Charlotte Leonhart ~† I'm not a Sweet Lady, you know ? †~
Nombre de messages : 67 Age : 36 Citation : What doesn't kill me... will probably kill you. Mood : Thirsty AD Song. : For Whom The Bell Tolls ~ Metallica Date d'inscription : 14/11/2008
Behind Your Soul. Age de Votre Perso.: 20 ans RelationShips: Puissance.: (90/100)
| Sujet: ~† La nuit, tous les chats sont gris... †~ [Pv Akira] Mer 10 Déc - 3:08 | |
| ~† Un peu moins de deux semaines. Cela faisait à présent un peu moins de deux semaines que Charlotte Leonhart était une vampire. Et elle adorait sa nouvelle vie... Oh, Merlin oui, elle l'adorait. Elle était infiniment mieux que la précédente... Malgré qu'elle doive ôter la vie à de pauvres innocents pour apaiser le feu qui lui dévastait la gorge ? Oui. Charlotte n'avait pas de remords, ni de regrets. Ou si peu... La seule chose qui était susceptible de la chagriner était de ne pas avoir revu ses trois amours de collège. Hormis cela, peu de choses pouvaient l'atteindre... Ses parents ? Elle les aimait, certes oui, mais elle n'avait jamais été excessivement proche d'eux. Elle irait peut-être leur rendre visite, quand elle serait plus... docile. Son mariage avorté ? Non, cela non plus ne lui arrachait pas une once de regrets. De même qu'elle ne se torturait pas l'esprit en se disant qu'elle les avait tué, tous les deux, son ex-futur mari et sa maîtresse. Si elle commençait à s'inquiéter des personnes auxquelles elle allait devoir ôter la vie pour "vivre", autant arrêter là tout de suite... Alors, oui, elle était encore humaine quand elle avait tué pour la première fois. Et non, cela ne lui faisait ni chaud ni froid... Ils l'avaient cherché, tous les deux. Ils avaient tenté le diable, et l'avait trouvé, cela s'arrêtait là.
Le soleil non plus, ne lui manquait pas. Chose étrange pour une jeune femme qui avait pourtant vécu vingt années en Australie... Mais c'était ainsi. Il fallait croire qu'elle avait une aptitude à supporter la grisaille londonienne dans les gênes. Car après tout, c'était ici, dans cette ville, qu'elle était née... Enfin, soleil, nuages, cela n'avait plus vraiment d'importance puisque la jeune brune ne sortait pratiquement plus que de nuit... Et cela non plus, ne la dérangeait pas. Mais elle n'avait jamais été de ceux qui ont peur du noir. Alors, maintenant que ses yeux de vampires voyaient aussi bien de jour que de nuit, cela la dérangeait encore moins de sortir lorsque le soleil s'était couché. Elle préférait, même. Elle n'avait après tout pas plus de quelques jours, depuis sa renaissance. Elle était sortie une fois, alors que d'épais nuages sombres obscurcissaient le ciel, en pleine journée. Elle n'avait pas brûlée vive, non. Elle n'avait pas non plus vu des plaques noirâtres lui apparaître sur tout le corps. Rien de tout cela. Cependant, en revenant de sa petite promenade, elle s'était sentie affaiblie. Et elle détestait ce sentiment... Se sentir aussi frêle qu'une poupée de porcelaine lorsque l'on sait avoir une force hors du commun. C'était insupportable et particulièrement dérangeant. Elle n'aimait pas, non.
Cape noir et capuche sur la tête. Comme ce soir. Chaque fois qu'elle sortait, elle avait l'air d'une ombre. Ce n'était pas parce qu'elle avait froid, Merlin non, elle aurait même pu sortir nue dans la neige, elle n'aurait rien senti. C'était simplement que sa grande capuche lui permettait de cacher ses yeux, et, par là-même, leur couleur. Ses pupilles s'étaient teintées d'un rouge vif assez impressionnant et qui aurait pu coller un frisson au plus doué des Aurors... Elle avait essayé, une fois, d'en modifier la couleur. Baguette magique. Charlotte était une sorcière, avant. Avant. Avant car elle s'était rendue compte qu'elle avait perdu tout pouvoir magique... Sa baguette ne lui obéissait plus, même pour des sorts qu'un premier année était capable de lancer. De même, son balai magique ne réagissait pas plus qu'une simple branche de bois lorsqu'elle tendait la main au-dessus de lui. Pas d'effet non plus lorsqu'elle l'enjambait et tapait du pied. Alors elle s'était faite à l'idée : elle n'était plus une sorcière. Même s'il allait lui être difficile de s'adapter et de ne plus utiliser sans cesse la magie, elle ne regrettait pas. Dame Nature n'appréciait certainement pas qu'un corps contienne trop de pouvoir. C'était vampire, ou sorcier, mais pas les deux. Soit... Charlotte ne pensait pas avoir perdu au change.
Cependant, les tentatives de magie, les excursions à l'extérieur et la découverte de sa nouvelle condition n'était qu'une infime portion de ce qu'était sa nouvelle vie... En effet, elle passait une grande partie de son temps en compagnie de celui qui avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui, qui l'avait fait renaître et retrouver une ancienne facette de ce qu'elle avait été. James. C'était lui qui l'avait transformée, qui avait fait d'elle une vampire, et elle ne l'en remercierait jamais assez - même si elle s'y attelait... Ils se voyaient régulièrement. Très régulièrement. James passait à peu près un jour sur deux, pour voir si elle se nourrissait bien, comment elle supportait sa nouvelle condition... Mais aussi juste pour la voir, et elle ne manquait pas de le remercier, à nouveau. Leur relation était... "bestial". Du désir, de la violence, et du plaisir. Tout était charnel, il n'y avait pas de sentiment. Et cela lui allait très bien comme cela... Elle avait banni le vocabulaire amoureux pour une durée indéterminée. Une petite chose, cependant, l'avait chiffonnée et l'avait laissée perplexe... †~
¤~¤ James tapota la boîte rectangulaire avec un petit sourire satisfait. Le velours glissait sous ses doigts de pierre, et il savait que sa surprise l'y attendait sagement.
« Charlotte ? »
Un léger bruit lui répondit, et il s'orienta en fonction. Elle était là, toujours aussi superbe. Il avait vraiment créé une merveille de beauté. Il s'accorda quelques secondes pour l'admirer, puis elle tourna la tête vers lui de façon intriguée.
" Oui ? "
Silencieux, l'Immortel fit trois pas pour s'asseoir à côté d'elle. Elle le regardait, avec ses iris toujours aussi ensanglantés. Dans quelques semaines, et après de bons repas, ils recouvriraient leur couleur initiale. Heureusement parce que le carmin le mettait un peu mal à l'aise... Ce regard toujours affamé, sanguinaire... James sourit, levant la main pour caresser la nuque de sa progéniture vampirique.
« Tu es en beauté ce soir. »
Sans attendre de réponse, il se pencha et embrassa soudainement la jeune femme, avec un désir toujours aussi palpable que les premiers jours. Elle lui répondit, de manière absente toutefois parce qu'elle sentait qu'il lui cachait quelque chose. Elle le repoussa avec un air interrogateur.
« Tu gâches ma surprise... » fit-il avec une moue boudeuse.
Il s'écarta d'elle, et sortit la boîte rectangulaire et la lui posa entre les mains. Lorsqu'elle l'ouvrit, le saphir gros comme le pouce étincela à la lumière des lampes. Entouré d'une myriade de diamants, il semblait être le centre d'une fleur.
Cinq petites colonnes de pierre transparentes descendaient, telle une fine pluie. Le collier en lui-même était aussi fait avec des diamants. Un véritable bijou de richesse. Tandis que Charlotte le regardait, interloquée, James lui susurra quelques mots à l'oreille :
« Et il t'ira encore mieux lorsque tes yeux seront redevenus bleus. »
"... Pourquoi ce collier ? " « Faut-il toujours une raison ? » " Non. Mais il est rare qu'il n'y en ait pas une. Un cadeau cache souvent quelque chose. " « Je suis unique, tout ce que je fais peut être qualifié de rare. Je n'aurais jamais imaginé que tu puisses être aussi curieuse... » " Et moi que tu sois aussi prétentieux. "
James avait éclaté de rire face au sourire amusé et moqueur de sa progéniture vampirique. ¤~¤
~† Il lui avait offert le bijou quelques jours plus tôt, et elle n'en savait toujours pas la raison... Elle n'avait pas abandonné la partie, non. Loin de là... Charlotte n'était pas ainsi. Lorsqu'elle avait quelque chose en tête, elle ne l'avait pas ailleurs... Mais, après tout, elle avait l'éternité pour le découvrir... Alors, plutôt que de retourner la question dans tous les sens, elle avait décidé de juste profiter de ce somptueux collier, et les pourquoi du comment, elle verrait cela plus tard... Cela lui avait au moins permit de répondre à l'une de ses questions : oui, son bleu déroutant reviendrait dans ses pupilles... Quand, c'était autre chose, mais il reviendrait, et c'était une bonne chose. Pour l'heure, le saphir ornait son cou pâle. Il valait peut-être une fortune. Non. Rectification. Il valait une fortune. C'était de vrais diamants qui entouraient la pierre précieuse. Cela l'avait d'ailleurs un peu gênée au début... Même en dévalisant son compte à Gringotts, elle n'aurait pas eu les moyens de se payer une merveille pareille. Mais, comme je l'ai dit, Charlotte n'était pas une femme à remords... Alors, elle avait juste décidé de le porter. Cela aurait été dommage de le laisser cacher dans son écrin...
Le collier autour du cou, la jeune brune sortit de son hôtel. Il faisait nuit noire. Elle portait un simple pantalon de tissu noir, une débardeur aussi rouge que ses yeux, et sa cape noire, ainsi que la capuche qui cachait son regard. Elle avait faim. Et puis elle s'ennuyait, dans sa grande chambre d'hôtel. Alors, une petite chasse ne serait pas de refus... La chasse... Elle en avait déjà fait plusieurs avec James, depuis ces deux semaines. Et elle aimait vraiment cela... Capuche sur la tête, la jeune vampire passa dans une rue peuplée de Londres. Ses yeux se teintèrent de noir, à entendre tous ces cœurs battre, toutes ces veines pulser. A sentir tout ce sang couler dans le corps de tous ces humains... Elle ne résista d'ailleurs pas... Avec une rapidité extrême, elle entraîna dans une ruelle sombre le premier inconnu qu'elle croisa, et le vida de son sang. Elle reprit son chemin, laissant là la dépouille, et laissa ses pieds la guider où ils le souhaitaient. Après plusieurs minutes, elle arriva devant les barrières d'un parc. Encore ouvert, mais il fermerait certainement d'ici une heure ou deux. Cela lui laissait le temps de s'amuser... Aussi gracieuse et souple qu'un chat, Charlotte bondit et se mit à courir légèrement sur les pics qui hérissaient la barrière du parc. Plus silencieuse qu'une ombre, elle s'arrêta finalement à l'abri des feuilles d'un arbre et attendit là, perchée sur le haut de cette clôture, à attendre qu'un coeur ne se fasse entendre... †~ | |
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