Jamie Harrington C'était le premier jour du reste de ma vie.
Nombre de messages : 115 Age : 32 AD Song. : Snow White Queen Date d'inscription : 22/07/2008
Behind Your Soul. Age de Votre Perso.: RelationShips: Puissance.: (60/100)
| Sujet: Tentative d'approche {Nathanael Jeu 28 Aoû - 22:30 | |
| La douleur, qui saurait la caractériser précisément sans citer d’exemples ? Etait-ce ce que l’enfant ressentait en voyant que les cadeaux de Noël n’étaient pas arrivés à la bonne adresse, ou bien était-ce cette sensation troublante qui vous fait compter jusqu’à trois avant d’entrer dans une pièce ? Ni l’un ni l’autre n’est-ce pas ? Pourquoi ? La déception et l’angoisse sont des douleurs de l’âme comme tant d’autres. Ne me dites pas que vous n’avez jamais pleuré devant la preuve irréfutable qu’une amie vous avait poignardé dans le dos. C’est ainsi, toute douleur est bonne à prendre. Aucune sensation n’est plus grisante que la découverte d’une nouvelle douleur, sinon cette apparition soudaine vous confirmant que vous étiez au fond mais que votre ascension vers des jours meilleurs est pour aujourd’hui. Quand sortir la tête de l’eau devient votre seul et unique but vous pouvez vous dire souffrant. L’humain est né pour souffrir, l’humain est né en souffrant et l’humain est né en faisant souffrir. C’est dans sa nature profonde, dans ses gênes que réside la souffrance. Ainsi une partie de ces humains n’a trouvé d’autre solution que de faire souffrir le plus possible pour éviter de souffrir. Logique ou stupidité ? C’est ainsi depuis toujours et ça le restera. L’enfant qui tape sur les autres pour se faire respecter ne cherche-t-il pas plutôt à ce que les autres aient plus peur de lui que lui n’a peur d’eux ? Déjà enfant l’humain tente de se protéger, cause à conséquence, celui qui frappe les autres suffisamment fort est sûr de ne pas être frappé en retour, se protégeant donc de cette souffrance attribuée par la violence.
La douleur physique est la première à laquelle on pense, évidemment puisqu’elle est aussi la plus visible, la plus répandue et la plus démonstrative. Mais est-elle la plus douloureuse ? La plus insupportable ? En aucun cas, les gens souffrant intérieurement sont souvent ceux que l’on évite, on les trouve tellement irritables, tellement versatiles et tellement méchants que la première chose que l’on fait en les croisant et de ne pas leur décrocher un mot. N’atténuant en rien leur souffrance, par là même amplifiant leur mal être et leur méchanceté. La vie est ainsi faite, certains souffrent, d’autres font souffrir, il y en a même qui n’étant pas bon dans cette seconde pratique souffrent à la fois du fait de souffrir, de celui de faire souffrir et d’être pris comme tête de turc par ceux qui font souffrir. Jamie n’avait pas bronché depuis qu’elle réfléchissait, le sens de sa vie, la façon dont elle s’était affranchie de la douleur physique, les douleurs psychiques qu’elle n’aurait jamais à subir contrairement à toutes les femmes. Elle se sentait à la fois tellement au dessus d’elles mais si faible que le courant d’air qui sévissait dans la pièce eût pu la briser en milliers de fragments. Elle hésitait souvent entre deux idées, celle qu’elle pouvait se faire de sa nouvelle vie, et le film amusant, somme toute, de ce qu’elle imaginait de son ancienne vie. Sans cesse elle se sentait perdue, imaginez n’avoir plus aucun souvenir de vos dix-sept premières années comment vous sentiriez vous une fois entourée d’une bande de gamin de cet âge là ? Mais maintenant qu’elle était avec les Harrington elle se sentait en sécurité parmi la masse, entourée même quand elle était seule, elle avait acquis des dons merveilleusement terrifiants en devenant une Vampire.
Son esprit vagabond s’enfuit soudain, penser à sa famille lui faisait penser à Nathanael. C’était trop dur pour elle que de songer à lui avec une totale décontraction. Toutes les fois que Dieu faisait où elle pensait à lui, elle sentait en son ventre ses boyaux qui la torturait, elle n’osait en parler à personne ne sachant pas comment qualifier une si étonnante réaction physionomique. Le fait était que depuis quelques temps la présence seule de Nate la mettait fort mal à l’aise, dans la famille depuis quelques mois elle commençait seulement à s’habituer à toutes ces choses nouvelles pour elle. Il n’y avait pas de place pour un coup de cœur. Mais Noah l’avait placée sous la protection de Nathanael alors elle se devait de le côtoyer mais chaque minute qu’elle passait avec lui, lui faisait repenser à cette façon singulière que les humains avaient de parler de leurs amours. Mon cœur, mon souffle de vie, tout ça, elle avait l’impression que ce n’était pas tellement des métaphores finalement. Et si les humains avaient compris comment cela marchait avant même les vampires ? Elle bondit sur ses jambes, décidant d’aller voir Nathanael dans sa chambre. Bien qu’ils ne dormissent pas ni les uns ni les autres, elle savait combien il était agréable de se prélasser pendant des heures sur un lit dans des tenues plus ou moins osées. Elle toqua faiblement à la porte, Nate l’avait sûrement entendue venir mais elle préférait ne pas passer pour une impolie.
Elle entrouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Bouche bée elle restait stupéfaite de tant de beauté, il semblait être encore plus incroyablement beau que dans ses souvenirs, pourtant forts précis et très proches dans le temps. Sa chevelure brune lui semblait plus attractive et plus soyeuse que précédemment, ses traits hautains paraissaient plus doux et séduisants. Elle était un véritable moulin à paroles quand elle était sur la défensive mais avec lui elle ne savait jamais comment réagir. Un débit de paroles lui semblerait sûrement preuve de sa toute futilité. Alors qu’une phrase concise lui ferait songer à une visite peu cordiale. Comment trancher ?
Jamie » Hum… Salut Nate. Ca va ?
Et avec ça elle voudrait un sandwich et une double ration de frites, en supplément une corde pour se pendre à sa bêtise. Il fallait trouver quelque chose à dire.
Jamie » Je suis désolée, je ferais mieux de m’en aller, je vois bien que je te dérange.
Etait-elle dans son état normal ? Après avoir passé une heure à se demander si elle allait oser pénétrer dans sa chambre, dans son intimité elle repartait aussi sec ? Qu’est ce qui clochait chez elle ? Si elle se le demandait, elle n’osait guère imaginer le spectacle qu’elle donnait à Nate. {J'm'excuse de la nullité de mon début, mais je me sentais pas de faire quelque chose de très long de plus je n'ai pas beaucoup écrit depuis trois semaines alors j'espère ne pas t'avoir trop embêté, désolé encore. | |
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