AWAITING.DELIVERANCE
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 { I love the way you can't say no [PV]

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Alekseï Volturi

Alekseï Volturi


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MessageSujet: { I love the way you can't say no [PV]   { I love the way you can't say no [PV] Icon_minipostedMer 12 Nov - 19:16


    { I love the way you can't say no [PV] Elena10 { I love the way you can't say no [PV] Spn95by_llenka
    Elena&Alekseï


    They say she wandered
    Very far, very far
    Over land and sea
    And then one day
    One magic day
    She passed my way



    Une quinzaine de décennies plus tôt.


    « AVADA KEDAVRA! »

    Le puissant jet de lumière verte fusa vers l'endroit où se trouvait le vampire une seconde plus tôt, celui ci se retrouvant derrière le sorcier qu'il attira par le dos de sa ridicule cape noire, enfonçant sans aucune pitié ses crocs dans son cou, le vidant de son sang dans l'urgence du moment. Rejetant ce corps qui ne vivait plus et qui s'échoua au sol dans un léger soulèvement de poussière, il balaya les environs de son regard perçant, les sourcils froncés. Les massacres de 1894. C'était ainsi que les Russes caractérisaient cette sombre année. Et le tableau qui se dressait autour de lui n'illustrait que trop bien cette expression. Des dizaines de corps inertes étaient éparpillés sur le sol. Sorciers, humains, aucune distinction. Le vampire se détourna. Si l'inquiétude et le remord s'immisçaient dans son regard, ce n'était en aucun cas par rapport à ce qu'il venait de faire. Mais bel et bien à cause de sa belle, qui avait fait énormément de siennes ces derniers temps. Alekseï tourna les talons, le temps pressait, et il devait à tout prix la rejoindre avant que quelqu'un d'autre ne mette la main sur elle.

    « Elena. »

    La tension se sentait dans sa voix ténébreuse, et sa voix était dénuée de tout sentiment, bien que son coeur fût rongé par la détresse. La sublime blonde sortit de la pénombre rassurante que lui offrait la chapelle abandonnée du cimetière, et cette apparition fit à Alekseï l'effet d'un coup de poignard. Elle était rayonnante, comme toujours, et l'impatience transparaissait sous sa peau immaculée. Il avait refusé qu'elle ne l'accompagne, le 'grand ménage' était bien loin d'être terminé, et il était loin d'avoir éliminé tout ceux qui étaient aux trousses de la belle Baranov. Alekseï parla alors d'un ton qui ne souffrait aucune réplique, la fixant de ses yeux déroutant, sans ciller, pour qu'elle assimile ses mots un par un sans chercher à poser de questions.

    « Tu dois partir. Tu es en danger ici. La Russie n'est plus un pays sûr pour toi, alors tu dois fuir. Dès ce soir. »

    Captant l'émotion qui traversa le visage d'Elena lorsqu'il lui annonça ceci, il se sentit défaillir, et il dû lutter pour ne pas renoncer à ses plans. Connaissant par coeur le caractère de la demoiselle, il reprit donc.

    « Pas question de revenir tant que les choses ne se seront pas calmées. Promet-le. Promet que tu ne reviendras pas... »


    Et elle finit par promettre... Alekseï la suivit quelques temps, sans qu'elle ne s'en soit doutée, pour être sûr qu'elle tiendrait sa parole, et qu'elle quitterait bien ces Terres. La dernière chose dont il se souvint, fut de sa silhouette déambulant telle une âme en peine, la lune donnant un éclat dramatique à sa peau semblant argentée. Se forçant à partir de son côté, la peine dévorant son coeur éteint, les chemins d'Elena et d'Alekseï se séparèrent.



    Aujourd'hui.



    Alekseï traversait la foule de sa démarche souple et rapide, sans même frôler les humains, qui quant à eux attendaient bêtement que les autres avancent, bousculés de tous côtés. Un sourire qui en disait long se fondait sur son visage divin, alors qu'un petit groupe de cinq hommes et femmes lui ordonnaient de s'arrêter. Ils traînaient à quelques mètres derrière lui, mais son ouïe supérieure à la normale lui permettait de les entendre comme s'ils étaient à ses côtés. Alekseï s'empara de sa capuche et dissimula ainsi son visage, ce qui lui permit de mieux se fondre dans la masse. Ce n'était pas vraiment le grand frisson, mais tout de même un bon moyen de se distraire. Alekseï fit mine d'emprunter 'malencontreusement' une ruelle étroite débouchant sur une impasse. Croyant l'avoir pris au piège, les sorciers déboulèrent à toute allure à ses trousses, victorieux. Dommage, c'était désormais Alek qui les tenait entre ses griffes, et fixait donc les règles du jeu. Il se tourna vers eux, un sourire indescriptible gravé sur ses lèvres.


    « Tu es mort, monstre! »


    Alekseï lâcha un rire sarcastique aux mots de la sorcière qui s'approchait déjà, levant sa baguette d'un geste menaçant. Mais c'est qu'elle était spirituelle en plus de cela. Le vampire croisa ses bras, attendant le premier assaut, qui ne su tarder. S'écartant d'un simple pas, le premier sortilège impardonnable passa à quelques centimètres de son avant bras. Ce jeu dura quelques minutes avant que les autres ne finissent par braquer leurs baguettes sur lui. Les sorts fusèrent, alors que - trop rapidement pour leur simple vue -, le vampire se retrouvait derrière eux, rompant la nuque de la première d'un geste machinal, dans lequel perçait la lassitude. Croyaient-ils l'avoir, lui, Alekseï Harrington? Il avait plus de 300 Années d'expérience dans ce domaine, et ce n'était pas ces minables petits magiciens à deux balles qui auraient la joie de danser sur sa carcasse. En quelques minutes, il se débarrassait déjà des trois autres, laissant leurs dépouilles au milieu de la rue, avant de se tourner vers la dernière, qu'il avait simplement blessée. Attrapant ses longues boucles brunes d'une main, il l'attira à lui, l'appuyant contre le mur tandis qu'elle portait une main tremblante à sa baguette. Plus rapide, il s'en empara avant de la casser en deux, et de jeter les morceaux au dessus de son épaule, comme l'on jetterait superstitieusement une poignée de sel.


    « En espérant que cela me porte chance... »


    Après avoir murmuré ces quelques mots dans un souffle à l'oreille de la sorcière, il la mordit doucement tout d'abord, puis plus sauvagement, avant de ralentir la cadence de la succion qu'il exerçait sur son sang, jouant avec elle...

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Elena Baranov

Elena Baranov


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MessageSujet: Re: { I love the way you can't say no [PV]   { I love the way you can't say no [PV] Icon_minipostedMer 12 Nov - 22:50

«That I love you
I have loved you all along
And I miss you
Been far away for far too long
I keep dreaming you'll be with me
and you'll never go
Stop breathing if
I don't see you anymore»


    Est-ce que vous vous êtes déjà demandés si vos rêves pouvaient devenir réalités ? Si ce que vous désiriez le plus au monde peut par le plus grand des hasards se trouver sur votre route. Si vous aviez la chance de réalité une chose que vous aviez de plus en plus de mal à espérer. Comment réagiriez-vous ? Penserez-vous que votre tête vous joue un mauvais tour ou vous jetteriez vous dedans la tête la première. Dans la tête d’Elena, c’était exactement ce qui était en train de se passer. La belle Russe se demandait si c’était son esprit qui lui jouait des tours ou si par le plus grand des hasards ce qui étaient en train de se passer sous ses yeux pouvait-être vrai. Qu’il y avait même une petite chance qu’elle ne rêve pas que devant elle se tenait l’homme qu’elle n’avait jamais oublié. Dans sa tête lui revenait en mémoire tout ce qui c’était passé ses dernières heures.

    **Flash-back**


    La soif, c’était sans doute la seule chose que la douce silhouette qui s’avançait avant dans sa tête. Une soif qu’elle aurait du combler beaucoup plus tôt. Mais la demoiselle n’avait en aucun cas eut envie de sortir pendant le jour surtout avec ses yeux d’un noir encre. Elle se ferait tout de suite remarquer et dans sa petite tête, elle savait ce que ça voulait dire. Si jamais elle se faisait repérer dans la grande Londres par un de ses foutus sorciers, elle subirait sans doute le même sort qu’auparavant. Rien que de repenser à ses années tellement difficiles pour elle. La belle blonde tressaillit rien que de repenser aux milles et une souffrance qu’elle avait du endurer. Bien entendu, devoir attendre de manger lorsqu’on est vampire et que la fin nous tiraille n’est pas des plus faciles. Heureusement que la belle avait derrière elle un bon nombre d’années vampiriques pour pouvoir résister jusqu’au soir. Mais elle avait du quand même prendre quelques bonnes résolutions comme par exemple s’éloigner au plus loin de toute civilisation pour ne pas faire un massacre.

    Les heures étaient passées vraiment lentement pour Elena qui à chaque heure qui passait était de plus en plus assoiffée. Pour détendre un peu ses nerfs, elle trouva comme première technique de mettre ses poings dans ses arbres. Voyant le résultat, elle fut contente d’elle quoiqu’elle aurait quand même bien aimée que sa dure un peu plus longtemps. Et oui avec sa force, elle avait fait de grands dégâts aux arbres en trop peu de temps. Si jamais un écolo passait par ici, il pourrait avoir une crise cardiaque rien q’en vouant les dégâts que venaient de causer Elena. Il se demanderait sûrement qui pourrait causer autant de dégâts et il penserait plus à un ours qu’à Elena. Enfin peut-être que l’écologiste pourrait être en même temps un sorcier et il pourrait se mettre sur la piste d’un vampire mais est-ce qu’un sorcier écologiste ça existe ?

    L’attende se termina enfin quand le soleil fut bas dans l’horizon. Le bel ange se pressa de se rapprocher de Londres, de se rapprocher de son repas de ce soir. Dès que la demoiselle entra dans le centre de ville, elle laissa son nez la guider. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver une très bonne odeur. Bien entendu, des humains, ils y en avaient près d’elle mais elle s’entait une odeur forte de sang. La grande soif qui la tiraillait depuis tantôt l’avait encore plus conduit sur cette piste de sang frais. Cette piste bien fraîche la conduisit dans Baker Place. Autour d’elle, des gens venaient et allaient et elle essayait de se montrer la plus discrète possible, elle ne voulait pas attirer l’attention. Malheureusement, avec ses cheveux blonds tel un champ de blé et sa peau si pale il est dur de ne pas la remarquer même s’il faisait nuit. Après quelques minutes, elle arriva enfin dans une petite ruelle, c’était de la que la si bonne odeur venait. Certes, elle se doutait un peu qu’elle ne devait pas être la seule vampire sur la piste mais si elle fallait qu’elle se batte ce n’était pas un problème. Au contraire cela lui permettrait même d’enlever un peu de cette rancœur qu’elle ressent toujours. Mais il y avait une chose qui était sur c’est qu’en arrivant dans cette ruelle, elle ne s’attendait pas à le revoir. Elle ne pensait pas revoir Alekseï…


    **Fin Flash-back**


    Il y avait à cet instant sur le si doux visage d’Elena une expression des plus troublantes. Et oui, à cet instant lorsqu’elle avait vu le vampire, elle avait premièrement pensé qu’elle rêvait. Et oui, elle se souvenait de toutes ses fois ou elle avait rêvé de son si beau visage, ou elle s’était s’imaginer qu’il lui parlait. Mais lorsqu’elle le vit bouger et surtout s’attaquer à ses sorciers elle sût qu’il était vivant. La deuxième expression que l’on pouvait lire sur son visage était de la peine, elle revoyait dans sa mémoire toute cette souffrance qu’elle avait ressentit quand elle avait du le quitter et qui la poursuit encore. La dernière était une sorte de joie, de pur bonheur de le retrouver, de revoir enfin son unique amour. Dans sa tête pourtant, elle se demandait toujours si ce qu’elle était en train de vivre était réel si elle n’était pas en train de rêver. Elle avait beaucoup de mal à voir cette situation autrement que comme un rêve. Comme son esprit qui lui jouait un tour mais cela semblait pourtant si réel. Le temps semblait aller très lentement dans son esprit comme si chacun des gestes de son vampire allait très doucement. Et puis, elle voulait plus que tout que ce moment dure, elle avait peur qu’après qu’il ait finit de se nourrir et bien il s’en aille comme dans un rêve. Ce fut alors qu’elle sentit quelqu’un arriver derrière elle, une chose est sur c’est qu’il n’était pas un vampire.

    « Sauvez-vous mademoiselle je ne voudrais pas vous faire de mal en essayant de le tuer. »

    Grâce à cette phrase, Elena venait d’apprendre plusieurs choses qui ne lui avait en aucun cas plus. Premièrement, elle savait maintenant que c’était un sorcier et cette nouvelle ne lui plaisait en aucun cas. Elle fut prise d’un sentiment de peur et si le sorcier découvrait qu’elle était aussi un vampire. Mais après ce qu’il dit fit enlever chez Elena toute trace de peur. Premièrement, elle n’avait aucun besoin de se sauver car il ne pourrait pas lui faire de mal. Elle était un vampire et pas une pauvre petite créature. Mais surtout il y avait le mot tuer qu’il avait dit à l’encontre d’Alekseï et qui ne plaisait en aucun cas à la demoiselle. Dans un grand élan de colère, elle prononça cette phrase.

    « Qui te dit que j’ai besoin d’être protégée ?

    D’un coup, elle se retourna vers le sorcier qui n’eut même pas le temps de lever sa baguette. En une seule seconde, elle était sur lui, elle avait faim vraiment faim et puis elle n’allait laisser personne s’en prendre à Alekseï. Bien qu’elle était sur qu’il pourrait tuer sans aucune difficulté ce sorcier. Mais à cette seconde sa faim et cette envie de tuer toute personne qui voudrait faire du mal à l’homme qu’elle a tellement aimé prit le dessus. Ce fut pour la première fois depuis longtemps que la vampire avait une envie folle de meurtre. Ses dents allèrent directement dans le bras du sorcier et elle se dépêchait de lui vider son sang. Lorsqu’elle eut finit, elle se retourna dans sa grâce habituelle et regarda de ses grands yeux sombres le vampire qui se trouvait en face d’elle. Ce fut à la vitesse d’une humaine qu’elle s’avança vers lui comme elle avait peur de rêver comme si chaque pas qui la rapprochait de lui la ramenait à un rêve. Quand elle fut près de lui, elle approcha sa main de son torse comme pour se rassurer qu’elle ne rêvait pas qu’il était bien là. Elle avait son plus beau regard et surtout elle était des plus troublé et surprise de le revoir après tant d’année. Il s’installa un silence, un drôle de silence comme si aucun des deux n’osaient parler. Après quelques minutes, elle se décida enfin à parler.

    « Alekseï c’est bien toi ? Dis-moi que je ne suis pas en train de rêver que tu es bien en face de moi. »
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Alekseï Volturi

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MessageSujet: Re: { I love the way you can't say no [PV]   { I love the way you can't say no [PV] Icon_minipostedMar 18 Nov - 22:02



    I wanted
    I wanted you to stay
    'Cause I needed
    I need to hear you say
    That I love you
    I have loved you all along
    And I forgive you
    For being away for far too long



    La soif n'était pas des plus présentes, et le sang qui s'échappait doucement des veines de la jeune femme n'était pas ce qu'il avait connu de meilleur. Du sang magique pourtant, et c'est sans doute la raison pour laquelle le vampire ne l'avait pas encore achevée. La voir ainsi au supplice alimentait la passion 'légèrement' sadique du Volturi. Absorbé par ce repas de basse qualité, et la torture de la sorcière, il était bien loin de se douter de l'identité de la personne qui approchait... Il n'y prêtait d'ailleurs pas vraiment attention, sentant là qu'il s'agissait d'un être semblable à sa race, et n'ayant donc pas grand chose à craindre. Rares étaient ceux qui commettaient l'erreur fatale de s'attaquer à la famille Harrington, et Alekseï ne se faisait pas de soucis pour sa sécurité à cet instant même. Un nouveau sorcier finit par débouler à toute allure dans la ruelle, avant de ralentir et avancer dans sa direction d'une manière qu'il devait juger terriblement discrète. Mais Alek était plongé dans une sorte de torpeur sans nom, c'était toujours ainsi lorsqu'il buvait le sang d'êtres magiques, comme si son esprit entrait en transe.. Une voix retentit à quelques pas de lui. Cette voix. Il n'en fallait pas plus pour qu'il lâche la sorcière qui n'était désormais plus qu'un morceau de viande froide. Malgré la colère qui grondait dans ses intonations, la voix se révélait mélodieuse et claire, à en faire pleurer tant sa tonalité était parfaite. Un frisson glaça l'échine du vampire. Dans sa vie il n'avait entendu une telle voix qu'une seule fois, et il pouvait désormais poser un nom sur l'autre Vampire de la ruelle...

    Ce fut comme si un torrent d'eau froide se déversait sur lui, comme si ce coeur qui ne battait plus depuis longtemps était agité d'un soubresaut, avant de repartir d'une pulsation rapide, à en faire éclater sa cage thoracique, comme une boule de peine enflant dans sa gorge jusqu'à l'étouffer... Comme si son ventre se tordait, un souffle d'espoir gonflant dans ses entrailles... Le choc fut plus intense que lorsqu'il avait rencontré Gillian, quelques jours plus tôt. Lui qui avait alors crut que la surprise avait atteint son paroxysme, était bien loin de ses peines... Au cours de sa longue existence, une seule personne avait été capable de lui insuffler de telles émotions. Il n'osait pas détourner les yeux vers elle, craignant qu'il ne s'agisse que d'un rêve. Elle achevait le vampire, il pouvait l'entendre, et ressentait sa faim comme si elle avait été la sienne. Ce sentiment, ô combien adoré.. Lui qui croyait l'avoir perdu depuis longtemps, voilà qu'aujourd'hui il lui revenait, et plus fort encore! L'Amour, avec un grand A, celui que les Humains croient connaître pendant leur misérable vie, mais qui n'égalerait jamais celui qu'Alekseï avait toujours porté à sa belle... Il n'en doutait plus à présent, ce sentiment avait toujours été là, bien présent, assoupi au fond de lui même et ne demandant qu'à renaître de ses cendres...
    Alekseï avait fini par en connaître d'autres, malgré ses réticences à l'égard des autres filles, qu'il ne voyait pas. Mais jamais il n'avait ressenti un centième de ce qu'il ressentait à cet instant. La souffrance de la perte avait été terrible, mais la douleur que lui procuraient ces retrouvailles était des plus intenses. Ce n'était pas comme s'il avait pu tout oublier, redevenir le garçon insouciant, fou amoureux de sa compagne... Il avait tellement peur, peur d'être contraint de la quitter de nouveau par les évènements...

    Alekseï sentit son regard, reconnut sa détresse. Il se tourna alors pour lui faire face, ancrant ses yeux dans les siens, sans daigner s'en détacher. Le lien entre eux, si fort, était bel et bien là. Il lisait toutes ses émotions dans son regard, qui semblait le miroir de son âme, à lui, si je puis employer ce terme. Comme si leurs esprits étaient en phase. Et il aimait à croire que c'était le cas. Il ne pensa pas à essuyer les deux minces filets du sang de la sorcière qui coulait de ses lèvres rendues vermeilles par l'émotion. Plus rien ne comptait. Il ne fit pas un seul mouvement lorsqu'elle s'approcha de lui, un peu perdue. Tout ce qu'il aurait voulu dire lui semblait déplacé, après toutes ces décennies, il avait du mal à la reconnaître. Elle avait changé, comme si le temps l'avait rendu plus dure. Il arqua légèrement les sourcils, sentant un flot d'émotions complexes encadrer la fine et gracieuse silhouette qui allait à sa rencontre. Il s'était passé quelque chose.. Quelque chose de terrible. Et il ne savait pas quoi. Elena avait changé, il lui était arrivé quelque chose, et il avait été absent. Incapable de l'aider. Cela lui tomba dessus comme une évidence. Lui qui avait cru qu'elle ne lui reviendrait jamais... En lisant un brin de désespoir dans sa seconde phrase, il comprit que ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas voulu... Mais parce qu'elle n'avait pas pu. Le coeur rongé par les remords, sa peau sembla le brûler à l'endroit où Elena posa sa main. Il avait envie de la serrer contre lui, de l'embrasser à n'en plus finir, mais il restait pétrifié par ses mots. Enfin, Alekseï se secoua, une bouffée d'adrénaline animant son regard.


    « Elena... »


    Sa voix était plus rauque que d'ordinaire, comme si les mots refusaient de sortir. Il s'empara avec douceurs de ses mains, et la rapprocha de lui avec tendresse.


    « Je ne te quitterai plus.. »


    Et comme pour celer cette promesse, il joignit ses lèvres aux siennes, exprimant dans un baiser tout ce qu'il gardait pour lui depuis leur séparation. Il l'entoura de ses bras, la serrant contre lui, ayant toutes les peines du monde à croire que c'était réel.


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Elena Baranov

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MessageSujet: Re: { I love the way you can't say no [PV]   { I love the way you can't say no [PV] Icon_minipostedSam 22 Nov - 12:18

« Don’t leave me
I need you
Cause I love you
»


    Etait-ce un rêve ou la réalité ? Aucune idée, l’esprit de la jeune femme était des plus brouillés. Pourquoi ? Et bien parce que ce qui était en train de se produire devant ses yeux l’amenait dans un autre monde. Ou plutôt partait t-elle dans une autre époque ? Difficile à dire mais il y avait dans cette situation quelque chose qui la ramenait à son passé. Son tendre passé qui lui semblait si lointain et puis à cette époque, elle n’était pas là même. Et oui, elle était encore tout entière, la demoiselle riait et s’amusait car elle avait tout ce dont elle avait rêvé. Malheureusement, ce n’était plus le cas aujourd’hui, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Une âme en peine qui cherchait désespérément à se faire une place dans ce monde, ce qui n’est pas des plus facile pour un vampire. Les émotions que l’on pouvait lire sur son tendre visage étaient complexes et mélangées. Et oui, au premier abord, on pouvait voir cet étonnement du à la situation mais en même temps, il y avait cette si grand envie qui l’avait poussé à s’avancer, s’avancer vers un rêve. Pour elle, cela ne pouvait être rien d’autre qu’un tendre rêve dont elle était l’auteur, comment ne pas penser autrement. Comment pourrait-elle s’imaginer être autre part que dans l’un de ses rêves en ayant devant elle l’homme de sa vie. Cela faisait tellement longtemps qu’elle attendait son retour, une occasion de le revoir de se retrouver près de lui. Si elle avait encore était une humaine, elle se serait pincer jusqu’au sang pour être sur de ne pas rêver. Rêver, c’était une chose dont elle ne se sentait même plus capable. Mais la situation était terrible, et oui revoir Alekseï devant elle ne pouvait être qu’un rêve. Un rêve dont elle voudrait ne jamais se réveiller. Si elle avait pu, elle aurait fait le veux de devenir une belle aux bois dormant, vivre à jamais se rêve qui lui semblait si merveilleux.

    La raison principale pour laquelle, elle avait mis sa main si douce sur sa peau pour rendre la situation beaucoup plus réaliste. La réalité, voilà ce qu’elle désirait, être sur de ne pas rêver. Que si elle le touchait, il ne partirait pas en mille et un morceau, elle espérait plus que tout qu’il ne s’envole pas. Alors lorsqu’elle mit sa main sur son cœur tout doucement, le temps devait passer très lentement, se presser serait le faire partir pour elle. Alors que ne fut pas son étonnement lorsqu’elle le toucha et qu’il ne s’envola pas. Une chose des plus étranges venait de se passer, lorsqu’elle avait mit sa main sur son tendre cœur, il y avait eut comme des petits frissons lorsque la paume de sa main rencontra la peau si pâle et pourtant si tendre de son vampire. A cet instant, il se passa quelque chose de bizarre, elle crut enfin à ce qu’elle voyait, ce n’était plus un rêve du moins, il paressait bien plus réel. Ce fut aussi à ce moment qu’elle vit le filet de sang qui se trouvait près de sa lèvre. Si elle avait été l’autre Elena, celle qu’elle était autrefois quand le temps était beau et qu’elle massacrait des familles en Russie, elle l’aurait embrassé directement. Là, elle restait là, le regardant du plus profonds des yeux et en un regard, elle sût que ce n’était pas un rêve. Il la regardait d’une manière que seule le vrai Alekseï pas une image ou une illusion pouvait faire. Son tendre compagnon avait toujours eu ce don de savoir ce qu’elle ressentait et elle l’avait aussi en retour c’était la connexion d’esprit, comme s’ils étaient des âmes sœurs. Mais c’était ce qu’ils étaient avant. Maintenant qui avait-il ? Et bien de la peine et de la douleur. C’était ce que ressentait Elena, elle était contente de le revoir et même plus, c’était comme si on lui avait offert le sang le plus parfait de toute la terre. Mais il y avait entre cette chose cassée qui l’avait rendue tellement différente et elle se demandait si son cœur pourrait de nouveau battre. Et puis dans sa tête, elle revivait toute cette douleur qu’elle avait ressentit après son départ, toute cette souffrance qui accumulée avec ce qu’elle avait vécu l’avait rendue différente. Une différence qui ne lui allait pas, on pouvait voir qu’elle avait changé rien qu’à son apparence, elle était certes toujours aussi magnifique. Mais pour un œil averti comme Alekseï on pouvait remarquer une différence rien que dans les paroles ou dans l’expression du visage. Une personne perdue dans un monde étrange voilà ce qu’elle était.

    Lorsqu’elle l’entendit l’appeler, elle tressaillit comme si cela faisait bien trop longtemps qu’elle attendait qu’il prononce ses mots. Cela lui faisait tellement de bien de l’entendre dire son nom et puis cela voulait dire qu’il se souvenait d’elle. Ils s’étaient jurer de s’aimer éternellement mais plus de 150 ans loin de l’autre aurait peut-être pu changer les sentiments du jeune home. Il était là, tellement près de lui qu’elle pouvait le regarder dans ses tendres prunelles rien qu’en levant la tête. Son cœur, réagissait bizarrement comme si quelque chose l’empêchait de fonctionner tout à fait correctement alors qu’elle tout ce qu’elle voulait c’était se trouver à jamais avec lui, ne plus jamais ressentir la douleur d’être séparer de lui. Vivre éternellement à ses côtés, voir le temps passer à la vitesse de la lumière car avec lui, elle se sentait bien. Il y avait toujours pourtant sur son visage cette expression de douleur qui ne semblait pas s’en aller, la raison, elle ne le connaissait pas. Elle espérait qu’avec son aide, cela changerait, que la douleur d’avoir du le quitter, d’avoir peur qu’il reparte ou de revivre la torture, s’en irait d’un coup.


    « Promet-le moi, je ne pourrais en aucun cas supporter que tu t’en ailles à nouveau. »

    Le tendre baiser que lui donna Alekseï lui fit tellement de bien, sentir ses lèvres contre les siennes était l’une des plus belles choses qui lui étaient arriver depuis 150 ans. Elle avait oublié à quel point cela lui faisait du bien, combien, elle aimait pouvoir se serrer contre lui, être dans ses bras. Elle avait oublié peu à peu le tout qu’ils avaient formé est-ce qu’il pourrait renaître ? Elle l’espérait car rien ne pourrait lui faire plus plaisir. Le baiser dura longtemps car n’ayant pas besoin de respirer aucune raison de s’arrêter, elle ne voulait pas que ça s’arrête, elle voulait l’aimer à jamais. La regardant de ses tendres prunelles lui dit.

    « Je t’aime Alek, pour toujours et à jamais. Ne me fait plus partir loin de toi. Je n’ai déjà pas supporté la première fois alors maintenant ça serait encore pire. »

    Elle l’embrassa une seconde fois avant de continuer par une phrase reflétant la douleur qu’elle avait ressentit toutes ses années.

    « J’ai besoin de toi.. »
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Alekseï Volturi

Alekseï Volturi


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MessageSujet: Re: { I love the way you can't say no [PV]   { I love the way you can't say no [PV] Icon_minipostedLun 1 Déc - 22:44



    So i'll love whatever you become,
    And forget the reckless things we've done,
    I think our lives have just begun.



    Le fantôme de ce qu'elle avait été, de ce qu'elle était restée. Une version délavée de son tempérament de feu, de son insouciance. Elle avait mûri, grandi dans ce monde qui fut un temps bien trop petit pour elle. Alek lui avait souvent dit qu'il ne lui survivrait pas, qu'il ne continuerait pas sans elle, lorsque son coeur lui hurlerait chaque jour à quel point le gouffre de son absence se creusait. Alekseï se souvenait avoir pensé à cela, il y a fort longtemps, lorsque ses rires, sa voix et ses caresses étaient un luxe qu'il côtoyait tout au long de ses journées. A ce moment là, il n'avait jamais pensé que tout prendrait fin aussi brutalement, sans qu'il n'ait le temps de lui dire au revoir comme il l'aurait souhaité. Quand bien même il aurait voulu lui dire au revoir... Ce qu'il aurait aimé être un peu égoïste, la serrer contre lui une fois de plus, couvrir chaque parcelle de son corps de baisers. Mais rien. Lorsqu'il y repensait, seule son image s'éloignant lui revenait en mémoire, et il sombrait alors dans le noir, seul et abattu. Il avait vécu toutes ces années avec des poussières d'elle, les souvenirs, voilà tout ce qui lui était resté. Entouré et pourtant si seul, apprenant à aimer cette souffrance autant qu'il l'avait aimé, elle, Elena, la seule qui avait redonné un tant soi peu d'humanité à ce prédateur sanguinaire qu'il était devenu. Les femmes qui avaient partagé ses nuits, n'étaient que de vagues ombres sans couleurs, et jamais aucune ne l'avaient troublé. Seuls les frôlements de sa peau sur celle de sa belle auraient pu lui redonner la force de se relever de sa lente agonie.

    « Je t'en donne ma parole, mon ange. »

    Il avait répondu avec une telle sincérité que sa voix était de nouveau aussi affirmée que coutume. Révolu le temps où il éludait ses questions au lieu de répondre franchement. Il avait cru la protéger; oui, il avait eu la naïveté de croire que moins elle en saurait à propos de ce qui leur arriverait s'ils étaient capturés par des sorciers, plus elle serait en sécurité. Il ne doutait pas qu'elle avait dû comprendre dès le départ l'enjeu de sa fuite. Mais il avait eu peur. Peur qu'en exprimant avec des mots l'horreur que subissaient les vampires livrés aux mains des sorciers, elle ne souhaite revenir en Russie, pour s'assurer qu'il ne lui était rien arrivé. Il s'était trompé sur toute la ligne. Son instinct ne l'avait jamais trompé depuis sa transformation, du moins, c'est ce qu'il avait cru. Pourtant, la faille de son raisonnement était là, juste sous ses yeux, comme s'il avait refusé de la voir depuis toutes ces années. Et mettre le doigt dessus avait allumé un brasier au fond de ses entrailles, lui infligeant une douleur inégalable. Ses tripes, sa rage, sa douleur. Le feu de sa détresse semblait se consumer dans ses yeux, ses prunelles d'un or pâle suite à son repas virant peu à peu au rouge sang. Comme lorsqu'il avait soif, terriblement soif, à défaut de devenir noir comme l'encre, ils arboraient désormais une teinte bien plus intrigante. Voilant sa vision de reflets rougeâtres, il ne comprit pas tout de suite la raison de ce revirement d'humeur. Il n'avait ressenti cette émotion que si rarement dans sa longue éternité qu'il en avait oublié la sensation mordante qu'elle infligeait. Le baiser qu'elle lui donna avait une valeur dramatique non estimée, et il le prolongea avec une passion proche du désespoir.

    Les mots d'Elena l'avait déchiré, littéralement. Anéanti et vulnérable face à ce désarroi, face à cette souffrance, il plaça enfin un nom sur ce sentiment qui le submergeait. La peine. Mais les vampires ne pleuraient pas, pas de vraies larmes tout du moins, cela était très rare. Mais les yeux d'Alekseï pleuraient la douleur de son ange damné, en silence et sans qu'aucune larme salée ne dévale ses joues au teint d'albâtre. C'était bien mieux ainsi, qu'elle ne voit pas quel chagrin s'emparait peu à peu de son coeur, qu'il reste l'être sûr de lui et à la volonté de fer qu'elle avait connu. Il ne voulait pas se laisser aller devant elle, et ses yeux se mirent à fuir les siens. Miroirs de son fragment d'âme en sa présence, ils étaient la seule partie de lui le trahissant. Son visage s'était fermé, un masque glacial emprisonnant ses traits, tandis que son flot d'émotion éclatait dans son regard de sang. Combien de fois au juste avait il espéré qu'elle n'apparaisse sur le seuil de sa porte, et que sa voix ne lui réponde lors de ses instants d'égarement... Moralement, il tombait. Alek tenta de se ressaisir, et fixa son regard sur ses paumes ivoire. Il aurait voulu l'aider, réparer ses ailes brisées, mais il ne comprenait pas. Inconsciemment, il ne le voulait pas, de peur que ses craintes n'aient été réelles. Il prit pourtant la parole, replongeant son regard dans le sien.


    « Que t'est-il arrivé... Elena... »

    Minable. Tel était le mot qu'Alekseï se serait attribué à cet instant. Ses questions mouraient au bord de ses lèvres, toutes lui paraissant trop emplies de sous entendus. Il ne remettait pas en cause la confiance qu'il avait en elle. Mais quelque chose lui disait qu'elle ne l'avait pas écouté, ce fameux soir.
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