attacher à un Calice ! Une des règles primordiales d'un vampire.

« Va t'en. Tout de suite. »

Sur le moment, Isy cru que c'est parce qu'Ivy était hors d'elle et s'apprêtait à l'attaquer qu'elle lui posait cette dernière requête. Comme un dernier geste d'amitié. Ce n'est que bien plus tard qu'elle comprit qu'elle désirait juste se retrouver seule avec son amant défunt.


My Family : Katarina ne fait plus partie d'une famille, elle est partie de son côté, laissant ses anciens alliés derrière elle. Pour des raisons diverses et variées, elle peine à maintenir des relations cordiales avec ceux de son espèce. Que ce soit avec Armand, ou bien quand elle était en compagnie d'Ivy et Wilhelm, elle sentait que quelque chose ne collait pas, qu'il y avait quelque chose dans cette situation qui ne lui correspondait pas. Même si la solitude n'est pas une bonne option en elle-même, la rendant sensiblement plus vulnérable, Katarina attend de trouver un Traqueur ou une Traqueuse de la même engeance qu'elle, espérant que cela se passe mieux que la dernière fois.
Relations amicales & Amoureuses : Même humaine, Katarina n'était pas le style de personne à se lier facilement avec les autres ; aussi agréable, intéressante et sociable puisse-t-elle sembler par moment, la vampire parvient rarement à garder ses relations en état, ayant une forte tendance à se lasser de ses partenaires au bout d'un certain laps de temps, plus au moins long en fonction de certains facteurs encore inconnus à ce jour. Mis à part Armand, avec qui elle entretenait une relation qualifiée officiellement "d'amoureuse", Kat ne connu pas d'autres liaisons de ce style. Armand l'avait "engendré", un lien spécial subsistait entre eux deux, et c'est plus par intérêt qu'autre chose que Katarina avait jugé bon de lui accorder ses faveurs. Elle eut d'autres partenaires, d'autres "amis", d'autres compagnons, mais rare fut ceux qui restèrent gravés dans sa mémoire, aux côtés d'Armand et Ivy.

{ Who are You, My Sweety Dear?

Surnom : Alors là... oO
Boy or Girl ? Girl
Où avez vous connu le forum ? Eeuh enfin umm. Bon, j'avoue, je sais plus. >_< Navrée, je subis les désastres de ma mémoire de poisson rouge tous les jours, mais vous va falloir vous y habituer. n_n
Niveau de rp : Joker x')
Qualité du design : Y'a pas de mot pour décrire le design, j'avais décidé de m'inscrire avant même de lire le contexte en fait. On peut pas résister à cette bannière, impossible.
Qualité du Contexte : Un contexte avec des vampires ? Je n'ai qu'un mot à dire : Miam.
Avatar : Megan Fox
Autres : La bannière du forum est réellement effarante de beauté *.*
Code : I'm not afraid of you

Désolée pour le double post, mais j'ai (enfin) fini.^^'' La fin est un peu confuse et je m'en excuse j'ai les neurones en bouillie là. >_<'

J'aime pas les longue fiche, même si elle est parfaite =P

Validée ! =D
Pour la maison, je dirais Serpy =P

Lool j'avoue ne pas aimer non plus et je suis bien contente de pas avoir à valider de fiches x') Mais je vais tout de même prendre cela comme un compliment. (A)

Serpy me convient parfaitement, merci.^^

Ouais, le seul problème c'est pour les admin qui doivent lire tout ça , mais belle fiche sinan =)

Bon jeu alors =D

Erf ouais et ce n'est qu'une des difficultés dans le fait d'être admin^^' ptêtre la pire, j'avoue x')

Merci bien !^^