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| A peine dix minutes de tranquillité - PV Laureline - | |
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Invité Invité
| Sujet: A peine dix minutes de tranquillité - PV Laureline - Lun 18 Aoû - 22:08 | |
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Sunshine R. Wylde s'était mis à dos la famille Harrington ainsi que, peut-être, le reste des vampires. Elle se serait bécotée avec le grand et méchant Noah. Mais ce n'était que des rumeurs cependant une chose était sûre. Ils s'étaient embrassés. Cette embrassade avait eu lieu lors du bal masqué et ce n'était pas Sunny qui était venu l’embrasser, mais le contraire. Elle ne l'avait pas repoussé au contraire et quelques secondes après se baiser ils avaient disparu de la salle pour réapparaître quelques minutes plus tard. A peine Noah était-il revenu qu'il avait dit à toute la famille Harrington de se replier ce qu'ils avaient fait comme de bons petits soldats...
Depuis le fameux bal, Sunshine devait supporter les regards et les chuchotements qu'elle ressentait quand elle passait devant certains élèves. Ceux qui se montraient les plus horribles étaient les jeunes filles qui l'insultaient pour avoir embrassé Noah. Comme s'il leurs appartenait, mais elles se prennent pour qui celle-là ? C'était la question que la jeune Gryffondor se posait à chaque fois qu'une remarque se faisait sentir. Mais elle chassait, du moins en surface, la remarque de son esprit et passait son chemin...
Ce jour-là il n'y avait pas cours. La plupart des élèves avaient décidé de prendre du bon temps, certains iraient dans les villes voisines d'autres resteraient à Poudlard pour profiter de leur temps libre. Les cours n'avaient pas encore commencé, ce qui faisait la joie de beaucoup d'élèves. Mais Sunshine s'ennuyait quand il n'y avait pas de travail. Elle avait décidé de se détendre ou du moins d'essayer. La jeune femme commença d'abord par une partie d'échec avec une amie près du lac puis elle s'était mise à lire une biographie datant du XIV ème siècle. Sa définition de détente était un peut spéciale. Cependant, la jeune femme fut légèrement perturber dans sa lecture. Une de ses amies était venue s'asseoir près d'elle et commença un long monologue sur la tristesse de l'amour. Sunshine essaya de ne pas rire devant le discourt de son amie, ce discourt elle le connaissait par coeur. Car son amie tombait presque tous les jours amoureuse et à chaque fois elle ressortait le même monologue sur la tristesse de l'amour. Alors, Sunshine resta stoïque attendant la fin du monologue de son amie. Elle regardait devant elle, le lac était si calme puis quelques secondes plus tard un petit groupe de personne passa devant. Quelques membres de la famille Harrington dont Noah, le regard de la jeune Wylde se croisa avec celui du chef de la famille. Puis, pour ne pas se faire remarquer, la jeune femme tourna la tête vers son amie qui n'avait toujours pas remarqué qu'elle n'en avait rien à faire. Puis cinq minutes plus tard l'amie de Sunshine eut fini. Alors, la jeune Wylde la rassura puis se leva et quitta le lac pour allait à la bibliothèque.
Là-bas elle savait que personne ne viendrait la déranger ou du moins c'est ce qu'elle pensait. La jeune femme atteignit la bibliothèque après quelques minutes de marche. Elle entra sans un bruit et alla s'assoira près des livres anciens, le rayon le moins fréquenter. Elle s'assit sur une chaise qui se trouvait en face d'une table où personne ne se trouvait. La jeune femme jeta un coup d'oeil autour d'elle, personne qu'elle connaissait elle sera tranquille. Alors, elle se replongea dans la lecture de son livre. Mais à peine dix minutes plus tard elle fut interrompue par une voix qui lui était inconnue ...
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| Sujet: Re: A peine dix minutes de tranquillité - PV Laureline - Mar 19 Aoû - 2:42 | |
| « Sunshine Wylde, n’est ce pas ? » Susurra Laureline, accostée à la table voisine.
Ah ah. La voilà, cette petite peste de sorcière qui avait peuplé son avant-midi de toutes ces conversations irritantes à la limite du possible. Sunshine par-ci, Sunny par-là. Le Grand Noah Harrighton en bonus parfois. Et elle dans tout ça ? Laur’ s’avéra être les oreilles de tout ce massacre auditif. "Oui. Oui. J’imagine. " fut sa réponse la plus courante lorsqu’on lui demanda son avis. En fait, qu’ils auraient du cacher leur relation semblait l’un des avis principaux. Laureline et sa race en savaient plus que les autres sur ce point de vue et les raisons qui auraient du les y pousser, mais la serpentard s’était pourtant contentée d’une réponse évasive à tous ces remue-ménages. Mais à vrai dire, celle-ci ne désirait juste pas spécialement que ces humains aient un autre scoop pour peupler leurs horripilants sujets de conversations. Sinon, dans une autre situation telle que celle-ci, les "Savez-vous que..? " et les "Non, raconte ! " auraient eu une autre répartie que celle dont ils s’auraient attendu, et de loin. La serpentard y aurait veillé, appréciant par-dessus le fait d’être au centre de tout – lorsque ça ne compromet pas sa routine bien évidemment.
Un vampire s’entichant de sa proie. Pour quiconque immortel ne comptant pas de sorciers parmi ses amis, ou du moins parmi ses connaissances positives, c’était tout, sauf naturel. Toutefois, Laure pouvait comprendre. Malgré qu’elle ne puisse supporter en photo quelques-uns, d’autres relations humaines lui apparaissaient comme salutaires à son humeur, et ces mortels n’étaient pas essentiellement des souffre-douleurs. Cette Stacey qu’elle avait visité à l’infirmerie hier, elle était intéressante. Naïve comme se doivent d’être les amis d’anciens assassins, et assez bavarde pour remplir le silence de la quatuor centenaire. Celle-ci l’appréciait d’ailleurs pour ces traits de caractères jovials, et cette aptitude qu’avait cette poufsouffle à ne jamais rien faire comme les autres. Lorsqu’on a vécu tant de décennies et de siècles, certaines réactions singulières commencent à nous apparaître communes, mais cette inusitée dans la vie de Laure devenait l’exception; elle était tout, sauf ça. Puis, il y avait Isaac Brewen, même maison et même année où on l’avait placée, elle. Ce serpentard, c’était elle, son obstination, sa capacité à manipuler les gens, et son intelligence par-dessus le marché. En somme, il se trouvait être le reflet de la vampire, en masculin. Après toutes ses qualités ? Comment aurait-elle pu ne pas l’aimer de la manière dont, elle, elle s’aime ?
Ainsi, ces deux sorciers possédaient sans le savoir le statut privilégié de protégés-de-Laureline, qui ne se garde surtout pas de leur fournir une opinion lorsqu’ils décident de se montrer indécis ou de jouer les grandes sœurs de quatre siècles dans les durs moments. Mais, avec l’histoire de l’embrassade du bal en prime, on pouvait conclure sans doute de mentir que ce Noah Harrighton comptait faire de cette frêle humaine plus qu’une simple "amie" ou "protégée". Pauvre petite d’ailleurs, puisque ce vampire millénaire avait des alliés, et des ennemis en contrepartie. Des ennemis qui ne se garderaient pas de se servir de la Sunshine pour atteindre cet intangible, intangible tenant en ses mains les cartes de pouvoirs de la plus puissante famille vampirique et sur ses épaules, le poids de la jalousie du reste du globe.
D’ailleurs, c’est le fait que ce perfide personnage gagna, non seulement le cœur de la jeune fille, mais en tomba amoureux, qui fascina la jolie vampire au point qu’elle s’adresse à la principale concernée du cercle vicieux. Lorsque Laure se questionnait, elle voulait des réponses dans l’immédiat, mais, elle devait avouer que cette rencontre à la bibliothèque n’était pas prévue dans son plan. Cependant, lorsqu’on approfondissait, il semblait raisonnable qu’elle aussi s’y ait exilée pour un peu de calme. Après tout, les mauvais racontars ne se contentent pas juste de déchirer les oreilles. La plupart du temps, lorsqu’ils proviennent de personnes connues ou appréciées, ils fendent le cœur en prime. Mais juste chez les humains ! Évidemment. |
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| Sujet: Re: A peine dix minutes de tranquillité - PV Laureline - Jeu 21 Aoû - 16:29 | |
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Sunny écouta, avec grande attention, la voix qui venait de l'interrompre dans sa lecture. Quand la voix se stoppa Sunshine, avec grand soin, déposa le livre sur la table. Elle n'avait pas reconnu cette voix et cela l'inquiétait légèrement, mais elle réussit à le garder pour elle. La jeune femme avait appris à s'habituer aux gens qui l'appelaient sans la connaître. Il lui était arrivé de répondre, mais parfois elle n'en prenait pas la peine. Cette fois-ci elle décida de faire quelque chose, si cette personne l'avait interrompu ce n'était pas pour rien. Sinon elle trouverait l'intervention de cette personne inutile et encombrante.
Sunshine leva la tête avant de la tourner vers la personne qui l'avait tiré de sa lecture. Un léger sourire ce format sur ses lèvres, lui donnant un air polit et gentille. Il faut bien l'avouer, ce sourire était totalement faux, mais cela ne se voyait guerre. La jeune femme maîtrisait parfaitement le mensonge et la « fausseté ». Elle utilisait ce genre de comportement pour se protéger, elle ne voulait pas que les gens sachent ce qu'elle ressentait. C'était plus simple ainsi et comme ça les gens ne s'attardaient pas à savoir comment elle allait puisqu'elle arborait toujours un visage gentil et joyeux.
Alors, d'une voix gentille et posée elle dit : -Bonjour. Sunshine Wylde c'est bien moi. Que puis-je pour vous ? Une fois sa phrase finit, la jeune femme réaffichât le sourire qu'elle portait quelques secondes avant. Très polie dans ses paroles, elle parlait à la deuxième personne du pluriel puisqu'elle ne connaissait pas son « interlocutrice ».
En attendant la réponse de Laureline, la jeune Wylde ferma avec une grande précaution l'ouvrage qu'elle lisait, mais juste avant de le faire elle mémorisa le numéro de la page. A ce même moment quelques regards se posèrent sur elle. La jeune femme avait du aussi s'habituer aux regards. Certains étaient discrets, mais d'autre ne l'était pas. Un court instant après, un petit groupe de fille, à peu près cinq, se mirent à chuchoter. Et les seuls mots que Sunshine put entendre furent « oui, s'est bien elle », « Gryffondor », « Noah Harrington », « le bal » et « se sont embrassés ». La jeune rouge et or ne prit même pas la peine de voir qui était ses filles. De toute façon elle n'aurait jamais les moyens de les faire se stopper et si elle allait les voir ce serait peut-être pire. Alors, elle décida de ne rien faire et se força à ne pas lâcher de soupir.
Elle n'aimait pas être dans ce genre de position : être au centre des conversations, entendre des chuchotements à son sujet, se sentir observé ou bien montrer du doigt. Elle préférait, de loin, être dans l'anonymat. C'est-à-dire que personne ne la connaisse et que les gens ne lui prêtent pas d'importance, mais ce n'était pas le cas. Sunshine se mit à se demander ce que pouvait bien lui vouloir cette jeune femme. Elle l'avait aperçu quelquefois en dehors du château et le plus souvent s'était avec des Harrington. Sunny la voyait bien comme étant élève dans la maison Serpentard. Enfin ce n'était qu'une simple sensation, rien de plus.
Mademoiselle Wylde posa ses deux mains sur la table et commença à faire des petits bruits en claquant ses ongles sur le bois. Elle avait besoin de faire quelque chose, elle ne pouvait pas rester stoïque à attendre. Le bruit créait par le claquement de ses ongles était un bruit infime, mais légèrement énervant à la longue. Au bout de quelques secondes elle se stoppa pour éviter que quelqu’un vienne la voir et lui demande de stopper immédiatement ce bruit parasite. A peine avait elle arrêt de claquer ses ongles qu'elle posa ses mains sur ses deux cuisses et commença à faire des vas et viens.
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