Chapitre I - The Poet And The Pendulum
Victor Phelps était, lors de son enfance déjà, rconnu pour plusieurs choses. Il était le fils ainé de Conrad et Alaysabel Phelps, et de un, et il possédait un sadisme impressionnant pour son jeune âge. Il était l'héritier d'une longue, très longue lignée de sorciers, habitait un endroit mystérieux et prestigieux de l'Allemagne reculée et était déjà, à 15 ans, fiançé à une quelconque jeune fille de bonne famille, qu'il tuerait probablement une fois un enfant - un garçon, évidemment - au monde. Un homme cruel et et froid qu'il était. Bref, son destin était tout traçé et il ne devrait jamais, tout au long de sa trépidante adolescence, s'en plaindre. Tout aurait été bien trop beau s'il avait suivi les plans; Victor ne les suivit pas, involontairement sans doute, mais son avenir s'en trouvait à l'avance modifié.
Elle s'appelait Eleanor. Légère, belle, facile à vivre, drôle et spontannée, et elle était la fille unique de James et Arabella Forchestire. Une nymphe dans toute sa splendeur, comme sa mère, une petite brunette aux yeux océan qui contrastaient presque trop lorsque ses douces lèvres effleurèrent celles du brun ténébeux qu'était Victor. Elle l'avait surement ensorcelé, essaya-t-il de se convaincre par la suite. Un Phelps n'aimait pas les nymphes, il n'aimait que lui même. Pourtant, il n'avait su résister et quelqus mois plus tard elle extirpais de son ventre arrondis une seconde beauté, brune. Cette nuit même, Eleanor était partie. Rectification: Victor avait tué de sang froid la seule femme pour qui il avait éprouvé un semblant de sentiment.
Quelques heures plus tard, il ne s'expliquait toujours pas cet acte. Bien entendu, c'était dans sa nature. Pourtant, il n'avait jamais souhaité, même lorsque sa baguette avait rencontrée le cou gracil de son amante, mettre fin à ses jours. Il ne l'avait même pas fait souffrir. Juste tuée, brutalement, comme l'aurait fait l'animal en lui, comme il le faisait souvent aux autres jeunes femmes. Mais elle n'était pas une autre jeune femme. Pourquoi n'avait-il pas su résister, alors, à ce besoin impulsif. La rage, sans doute, la colère, peut- être même, l'amour. Il n'en avait, pour être honnête, rien à faire. Il était vide, lessivé d'une nuit de colère et de pensées sombres, et rammena à la demeure des Phelps un poupon aussi brune que son père, mais dont les grands yeux éveillés rappelaient déja ceux de sa mère. En la voyant, aussitot Victor s'était avisé de la laisser là, en proie à un queconque animal qui ne ferait qu'une bouchée de cet adorable poupon à la peau froide. À la dernière seconde, il en avait été incapable. Sans un mot, il était rentré avait donné le bébé à une bonne et était parti se coucher. Personne n'avait eu d'explications, pas même ses parents qui eurent à se rendre à l'évidence, ils n'auraient jamais de petit fils comme héritier. Ils auraient une petite file, petite fille sortie de nulle part et de qui on ne pouvait s'approcher sans que sorte de la bouchede son paternel un grognement d'avertissement.
Victor n'avait jamais vraimant eu d'idées précises quand à ce qu'il adviendrait de sa fille. Au début, un bref, très bref instant, il l'avait espéré comme sa mère. Il aurait aimé avoir à supporter un bout-en-train, une petite fille folâtre qui lui aurait rappelé Eleanor seulement en plongeantses yeux azur dans les siens. Cet espoir n'avait pas duré. Deacon - car c'était le nom de la petite - devait être comme lui, comme ses parents, et comme toute les autres générations car telle était la vie. Il ne pourrait la laisser s'épanouir comme l'aurait voulu sa génitrice, et il se convainc ardamment d'en faire la digne héritière des Phelps. Heureusement, ou malheureusement, on ne saurait le dire, il devait y arriver.
Chapitre II -
Petite presque effacée mais pourtant bouillonnante et intelligente, Deacon n'avait jamais cherché à connaître la raison du manque maternel qui l'accablait. Don de télépathie ou simple indifférence, peu importe, jamais elle n'avait cherché à savoir, et toujours son père devait lui en être reconnaissant. Les années passées, les mois les jours, et la ressemblance déjà évidente qu'avait Deacon avec sa mère devint de plus en plus brute. Brune comme son père, presque ébène, elle possédait pourtant le corps gracile d'Eleanor, son teint pêche pâle, la fluidité de ses mouvements, la franchise de son regard et la pureté du bleu de ses yeux. Encore une fois, et à son plus grand désarroi, Victor se trouvait incapable de savoir si cette ressemblance lui plaisait ou non.
Docile, Deacon fut principalement élevée par les bonnes qu'on trouvait ici et là dans la demeure Phelps. Son père, supposément bien occupé ici et là, ne l'éduquait que lorsqu'il était question de magie, de pouvoir ou de caractère. Ce n'est pas lui qui lui apprit à dire ''papa'', ''s'il vous plait'' et ''merci''. Il lui apprit par contre à dire ''j'exige'', ''je tuerai'' et ''on s'en reparlera dans la pointe de ma baguette sera profondément enfoncé dans ton cou''. Bref, un exemple parental pour le moins sombre qui, tout naturellement, poussa directement Deacon dans les bras de Poudlard quand vint ses 11 ans.
Il était on ne peu plus naturel qu'elle intègre cette école. La lignée Phelps en avait été, d'abord et avant tout, et de toute façon, où aurait-elle été sinon ? À Durmstrang, cette école de gentils boy-scouts ? À Beauxbâtons, cette misérable prison à la française ? Comme si elle se préparait déjà à faire parler d'elle, le reste du caractère de Deacon finit sa monstrueuse dégringolade pendant l'été qui la séparait de sa rentrée. Au mois de septembre, c'était un vrai démon.
Poudard lui plut autant qu'il ne lui plut pas. Prison comme se devait de l'être toute école, elle s'y sentait en sécurité mais étouffée, même si elle avait hérité de la maison noble et inpeccable, Serpentard. Déjà se présentaient à elle ces premiers signes qui allaient la rendre accro à toute sorte de choses, mais elle était encore considérée comme une jeune fille plus ou moins sage. Le changement ne saurait tarder.
Fort, fort malheureusement au début, Deacon devait faire la rencontre d'une autre élève. Elizabeth. Une Hongroise suffisante, hautaine et malveillante que Deacon détesta la première fois qu'elle croisa son regard. Toutes deux étaient à l'école depuis à peine quelques jours que déjà une guerre éclatait, confrontant deux personnes qui, bien qu'elle ne le savait pas à l'époque était en fait identiques. Elles ne pouvaient se croiser sans que d'insolentes paroles soient prononcées, et les premiers sorts maléfiques appris fussent utilisés contre l'autre. Jusqu'à ce fameux cours de potions...
Encore plus stupide que pouvait l'être Liz, le professeur de potions était une erreur de la nature qu'elle détesta au premier cours. Comme pour rajouter à sa cote déjà sous zéro, cet énergumène rassembla, contre leur gré évidemment, Liz et Dea dans les travaux d'équipes. Jamais meilleure chose n'était arrivée à la jeune fille. Lors de leur premier cours en duo, Liz enflamma ''par pur accident professeur, je vous le jure'' la cape de ce dernier, qui lentement se consuma sous le sadique sourire de Deacon qui se lança elle aussi au jeu quand l'enseignant se rendit compte de la fumée que dégageait sa cape. Prétextant ''avoir seulement voulu aider, monsieur, je vous le jure'', elle inonda le pauvre homme sous une multitude de rafales d'eau, ne s'arrêtant que lorsqu'il prit presque l'apparence d'une éponge. Le duo pour le moins électrique que devaient à partir de ce jour formé Elizabeth Valentine et Deacon Phelps était né.
Quelques années plus tard, Deacon se fut offrir le poste de Capitaine de l'Équipe de Quidditch du vert et argent; elle y avait été gardienne durant les trois dernières années, mais elle avait toujours convoité ce poste. Cependant, il y avait un petit accrochage dans ses plans, et c'était Christobalt Avery. Elle et lui se détestaient depuis toujours, et il avait posté sa candidature jusqu'au jour ou Avery réalisa qu'elle avait eu le poste de capitaine. Il ne devait pas être capable de la blairer, mais cela faisait d'autant plus plaisir à la jeune femme puisqu'elle n'avait pas envie de le trainer comme un boulet. Avec les années Poudlard était devenu leur champ de bataille, et heureusement pour Christobalt que Mr. Phelps ai appris à sa fille la façon de maîtriser ses impulsions vengeresses, parce que le jeune homme serait peut-être en train de prendre le thé avec les racines du Saule Cogneur à l'heure qu'il est.
Chapitre III -
Chapitre IV -