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 nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.

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MessageSujet: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:00

    nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Hanna3

      « ON EST LES ENFANTS OUBLIÉS DE L'HISTOIRE. ON N'A PAS DE BUT NI DE VRAIE PLACE. ON N'A PAS DE GRANDE GUERRE. ON N'A PAS DE GRANDE DÉPRESSION. NOTRE GRANDE GUERRE EST SPIRITUELLE. NOTRE GRANDE DÉPRESSION, C'EST NOS VIES. »


    mon identité ?

      Nom. COAKLEY. nom d'origine et d'adoption.
      Prénoms. Maryweather [marywizeur], Alice.
      Surnoms. Mary, Weather, Rib.
      Âge. 17 ans.
      Date et Lieu de Naissance. o3 mars 2033 à New-York.



    l'image du fruit défendu.

      Surnom. Reinhart.
      Sexe. F.
      Où avez-vous connu le forum ? j'sais plus :/.
      Niveau de RP. Dites le moi, j'aime pas m'auto-juger.
      Qualité du design. Il est très beau, j'ai tout de suite flashé, par contre je vous avouerais que la police Georgia partout ça fait très lourd à force. enfin bon x).
      Qualité du contexte. il est intéressant, j'avais encore jamais vu ça sur un forum rpg hp.
      Avatar. Jade Lavoie.
      Code. :yaaa:



Dernière édition par Reith Hargreaves le Ven 22 Aoû - 22:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:02



    les expériences bâtissent le genre humain.

      La neige envahissait les rues de New-York, comme jamais vu auparavant au mois de mars, nous pouvions voir le blanc nacré se répandre délicatement dans chaque lieu. Semblable à un miracle, le sourire pouvait se lire sur chacun des new-yorkais, particulièrement sur un couple d'individu, un couple qui s'apprêtait à entamer une nouvelle aventure. Après un travail des plus intensif dans la salle d'accouchement, nous pouvions voir l'éclat des premiers souffles. Pleurs et ravissements étaient au rendez-vous, et un seul nom pouvait tinter dans leurs cœurs : Maryweather. Il semblait noble et fier, aussi dur que l'acier mais représentait une enfant aux grosses joues semblable à Eric, l'enfant qui venait de naître dans la salle d'à côté. De plus, nous ne pouvions pas dire de sa famille qu'elle était aristocratique, plutôt modeste, le couple Coakley vivait d'amour et d'eau fraiche. Ils élevèrent leur fille simplement, dans un monde où la corruption semblait lointaine. Alors qu'ils semblaient couler sur de beaux jours paisibles, Jack et Elizabeth songeaient à concevoir un nouvel enfant. Agrandir la famille était un vœu des plus important mais un obstacle vint se forger devant leurs objectif. Jack travaillait dans une entreprise, y étant depuis ses débuts, il avait réussit à avoir un bon poste qui lui rapportait toujours davantage chaque année. Cette fois-ci, il avait eu une promotion, mais pour pouvoir la toucher il devait se rendre au japon. On lui proposait d'être le PDG (président directeur général) de leur première filière. Il accepta et du oublier les jours heureux et paisibles de son ancienne vie.

      Les jours défilaient, l'argent coulait à flot, en quelques années, les Coakley passèrent de modeste à aisé puis atteignirent sans difficulté le statut de riche. Parents souvent absent rimait avec nourrice et Mary n'affrontait que rarement leurs visage au détour d'un couloir. La solitude parvint à l'atteindre au fil du temps, l'amusement des premières années se dissipait et l'étouffait. Elle aurait aimé tout donner pour retrouver les jours d'antan, mais ne semblait pas prête à le faire savoir à ceux qu'elle considérait comme des modèles : ses parents. Elle n'avait que quatre ans lorsque le drame survint, lorsqu'elle se rendit compte que, finalement, elle aurait du avouer sa souffrance. Peut-être que si elle l'avait fait, tout aurait pu s'arranger ailleurs que dans la mort.
      Une journée joviale s'annonçait, c'était l'anniversaire de Mary et tous ses amis et parents étaient au rendez-vous, tous sauf deux personnes. Vous vous en doutiez il s'agissait de ceux qui l'avaient mis au monde. Overbooké par les préparatifs, ils n'avaient pu aller chercher le cadeau la veille, étant sur réservation, il fallut un temps précis pour qu'il soit fabriqué. Cependant, pressée par la surprise, Mary se hâta de passer un coup de téléphone qui gâcha sa vie.

      « Allo ? Maman ? Oui c'est Maryweather ! Vous faites quoi ? On vous attends. Oui très bien, mais vous vous dépêchez ? D'accord, à tout de suite ! »

      Au fond, elle ne savait pas que ce coup de fil allait changer toute sa vie. Que le simple fait de les avoir pressé allait modifier son évolution, ses frustrations et ses envies. Hâtive, la demoiselle se rendit à l'entrée, elle ne pouvait plus patienter davantage, elle voulait les voir et passer son anniversaire en famille. Assise entre deux arbres, son regard vacillant de droite à gauche, elle espérait voir à chaque instant la voiture attendu avec ceux qu'elle estimait être ses plus proches amis. Sa chair, son sang ; sa raison de vivre.
      La voiture entra dans l'allée, un grand sourire se forma sur le visage de Maryweather et cette dernière se redressa pour courir vers eux. Cependant, elle ne pouvait imaginer que ses yeux étaient capable de voir une telle chose. Alors que la voiture s'avançait, une autre semblait vouloir couper la route au couple Coakley, Jack ne semblait pas l'avoir vu et augmenta la vitesse dès qu'il aperçu sa fille, sourire toujours béa. Mary semblait soucieuse mais confiante, sauf lorsque l'impact sonna.
      Elle avait vu la mort ce jour-là, et jamais, jamais elle ne l'oublierait.
      Ses anniversaires devinrent à présent des jours macabres, le sang envahissait ses pensées et ses désirs se limitaient à l'envie de les revoir ou de remonter le temps, doucement, sans savoir qu'au fond ; c'était possible.
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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:03



    la renaissance immaculée d'une substance appelée magie.

      La suite des évènements ne semblaient pas s'enchainer avec le sourire. Aucun membre de sa famille ne semblait apte à l'accueillir, on lui disait qu'elle était différente d'eux, et elle ne comprenait pas. Plus tard elle comprendra le sens de ces mots ainsi que leurs conséquences. Sur le moment, elle fut gardée par sa nourrice puis vint le moment où elle due se rendre où tous les enfants sans parents allaient. Un endroit lugubre où la luxure ne rimait plus, un endroit qu'elle refusait de pénétrer, un endroit que l'on nommait orphelinat. Commença le temps où elle était recluse sur elle-même, où elle n'adressait aucun mot à personne, où sa seule occupation était la lecture et les désillusions du passé. Un jour vint où elle craqua, des années passèrent mais une gamine de sept ans ne pouvait tenir face au poids du problème. Elle savait aussi que beaucoup étaient dans son cas et qu'elle pouvait espéré la compréhension. Cependant, son choix fut médiocre puisque, le lendemain, tous semblaient au courant. Elle eut droit à la pitié et la compassion, chose qu'elle ne désirait pas, chose qui la plongea davantage dans la noirceur de la solitude.
      Puis vint le jour où elle se retrouva à la place de cette fille qui avait eu la joie d'écouter sa vie. La personne qui se trouvait en face d'elle était Yuki Harada. Elle vivait à l'orphelinat depuis quelques années, peut-être même depuis plus longtemps que Maryweather, cependant, la tristesse qu'elle gardait au fond d'elle semblait contagieuse. Contrairement à toute attente, les confidences eurent pour effet de rendre amies les demoiselles. C'est ainsi, avec aisance que la jeune Coakley reprit un semblant de sourire, qu'elle se savait en confiance avec quelqu'un.
      Jusqu'au jour où elle du prendre le large.

      « Mary ? Il y a quelqu'un pour toi. »
      « J'arrive. »

      A peine eut-elle entendue cette phrase qu'une centaine de questions pénétra son cerveau. Qui voudrait la voir ? Les seules personnes sur qui elle comptait en dehors de l'orphelinat s'étaient envolées, elle ne pensait donc pas retrouver quelqu'un de son passé en ces lieux. Lorsqu'elle poussa la porte, elle pu découvrir un visage familier, ressemblant comme deux gouttes d'eau à son père. La jeune Coakley s'éprit d'un océan de larmes, elle ne pouvait croire ce qu'elle voyait. Malgré les rides qui semblaient nombreuses, elle pouvait vous affirmer que la personne qui se trouvait sous ses yeux était le portrait cracher de son père. Pourtant, elle hésitait quand à son identité, mais le fait qu'il soit ce qu'elle attend l'empêchait de voir la réalité en face. Elle ne prit donc pas la peine de sécher ses larmes et se jeta sur l'être qui se tendait là, non loin d'elle et qui semblait rendre son cœur plein d'espoir. Dans ses bras, elle ne pu hurler qu'un mot :

      « Papa ! »

      Elle aurait pourtant du savoir que la vérité était tout autre et que les rêves ne devenaient pas tous réalité, que les morts ne pouvaient ressusciter. L'homme qu'elle tenait fermement la lâcha puis plongea son regard dans le sien. Une minute se passa ainsi à épier l'autre. Dans un souffle douloureux et déçu, l'orpheline lâcha :

      « Vous n'êtes pas mon père. »
      « Je suis désolé Maryweather. »
      « Pas autant que moi. Je suppose que vous êtes Nate ? »
      « Exactement, et je voulais savoir si tu souhaitais te joindre à nous, en Amérique. Je veux dire, pour y vivre. Je compte faire ce que je n'ai pas fais il y a cinq ans, t'adopter. »
      « ... »
      « Je sais, tu auras besoin de temps pour y réfléchir. Je reviendrais chaque jour pour attendre ta réponse. Je suis au Japon jusqu'à samedi. »
      « ... »
      « Au fait, bon anniversaire. »

      Vous parlez d'un anniversaire. Dès qu'elle entendit ce mot, son cœur se serra, elle détestait fêter ce jour qui était tellement inutile. Voulait-il lui souhaiter un anniversaire à elle ? ou alors souhaiter l'anniversaire de mort de ses parents ? Cette idée la frustra et une seule réponse pouvait se lire sur son visage : non, elle ne voulait pas le rejoindre. Pourtant, son cœur disait le contraire. Durant trois jours, elle ne vint pas le voir, elle fuyait son visage, mais le lendemain serait un samedi et c'était sa dernière chance. Sa fierté pourrait l'obliger à vivre en ces lieux éternellement, alors qu'elle n'avait qu'à faire le second pas.
      Le soir-même, alors qu'elle se rendait dans sa chambre, elle ouvrit un livre, comme à son habitude, mais à chaque fois qu'elle ouvrait une page, les mots s'envolaient. Sous ses yeux, ils prenaient forme près d'elle et se baladaient sur ses membres. Prise de folie, elle lâcha son livre, cependant, elle se fit silencieuse pour ne pas réveiller ses camarades. Sans ciller, elle plaça le livre en dessous de trois autres et s'apprêta à dormir. Cependant, elle repensa avec acharnement à ce qu'avait dit sa grand mère il y a cinq ans. « Nous ne voulons pas de toi, tu es comme ton père, tu es différente, et c'est à cause de cette différence que ta mère est morte. »
      Est-ce que cette différence avait un rapport avec ce qu'il s'était passé sous ses yeux ? Cela faisait déjà quelques minutes que Maryweather savait que c'était la réalité et que le temps des rêves étaient terminés. Le lendemain, elle savait ce qu'elle aurait à faire.


      « Ah ! Tu es enfin venue, quelle est ta réponse ? »
      « Je viens. Mais je veux comprendre ma différence. »
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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:05



    j'emmerde madame propre.

      Ce n'était pas le Paradis qu'elle s'imaginait.
      Elle pensait pouvoir construire une relation avec Nate qui était en réalité le frère jumeau de son père, mais l'adorable femme qu'il avait choisit l'en empêchait. Cinglante et Sarcastique était les mots qui la définissait le mieux. Maryweather ne pouvait la supporter et ça semblait réciproque, de plus, sa progéniture n'était pas plus fiable. Nate était une personne des plus calme et semblait être le contraire même de sa partenaire qui était souvent imbibé de sentiments de violence. Mary se voyait souvent couvertes de bleus que sa belle-mère mettait à chaque fois sur le dos de l'alcool. Elle du se créer un chemin mais surtout une place dans cette famille qui ne semblait pas vouloir d'elle. De plus, elle du se convaincre, avec acharnement, qu'elle n'était pas retournée aux Amérique qu'elle avait connue. Luxe et corruption était à la clé, jamais elle ne trouvait une raison de sourire, jamais elle n'avait l'espoir de continuer. Alors elle buvait.
      Elle avait, sans aucune difficulté, su s'intégrer dans ce monde qu'elle refusait d'accepter. Celui des filles à la mode et des ragots qui couraient. Alcool et cigarettes mentholées aux rendez-vous, elle savait pourtant faire abstraction de la drogue. Elle n'avait que onze ans lorsqu'elle eut abandonner ses rêves et ses envies, que onze ans lorsqu'elle décida de se laisser couler, de prendre le chemin qu'on lui avait réservé. Pourtant, le futur semblait la rattraper, ce qu'on avait prévu pour elle ne semblait pas se limiter à quelques verres de whisky, mais à une histoire palpitante.
      Elle n'avait encore jamais eu la réponse sur sa différence.

      Vint le jour J. Elle se levait péniblement, comme chaque matin depuis quelques mois. Une lettre était posée sur la table, et James, son demi-frère semblait mécontent de voir qu'elle était adressée à Maryweather. Il avait la même entre les doigts et s'apprêtait à l'ouvrir.

      « J'y crois pas. Tu vas venir empester mon territoire jusque là-bas. »

      Une boule de nerf commença à se former au niveau de son dos, elle ne supportait plus les remarques cinglante de son demi-frère qu'elle ignorait à chaque fois. Cependant, ce jour là était différent, pas seulement parce qu'elle allait avoir des réponses mais surtout parce qu'elle s'était levée du pied gauche. James continuait inlassablement à la couvrir de bons sentiments, si je puis dire, avec son côté sarcastique qu'il avait hérité de sa mère. Les joues de la jeune Coakley gonflaient, rougissait, ses sourcils, froncés semblaient déterminer son état d'esprit. Cependant, James continuait son manège cynique, du moins, jusqu'au moment où elle eut son compte.

      « TA GUEULE. »

      Ces simples mots furent suivis par un vacarme époustouflant. En effet, toutes les fenêtres des maisons voisines étaient anéanties. Mary avait, sans coup de baguette, crée un chaos qu'elle ne pourra sûrement pas réparer elle même. Prise au dépourvue, elle se rassie immédiatement et fixa son demi-frère. Avait-elle fait ça elle-même ? Allez savoir.

      « Maman ! La petite sotte a cassé toutes les vitres des maisons voisines. C'est pas malin. Comme si encombrer ma vie scolaire n'était pas suffisant. »

      Elle l'ignora et ouvrit la lettre.
      A sa lecture, elle savait que tout allait changer.
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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:06



    les choses qu’on possède finissent par nous posséder.

      Six ans plus tard.
      Maryweather entra dans un des bars Londoniens, calme, mais ayant déjà l'air laconique, elle avait perdue sa lucidité depuis déjà plusieurs heures. Cette dernière devait s'habituer à sa nouvelle vie, à ce lieu qu'elle détestait déjà. Dès qu'elle passa la porte, tous les regards des alcooliques se tournèrent vers elle, mais elle y était tellement habituée qu'elle se contentait de sourire, et d'augmenter son ego en se bombant la poitrine. L'adolescente avança jusqu'au bar où elle pris place. A coté d'elle se dessinait les traits d'un charmant jeune homme qui semblait avoir un ou deux ans de plus qu'elle (mais les apparences sont souvent trompeuse). Sans aucun geste supplémentaire, elle se tourna vers le barman, lui fit les beaux yeux, et pris la parole :

      « Une vodka. »
      « Attends ma jolie, tu es majeure ? »

      Il était vrai qu'elle ne faisait pas vraiment dix-huit, bien qu'elle en ai dix-sept, on pouvait toujours lire sur son visage des restes d'adolescence, on lui donnait souvent seize ans. Mais comme elle avait toujours réponse à tout, Coakley lui montra une fausse carte d'identité, qui était, bien sur trafiquée par la magie (c'était bien pratique parfois, elle ne pouvait le nier), et avec un grand sourire, il lui fit son cocktail. La demoiselle soupira, puis dès que son verre fut sous ses yeux, elle trempa ses lèvres dedans, calmement, avala une gorgée, puis descendit tout d'un bloc, faisant un des plus beau cul sec de la soirée. Le chaud contamina sa gorge avec malice, et elle était encore sobre.

      « Un autre. »

      Rib évita de dire : tout de suite, ça aurait fait trop 'fille de bonne famille', chose qu'elle ne voulait pas du tout qu'on remarque, car ce n'était pas spécialement le cas. C'était James, pas elle, le fils de bonne famille. S'enfilant son second verre avec autant d'amabilité que l'autre, elle se tourna vers le beau brun qui se trouvait à sa gauche. Il affichait quelque chose de mauvais, il n'avait pas l'air à sa place, et bien qu'il faisait miroiter son fond de verre depuis quelques minutes, il n'osait le finir, comme s'il y avait un hic à la consommation. Sans doute même essayait-il de trouver une faille, mais le Barman avait beau être occupé, il avait l'œil. La fuite était donc impossible, de plus, intrigué, le gérant s'approcha de lui, calmement, ayant sans doute ses doutes, peut être même avait-il deviné. Le jeune homme avait les yeux mi-clôt, mais dès qu'il comprit, son regard s'affola, laissant découvrir le rouge qui ornait ses pupilles. Apparemment, il n'avait pas fait que boire.

      « Vous avez de quoi payer j'espère. »

      L'adolescent ne bougeait plus, figé par les dernière paroles qu'avaient émises le Barman. Cependant, on pouvait remarquer quelques tremblements au niveau de ses doigts, mais cela était sans doute du plus à son état qu'à sa situation. Il fixait le sol, ou peut être quelque chose de plus intéressant qui s'y trouvait, faisant abstraction totale au Barman qui s'avançait petit à petit, faisant le tour du comptoir. Mary ne pouvait s'empêcher de fixer ce regard sombre, cette dégaine fragile. Etant passée en mode curieuse, personne ne pourrait la faire changer d'avis. Elle voulait savoir pourquoi il était là, à cause de quelles circonstances ? Tout devait être liés. Avait-il fugué, faisant tous les bars de la rue sans payé ? Ou avait-il simplement oublié son porte-feuille suite à une chose quelconque ? D'autres hypothèse s'enchainaient comme dans un mélo-drame américain. C'était décidé, elle allait faire sa BA (bonne action) de l'année cette nuit là. Prendre les choses en mains était son plus bel atout.

      « Bien entendus, il était peut-être en avance, mais nous avions rendez-vous ici, mon ami et moi. Je ne l'avais pas encore vu. »

      Soudain, l'atmosphère qui régnait entre les trois individus changea du tout au tout. Le Barman, surpris, fit marche arrière de façon à attraper les billets que lui tendait l'orpheline. Puis, sans attendre, elle finit son verre, puis attrapa la main de cet adolescent. Il semblait choqué, qu'une fille qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam lui paye son addition. Maryweather ne cessait de le tirer le long du Bar, de façon à ce qu'ils partent, et l'adolescent ne trouvait rien à en redire. Cette scène l'avait quelque peu bloqué, il fallait l'avouer. Mais Coakley n'était pas le genre de personne qui faisait peur, qui rendait les gens soucieux ou bien même craintif et sur leurs gardes. Au contraire, elle les mettait à l'aise. Elle eut vite appris son prénom : Kyle. Par la suite, ils firent toute les conneries envisageable, décuvant ensemble leurs verres en trop durant des heures et des heures. La nuit était longue, il fallait en profiter un maximum. Puis vers les cinq heures du matin, alors qu'ils retrouvaient leur lucidité, ils décidèrent de se poser calmement sur l'une des rares collines disponibles à Londres. Les étoiles étaient à peine distincte, mais malgré la pollution, on pouvait facilement en décerner quelques unes.

      « Dis Mary, je ne t'ai jamais vu traîner dans le coin, on vient de te relâcher de taule ? »

      Un sourire se dessina sur le visage de la sorcière pour se terminer en rire tout à fait distinct. La prison, elle n'avait jamais pu s'imaginer enfermée, elle avait bien trop besoin de liberté pour s'épanouir.

      « Non, pas vraiment. Je viens d'emménager, je prend ma vie en main à partir d'aujourd'hui, et la première chose à faire est de trouver le bar avec le meilleur coktail, non ? »
      « Tu as de la chance, j'aimerais faire de même, mais parfois, il y a quelques circonstances qui font que c'est impossible, les miennes s'appellent Poudlard. »

      A l'écoute de ce nom, Mary eut un haut le coeur. Que venait-il te dire ? Poudlard ? Parle-t-il de la célèbre école de magie qu'elle devra intégrer en septembre ou d'autre chose purement moldu ? Poudlard était le seul lieu qu'elle pouvait espérer d'apprécier, là-bas, il n'y avait pas James, il n'y avait pas non plus sa mère. Seulement un bout de son passé qui la poursuivrait, mais ça, elle n'y voyait pas d'inconvénients. Elle se plaisait à croire qu'il était différent, lui aussi, réellement, et après avoir chercher une manière subtile de le lui demander, elle préféra tenter du tout au tout, elle pouvait toujours redresser la barre.

      « Poudlard ? T'es un sorcier ? »
      « Euh... J'avoue que tu me colles là. Si t'es une sorcière, je ne t'ai jamais vu à Poudlard, ou alors tu es une cracmole ? »
      « Ne t'emballe pas. Je viens de te dire à l'instant que j'étais aux usa, je peux pas être dans deux endroits à la fois. »
      « Je vois, tu sais que cet air hautain est intriguant ? Si c'est pas indiscret, tu peux me dire pourquoi tu te retrouve ici ? »
      « Très bien, à une condition, tu me trahis, je n'hésiterais pas à te tuer. Toujours sûr ? »
      « Je suis une personne de confiance. »
      « A l'époque, tu ne m'aurais pas reconnu, je manquais d'assurance, toujours recluse et renfermée. Je trainais avec des gens qui aimaient bien se foutre de ma gueule sans même me connaître. Puis un jour j'en ai eu marre de leurs sarcasme, des sarcasmes de mon demi-frère, de ma belle-mère. J'ai tout envoyé chier, ma pseudo bande d'ami avec. J'ai commencé à trainer les bars, à fumer, à imaginer une nouvelle perceptive. J'avais 15 ans. »

      Elle ne voulait rien lui révéler de sa vie. Rien. Malgré les mots qu'il lui avait dit juste avant le début de son récit, elle n'avait pas confiance à un inconnu.

      « J'étais dévergondée, je sortais avec plusieurs mecs à la fois, enfin, je savais pas que je sortais encore avec, c'était un malentendu. J'étais une vraie garce, je n'en suis pas vraiment fière mais je suis toujours prisonnière de ce monde. Mais lorsqu'une vieille amie, Yuki Harada me contacta, j'ai trouvé que c'était la meilleure occasion pour changer et m'échapper de cet endroit que je n'ai jamais réalisé. C'est là que vint l'idée Poudlard, et ma venue par la même occasion. »
      « Je sais pas grand chose au final. »
      « Je te l'ai pourtant dit ; je n'aime pas parler de moi. »
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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:08



Je suis le bulbe rachidien de Jack.
Je suis le colon de Jack.
Je suis le canal biliaire évidé de Jack.
Je suis la sueur froide de Jack.
Je suis l'absence totale de surprise de Jack.
Je suis la vengeance narquoise de Jack.
Je suis la vie gâchée de Jack.
Je suis le manque absolu d'étonnement de Jack.
Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Jack.
Je suis le cœur brisé de Jack.

mon nom est maryweather.


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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_minipostedVen 22 Aoû - 22:23

Welcome & merci de ton inscription :mg:
Tout d'abord, j'adore ta fiche 05q
Ensuite, t'es validée et envoyée chez les SERDAIGLE
Bon jeu Laughing

EDIT : Je vient de remarquer un truc, ton pseudo, c'est pas le nom qu'il y a dans la fiche ( J'suis pas une lumière Laughing ) Donc ? Razz
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MessageSujet: Re: nous sommes les enfants oubliés de l'histoire.   nous sommes les enfants oubliés de l'histoire. Icon_miniposted

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