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| Cadence Hollander - Construction. | |
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Invité Invité
| Sujet: Cadence Hollander - Construction. Mar 22 Juil - 16:30 | |
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{ Prelude
Nom & Prénom: « Hollander, un nom porté depuis des générations, mais jamais assez respecté aux yeux de ceux qui le portaient. Comment expliquer cela brièvement ? La famille de Cadence était une famille prétentieuse, terriblement hautaine. Les hommes étaient tous plus imbus de leur personne qu\'il n\'était possible de l\'être. Quant aux femmes, elles se plaisaient à vanter les exploits de leur tendres époux auprès de leurs gueuses d\'amies. Mais pourquoi toute cette mascarade inutile ? Tout simplement parce que les Hollander étaient et sont depuis des années, une famille bourgeoise excessivement riche, dont on peut retrouver les traces à partir du moyen-âge. Une famille de sorciers noble. » « Cadence, un prénom original, pour une jeune fille tout bonnement unique. Je n\'ai rien à vous annoncer au sujet de celui-ci. Son père l\'a choisis, sans vraiment y réfléchir, comme toujours il agissait sur un coup de tête et sa mère approuvait sans rien dire. Ensuite, il y a Abbey, un diminutif d\'Abbygaëlle, prénom de sa grand-mère. Ce nom décrit parfaitement Caddy, Abbey, l\'imprécise, l\'illogique. La demoiselle vit dans un monde abstrait, impossible à décrire, irrationnel, utopique. D\'une certaine façon, la jeune fille avait toujours rêvé d\'être confrontée à un être « magique »... Autant vous dire tout de suite qu\'elle n\'a pas été déçue. La petite blonde est aussi timide, un aspect de sa personnalité qu\'elle essaye tant bien que mal de cacher et pourtant, il n\'y a rien de plus évident, s\'en est presque drôle. Cependant, Caddy a une certaine aisance à mettre les gens alaise, son sourire est chaleureux et compatissant, naïf... Rare et précieux. Elle reste néanmoins très difficile à convaincre, ne vous fiez pas aux apparences, « l\'habit ne fait pas le moine ». Ce ne sont pas les gestes affectueux qui vous rendront plus convaincant... Puis enfin, Gwennaëlle est son troisième prénom, il a néanmoins une réelle influence sur sa personnalité, si l\'on peut le dire comme cela. Personnellement je trouve cela un peu trop mystique, si vous me suivez... Bref, en effet, Cadence Abbey Gwennaëlle a bien tendance à intérioriser ses sentiments, elle déteste être le centre des sujets de conversation, cela la met vraisemblablement mal à l\'aise. On peu compter sur elle, en effet elle développe un intérêt non refoulé pour la justice et déteste l\'hypocrisie et l\'intolérance. »
Surnom « Caddy est son seul et unique surnom, son jumeau la nommait ainsi, et, bien qu\'elle ne l\'aie jamais apprécié outre mesure, elle accepte que l\'on l\'appelle de la sorte. Cependant, depuis la mort de celui-ci, Cadence préfère que l\'ont évite le plus possible de la surnommer ainsi. De plus tout le monde n\'a pas ce privilège. C\'est exclusivement réservé aux amis très proches, vraiment très, très proches et ils ne sont pas si nombreux que vous l\'imaginez. »
Age: Seize ans. Lieu et Date de Naissance: Angleterre, Canterbury, treize décembre.
Maisons(pour les predef):
{ Romance
{ Once Upon a Time:
D\'où je viens ? Je ne suis pas sûr de le savoir vraiment, même aujourd\'hui, des années après ma maudite naissance. Ma ville natale se nomme Canterbury, au Sud de l\'Angleterre, détestable pays où il ne fait que pleuvoir, jour après jour, année après année... ô rage, ô désespoir. J\'en rage rien qu\'à l\'idée de devoir m\'y rendre pour une quelconque turpide raison. Vous ai-je parlé de mes parents ? Impossible. Je vais donc commencer par le plus banalisé de mes deux procréateurs. J\'ai nommé Melody Greenberg, ou ma mère. C\'était une femme d\'une beauté, d\'un charme et d\'une classe démesurée. Pour tout vous dire, je me demande bien ce qu\'elle pouvait trouver à mon ignominieux père. Ses yeux débordaient d\'amour et de tendresse, si seulement elle avait pu me porter un seul de ses regards qui me plaisaient tant, mais paraissait tellement insaisissable et seulement destinée à mon misérable frère jumeau... Je vais à présent vous parler de mon père, cet ignoble hypocrite qu\'il était, tout du moins à mon sens. Son prénom était Brian, original, de direz-vous, chacun sa façon de voir les choses... Bref, cet homme n\'avait rien de repoussant, au contraire, à part peut-être son incapacité à brunir au soleil, ce qui faisait que sa peau était démesurément blanche, tel un vampire. Une certaine partie que mon père s\'efforçait de se dissimuler à lui-même et à son entourage et sa capacité à exercer la magie, il la reniait, la maudissait telle la peste. La famille Hollander, était une famille de sang pur, ayant été envoyée depuis des décennies dans la même maison à Poudlard, Serpentard. Mon géniteur, lui, avait quitté le collège magique, à quatorze ans, après la mort de ses parents, pour rejoindre une école banale. Abominant par la même occasion ce monde cabalistique. Il rencontra ma mère, aux alentours de dix-sept ans et lui fit deux enfants... Non désirés.
*** C\'était un jour de novembre, ma mère, Melody Greenberg, détestait ce mois et tentait tant bien que mal de se convaincre qu\'il était déjà décembre, mon père quant à lui, Brian Hollander, semblait réellement regretter sa journée, les deux adolescent se rendait, apparemment au même endroit, mais par deux chemins différents. Ils étaient tout l\'opposé l\'un de l\'autre, elle était pauvre, impopulaire et excessivement belle, lui était riche, apprécié et sa peau beaucoup trop blanche n\'inspirait que pitié. Pourtant, un événement allait les rassembler et ce malheureux événement, allait, semblait-il, arriver dans les prochains six mois. Leurs routes se croisaient enfin, mais pas leur regard, ils se fuyaient, c\'était évident. Peut-être, finalement, ne se connaissaient-ils pas ? Je me souviens que c\'est à ce moment, quand ma mère m\'avait raconté cette histoire il y a cinq ans déjà, que je m\'étais demandée si Brian était vraiment mon père. Mais la suite éclipsa mes doutes. Melody se risqua alors à diriger son regard bleu azure sur Brian, qui semblait autant gêné que la jeune femme. « Je pensais t\'avoir dit de ne pas venir. » se risqua-t-elle. « Tu n\'es pas la seule concernée Melo » répondit-il sagement. « Ne m\'appelle pas Melo. » Le grand homme brun, leva la tête, son visage laissait paraitre une once de lassitude. Il ne répondit rien, se contenta juste de lui faire comprendre par un simple regard qu\'il avait compris. La grande et belle blonde qu\'était Melody repris sa marche, Brian lui emboîta le pas. Vous devez vraiment vous demander ce qui va se passer et moi aussi, je mourrais secrètement d\'envie de savoir le reste de l\'histoire. Quelque mètre, de silence, plus tard, les deux jeunes gens s\'arrêtèrent net. Ma mère soupira, un soupir plein de sous-entendus... Elle semblait triste, anxieuse. Mon père le vit et, dans un dernier espoir, il tenta de lui prendre la main pour la rassurer, mais elle le repoussa violemment sans même lui adresser un regard. Ils se trouvaient tous deux, plantés devant un gigantesque hôpital, aussi imposant qu\'un château fort du moyen âge. Les ambulances s\'agitaient tout autour d\'eux, ce qui ne fit qu\'amplifier le stress accumulé dans la journée, de la jeune mère, qui venait pour sa première échographie. Elle venait à peine, environs une semaine de cela, de se rendre compte qu\'elle était enceinte de son ex-petit ami, j\'ai nommé Brian, qu\'elle détestait à présent. Ils montèrent tous deux, à l\'étage pour rencontrer le médecin qui se chargerait de la jeune mère. Ils n\'attendirent pas longtemps avant d\'entrer dans le bureau de celui-ci qui s\'empressa de faire allonger Melody sur la table d\'examen, Brian semblait troublé et réellement de mauvaise humeur. Le ventre de la lycéenne était protubérant et très présent pour trois mois de grossesse à peine. L\'examen se passa sans encombre, mais le médecin parut gêne et se risqua à poser une question aux deux jeunes adultes. « Quel âge avez-vous ? » « Dix-sept ans » répondirent-ils en coeur. L\'homme fut vraisemblablement choqué, mais il se reprit très vite et exposa son diagnostique. « Tout semble se passer pour le mieux (Brian se détendit) cependant, j\'ai à vous dire que votre vie va changer et pas de la façon dont vous le pensiez, du moins si vous gardez les enfants. » « Les enfants. » s\'étouffa Melody. « Oui, vous attendez deux jumeaux. » Finit-il. Ce fut-là que ma mère interrompue aussi son histoire. Je devinais par la suite avec certitude que les deux enfants que ma mère attendait en ce temps-là, furent mon frère et moi.
*** Qui suis-je ? Après ma naissance et celle de mon frère, ma vie ne fut qu\'un ramassis de mensonges ignobles, de compliments sans une once de sincérité. Elle fut dépourvue d\'amour, de compassion, je n\'avais d\'intérêt que pour moi-même et pour l\'unique amour de ma vie, mon grand-père. C\'est peut-être un peu excessif de ma part de le qualifier de cette manière, mais d\'après ses dires, j\'étais son rayon de soleil, une de ses dernières raisons d\'exister. Quand j\'apercevais son visage je m\'illuminais telle une luciole déchirant faiblement les ténèbres mélancoliques de la nuit. Ce qu\'il pouvait être bon, généreux, à m\'offrir tout ce dont j\'avais besoin, tout ce que je désirais. J\'en demandais tant et pourtant si peu, juste de l\'amour, de l\'amitié, de la tendresse, ce que personne d\'autre ne pouvait me procurer de cette façon là.
*** Notre scène se déroule un vingt-huit décembre, au matin, je me réveillais doucement appelée par la douce odeur du pain chaud et du chocolat au lait. Machinalement je me mordis la lèvre inférieure, je salivais déjà à l\'idée de goûter à ce bon petit-déjeuner que ma grand-mère avait dû préparer avec attention, même si à l\'origine il ne m\'était certainement pas destiné. Je m\'extirpai de mon lit difficilement, entrelacée dans les draps roses de mon lit. Cette semaine, j\'étais en vacances chez mes grands-parents et pour une fois il n\'y avait personne d\'autre ! Après m\'être brutalement battue contre ses horribles bout de tissus épais, pendant plus de cinq bonnes minutes, je me mit à courir vers la cuisine, un sourire stupide, mais tellement mignon dessiné sur les lèvres. Comme je l\'avais auparavant deviné, le petit repas n\'avait pas été confectionné pour moi, mais bien pour mon grand-père, le seul réel amour de ma vie. Enfin, vous savez les jeunes filles disent que leurs futurs époux seront leur père et bien moi non, ce serait obligatoirement mon grand-père. Je me jetai dans les bras de celui-ci et lui fit le plus câlin, de tous les câlins qu\'on ai jamais pu faire. Sincère et profond, plein d\'amour et de tendresse et tellement naïf et délicat que le viel-homme ne voulut plus se détacher de sa chère petite-fille. Tout n\'était qu\'allégresse, sa petite Cadence lui rappelait ses jeunes années où il n\'avait pas à s\'occuper des conséquences de ses actes, ou la seule chose qui comptait réellement c\'était qu\'il fallait à tout prix s\'amuser et se développer dans en environnement emplis d\'amour. Ce câlin-là, sentait le miel, le chocolat, la fraise, il avait un arrière goût de bonbon à la réglisse, un mélange d\'amertume et de douceur, en sachant qu\'il n\'était qu\'éphémère. Mais comme tout le monde le sait, toutes les bonnes choses ont une fin. Ce matin-là fut le dernier d\'une longue liste de matins délicieux.
*** Mon grand-père est mort. Ma vie n\'avait alors plus aucun sens, mais j\'étais bien trop jeune pour m\'en rendre compte. Cependant, j\'interdisais à quiconque de me nommer par mon premier prénom, Abbey, tout simplement parce que mon défunt aïeul le détestait et avait pris l\'habitude de me nommer Cadence. Sans lui, je replongeais peu à peu dans mes coutumes, tous les matins, je me forçais à me lever le plus tôt possible, mais ce n\'étais jamais assez tôt pour mes parents, je préparais mon déjeuner avec mes seules mains, ainsi que celui de mon frère, j\'allais à l\'école à pied, tendit que lui pouvait prendre le vélo, je travaillais avec acharnement, mais il était toujours meilleur. Mes parents travaillaient avec acharnement, chacun dans leur domaine, nous étions souvent seul le soir, mon jumeau et moi et étions livrés à nous-même pendant des heures... J\'étais livrée à moi-même, car c\'était moi et moi seule qui m\'employait aux tâches ménagères, pour au retour de M. et Mme. Hollander, avoir le droit à une once de reconnaissance. Le week-end était bien plus dur à faire couler que le reste de la semaine, oui, car bien que la maison soit bougrement grande, on avait l\'impression d\'être en permanence les uns sur les autres. Peut-être était-ce parce que mon père et ma mère n\'arrêtaient pas de se hurler dessus, inconscient du mal qu\'ils nous procuraient à nous, leurs enfants. Ou tout du moins à moi. Pâris ne semblait pas s\'en soucier outre mesure, s\'en devenait exaspérant... Il est vrai qu\'avec la tonne de cadeaux que mes géniteurs se bornaient à lui offrir chaque jour, il avait certainement mieux à faire.
{ Who are You, My Sweety Dear?
Surnom: Sun. Boy or Girl?: Hum... Une fille. Où avez vous connu le forum? Sur Bazzart & j\'ai pas pu choisir entre Gaspard et Chace, profondément désolée. --\' Niveau de rp: Entre 60 et 80 lignes. Qualité du design: Sublissime *-* Qualité du Contexte: Très original, et vraiment génial. Avatar: Mischa Barton. Autres: // Code: .
Dernière édition par Cadence A. Hollander le Mer 23 Juil - 0:35, édité 6 fois |
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| | | | Noah J. Harrington ▪ He's Back ▪ Admin
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mar 22 Juil - 18:37 | |
| Bienvenue Mlle.:'=D':
Très jolie début de fiche, j'aime ta manière d'écrire. Bonne Chance pour la suite! | |
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| | | | Noah J. Harrington ▪ He's Back ▪ Admin
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mar 22 Juil - 18:51 | |
| Pas de quoi!^^ | |
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mer 23 Juil - 0:29 | |
| *** C'était il y a plus de dix ans, j'avais à peine six ans, c'était le jour de mon anniversaire, le treize décembre. Je me réveillais, enjouée à l'idée de la journée merveilleuse que je devais passer bien que je ne me fis pas d'illusion. En effet, comme tous les ans, ils avaient oublié. Tous les deux qu'ils étaient, je m'étais levée avant mon frère, qui semblait avoir omis le détail qui faisait qu'aujourd'hui, il vieillissait d'un an. J'esquissais un petit sourire en pensant à sa bêtise. Et, tout naturellement, j'allai m'asseoir à la table dressée pour le petit déjeuner, comme si aujourd'hui n'était pas un jour aussi spécial. « Bonjour maman, bonjour papa ! » me risquai-je, je m'attendais certainement à une réponse, mais je n'en eus pas, cela j'en étais certaine. Et c'est toute triste que j'allais me préparer un bol de céréale. Je me rassis et les observais, attentivement, ils ne se souciaient pas de moi installés sur les deux sièges qui trônaient en plein milieu de la salle à manger. Les larmes me brûlèrent les yeux, je n'avais pas eu le temps de prévenir leur arrivée, après tout je n'avais que six ans. J'étais naïve, mais pourtant, montrer ma faiblesse était une honte, surtout devant mon père. Mais il ne s'occupait pas de moi pour le moment. Dans un élan de rage irréfléchi et précipité, je balançais mon bol de céréale sur le sol, sur le parquet soigneusement ciré par les femmes de ménage. Je ne regrettais pas, je voulais qu'ils hurlent, me haïssent, me battent même. Je voulais un regard. Melody Hollander, leva la tête lourdement, ses yeux parurent plus bleu qu'à l'origine, elle ne vit pas mes larmes, au du moins n'y prêta pas attention. « Bon sang Abbey... » commença-t-elle. « Cadence, maman. » repris-je. Ma mère fronça les sourcils, quant à mon père, il ne daigna pas lever les yeux. « Bien Cadence, appelle la bonne, elle nettoiera tout cela. » siffla-t-elle. Rien, je n'avais eu droit à aucune réprimande digne de ce nom. Après tout je venais de pourrir le parquet merveilleusement beau et affreusement cher et je n'étais même pas punie. Je me repris. Ravala ma colère et mes larmes. Me contentant de m'éloigner, en espérant que mon frère ait plus de chance que moi.
***
Oh, croyez-moi, la suite de ma vie ne fut pas bien plus intéressante de ce que vous avez lu plus haut. En effet, je n'avais pas de vie sociale, je me fermais à toute autres personnes tentant de percer ma carapace. J'étais asociale, m'attardant sur les plus petits détails futiles de ma misérable vie, me plaçant perpétuellement en victime. J'étais, jeune, j'étais naïve, mais pas insouciante.
*** J'ai dix ans aujourd'hui, mais comme chaque année, je suis la seule à m'en être rendu compte. Mais j'ai appris à ne pas faire preuve de jalousie à l'égard de mon frère et à sa tonne de présents joliment enrubannés. Mon regard débordait d'intolérance et d'ignorance, je m'empressais de plonger mes yeux dans ceux de Pâris, histoire de lui faire comprendre, qu'aujourd'hui, ses sarcasmes enfantins de m'atteindraient pas. Les heures passaient, le temps semblait bien plus long qu'il ne devrait l'être. A table, les plats passaient et repassaient devant moi sans que j'y goûte, dégoûtée par les dires de ma famille qui faisaient l'éloge de mon détestable frangin. Mon esprit se vidait peu à peu, hébétée, je suivais du regard les papiers cadeaux scintillants se faire sauvagement déchiqueter sous les doigts indélicats du stupide jeune homme. Espérant secrètement que l'un d'eux me soit finalement destiné. Me détachant peu à peu des discussions sonores de ma parenté, je pris conscience du vacarme répétitif qui provenait de l'étage au-dessus. Discrètement, je m'éclipsais de la tablée, marmonnant discrètement des injures adressées à mes grands-parents maternels, eux étaient encore bien vivants à mon grand désespoir. Ils avaient le don de m'insupporter avec leurs remarques bilieuses, dépourvues de jugements objectifs. Ce que j'appréciais néanmoins chez eux, c'était leur façon de remettre mon frère à sa place, je veux dire par là, qu'ils étaient aussi exécrables avec lui qu'avec moi. Je montais à présent les escaliers, veillant à ne pas faire grincer ces horribles marches vieillottes, bien que ce fut complètement inutile car j'entendais déjà mon père hurler à mon égard : « Je t'interdis de quitter la table sans y avoir été invitée. » Le tintamarre continuait dans la salle à manger entre rires et débats enflammés autour de sujet dont je ne saisissais pas l'importance. Je clignais des yeux, feignant de n'avoir rien saisi. Je croyais entendre mon père m'adresser la parole pour la première fois, comme cela pouvait être agréable ! Dans une insolence ardente je montais une marche de plus et comme je l'avais désiré, sa voix rageuse s'éleva à nouveau et d'une telle manière, avec une telle ampleur que plus un son ne se fit ouïr. « Abbey Cadence Gwennaëlle Hollander ! Je te somme de descendre tout de suite ! » Je tremblais, comme il était doux de l'entendre articuler les syllabes qui formaient mes prénoms et mon nom. Et ô, comme il savait bien les prononcer, je tolérais presque qu'il me nomme par mon prénom premier. J'en voulais plus. Sans réfléchir, je me jetais en avant, grimpant avec acharnement le reste des marches qui s'étendaient dans le gigantesque escalier. Et je riais, je riais à m'en étrangler. J'avais six ans, je jouais avec mon adorable père qui m'aimait, m'adorait, aurait donné sa vie pour me sauver. Il me plaisait de penser à cette éventualité, pour quelques secondes perdues. Je m'engouffrais à présent dans ma chambre, aux couleurs pâles, apaisante, où mon géniteur me rattrapa furieux. Il claqua la porte, fixant le plafond avec insistance, visiblement réellement contrarié. Curieuse, je levais la tête et découvrait ce qui avait fait l'objet de mon intérêt un peu plus tôt à table, oui, j'avais pendant un instant de grâce, oublié le tumulte qui provenait de cet endroit. C'est avec effrois que je vis que devant moi, s'agitait une chouette grisâtre, portant dans son minuscule bec une missive cacheté d'un seau rouge vif à l'écusson inconnu. Je m'apprêtais à hurler quand la main délicate de mon père se posa sur ma bouche tel un avertissement. Pourquoi me portait-il tant d'attention en ce jour maudit de décembre. Quand allait-il, bon sang de bon soir, faire sortir cette abominable bête de ma pièce sacrée ? « Abbey, chuchota-t-il, es-tu capable de garder un secret » Bon sang, mais de quoi pouvait-il parler ? J'acquiesçais, complètement tétanisée. Puis il sembla se rétracter. Il ôta sa main de ma bouche et dans un geste ample, attrapa la lettre que portait la chouette, qui s'envola aussitôt, par la fenêtre grande ouverte. Je m'empressais de la fermer car il m'était impossible de supporter plus longtemps cette brise insistante et glaciale qui s'amusait à chatouiller mon échine et provoquait en moi de violents tremblements. Sans me prêter attention, mon cher père consultait, les sourcils exagérément froncés, l'épître qui m'était manifestement destinée. Comment le savais-je ? Sur l'enveloppe qui gisait malproprement sur le sol était inscrit « Cadence Gwennaëlle Abbey Hollander ». L'expéditeur devait certainement s'être trompé dans l'écriture de mon prénom... A moins que je le connaisse personnellement ? Brian grogna, j'arquais un sourcil. « Qui a-t-il ? » « Rien » répondit-il ignorant. Dans un élan de curiosité mélangé au mécontentement, j'arrachais de ses mains le bout de papier, volontairement vieillit et constatait avec étonnement qu'il s'agissait d'un parchemin. Puis je me mis à lire, mais seul quelques mots retinrent mon attention distraite : Poudlard, sorciers, magie. Je la relis avec plus d'attention, elle stipulait qu'à la rentrée prochaine, je me rendrais dans cette école de sorcellerie, Pourdlard, pour exercer la magie. Une liste de livre suivait ces explications surnaturelles. Je ris. « Ce doit être une mauvaise blague » « Non, Cadence, tu es belle et bien une sorcière » En un éclair, son expression passa de l'agacement à l'anxiété. Je me rédits, si mon propre père croyait en ces absurdités, qu'allais-je devenir ? Peut-être était-il finalement psychologiquement instable... Je rentrais dans son jeu, histoire de le tester un peu. « Et Pâris ? » « C'est un cracmol » « De quoi ? » « Il n'a pas de pouvoir. » « Et maman ? » « Une moldu. » Sans vraiment savoir comment ni pourquoi, je compris qu'il voulait dire qu'elle était humaine. Peut-être avais-je des prédispositions pour comprendre le langage des malades mentaux... « Et toi ? » « Je suis comme toi, ma fille. » Je rêvais où mon géniteur, qui ne m'avait, jusqu'à aujourd'hui, jamais porté un regard, venait de m'appeler "ma fille" ? J'en étais tellement heureuse que j'étais prête à le croire, à croire à toutes ces aberrations...
***
Suivirent de nombreuses explications, au début je ne fus pas sûre de tout saisir... Mon père m'expliqua qu'il savait que j'étais une sorcière, il le savait depuis ma naissance et que c'était pour cela qu'il s'était efforcé de s'éloigner le plus possible de moi. Il me dit que maman et mon frère n'étaient pas au courant que ce monde magique existait. Puis enfin, il me dit « Je t'aime, ma fille ». Et ce fut pour moi, l'une des plus grandes révélations de l'année, croyez-moi sur parole, je ne m'en remis pas avant bien des mois ! C'est avec insistance que je l'obligeais à tout me raconter, à m'autoriser à de venir une élève de Poudlard et c'est à contre-coeur qui s'exécuta. Nous mentîmes à Melody et à Pâris, nous leur fîmes croire que, lorsque nous allions au chemin de traverse, nous partions tout simplement à un rendez-vous médical, puis, quand vint le temps de mon départ, Papa assura à ma mère que je partais en pension, sous les rires étouffés et suffisants de mon ignoble frère. Je fus envoyée à ???, comme vous pouvez l'imaginer, je ne connaissais absolument personne. Autant vous dire que cet endroit était bien plus agréable que ma maudite maison. Pourtant, je m'efforçais de revenir pour les vacances de Noël, histoire de voir si mon père tenait toujours à moi. Après mon entrée à Poudlard, je reçus les premiers cadeaux de ma vie, comme la vie pouvait être douce en ce temps-là... Mais toutes les bonnes choses ont une fin... Et les mauvaises aussi.
***
C'était un froid soir de décembre, vingt-huit décembre, j'avais alors environs quinze ans, j'étais en plein dans la période que l'on appelle tout simplement l'âge bête. Le vent violent faisait claquer les volets non attachés de la petite maison des Baxter et la neige tombait en abondance sur le sol frais. J'étais assise sur le rebord de sa fenêtre, en nuisette, complètement abasourdie par la drogue, je n'avais aucunement conscience du fait qu'il faisait un froid de canard. J'avais aussi complètement oublié que je n'étais pas seule et m'étais abandonnée à l'envie de monter le son de sa musique à fond. Le reste de la maisonnée était normalement calme, tous s'étaient habitués au bruit, car même après de nombreuse réprimandes je n'avais pas daigné baisser le son. J'ai peut-être oublié de mentionner le fait que j'avais un frère, un frère jumeau plus précisément. Pour vous dire la vérité, nous ne nous sommes jamais bien entendus et nous sommes toujours disputés la meilleure place aux yeux de nos parents, première place qu'à toujours eut le jeune homme. Il s'appelait Pâris (comme le frère de Cassandre dans la mythologie grecque), était un élève surdoué en toutes les matières, même le sport, adulé par toutes les jeunes filles et surtout, il était le "préféré" et possédait tout ce dont il avait besoin, où même envie. Moi, je passais toujours après, c'est bien d'ailleurs pour cela que je m'étais mise à me droguer, pour m'attirer un regard, même mauvais, de mes parents, que j'aimais tant. Dans mon quartier privé, je continuais de bader la lune, qui était bien présente ce jour-là, malgré les intempéries. J'adorais la neige, cela me rappelait mon grand-père, la seule personne qui avait jamais su m'apprécier à ma juste valeur... Il devait être aux environs de vingt heures du soir. Je pris une cigarette que j'allumai avec difficultés. La fumée s'envola aussitôt dans les air formant, pour une demi seconde, un petit nuage blanchâtre et opaque. Je fermai les yeux. Le vent me fit voleter mes longs cheveux blonds mal coiffés et ondulés. La radio s'arrêta alors, il y avait eu une panne d'électricité et toute la maison était plongée dans le noir, absolu. Bien décidée à illuminer à nouveau cet endroit qui semblait bien plus froid que d'habitude, je me levai d'un coup manquant de m'étaler en trébuchant sur un vieux coussin. Un bruit lourd se fit entendre, dans le couloir, surprise, je sursautai, mes sens s'étaient miraculeusement décuplés et je me dirigeai vers la salle de bain, l'endroit d'où le son était parti. Exaspérée, je poussai la porte en levant les yeux au ciel et, dans un boucan énorme tombai à genoux sur le carrelage blanc qui recouvrait le sol gelé de la salle de bain. Un corps inanimé s'étendait sur le sol, un corps masculin qui m'était familier, c'était celui d'une personne que je n'avais jamais pu voir, mais à présent elle représentait tout à mes yeux. Oui, c'était bien mon propre frère, qui baignait dans une gigantesque marre de liquide sombre. Une vision d'horreur, cette scène qui semblait si triste et immobile m'apparaissait comme un film d'épouvante. La lumière revint enfin, mais cela ne fit aucune différence. Un cri se fit entendre, mais il m'était impossible de deviner qui l'avait poussé, je ne pouvais plus bouger, plus voir, ni entendre. Mon cœur s'était brisé, moi qui pourtant pensais ne plus en avoir. Quelqu'un hurlait à la mort et une autre personne me bouscula, me poussa, mais je ne bougeais pas d'un centimètre. Et tout d'un coup ce fut le trou noir, plus rien un grand vide s'étendait autour de moi, le noir était revenu et... Le lendemain matin, je me réveillais tant bien que mal. J'étais allongée dans mon lit, sous des tas de couvertures. Mon père était assis sur une chaise, le regard vide. Je mis une bonne dizaine de minutes à reprendre mes esprits. Et les images de la soirée passée me revinrent en mémoire à la vitesse de la lumière. Mr. Hollander leva alors lourdement sa tête, le visage blafard, les cernes plus noires et profondes que le néant. « Il est mort. »
***
Après la mort de mon frère, je me suis renfermée, n'acceptant plus aucune aide extérieure. Certains l'ont compris, d'autre non. J'en fus peinée et je m'en voulus énormément d'avoir mis fin à de si belles amitiés. Aujourd'hui nous avons beaucoup de mal à nous supporter, mais pour moi, ce n'est qu'une façade, ils me manquent terriblement, leurs rires surtout, mais j'apprends à vivre sans eux et leur bonne humeur contagieuse.
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mer 23 Juil - 0:31 | |
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C'était un jour banal de janvier, le vingt-six janvier, plus précisément. Les bourrasques de vents faisaient claquer les volets de ma petite chambre. Je ne cessais de frissonner, dans mes bras, ma douce chatte Genesis Cassandre s'agitait, cherchant une position confortable sur ce bloc de marbre congelé, je parle bien sûr de mon corps. D'un geste sirupeux, je caressais son échine, elle se mit alors à émettre un ronronnement suave, délicieux que me détendit. En bas, se tenait une sorte de conseil de famille, tous les membres de ma généalogie étaient présents, sauf une tante éloignée, dont je me fichais éperdument à vrai dire. Mon père m'avait formellement interdit d'y assister, ou même de sortir de ma chambre, il avait certainement reprit ses vielles habitudes qui disaient : « Moins je la vois, mieux je me porte ! ». Peu à peu je succombais à la fatigue qui s'était emparée de moi depuis bien des minutes. Je balançais mes songes en fonction du bourdonnement répétitif qu'émettait mon petit chat gris. Une lumière aveuglante filtra par la fenêtre, Ginny sursauta et se faufila, distraite, sous mon lit. C'est avec peine que je décidais de me lever, curieuse. Un groupe de personne, d'autres membres de ma grandissime famille peut-être, se tenait devant ma porte d'entrée. Étrangement, ils ne m'inspiraient rien de bon, c'est comme s'ils dégageaient une aura négative. Machinalement, j'empoignais ma baguette. Chacun de ces personnages mystérieux portait une longue cape noire à capuche. Certainement des sorciers de la longue dynastie des Hollander, mon père m'avait parlé d'eux, mais je croyais pourtant me souvenir qu'ils étaient presque tous mort... Je fronçais les sourcils et, dans un geste vaste, m'allongeait à nouveau sur ma couchette, à l'instar d'un énorme bloc de plomb. Les discussions provenant de l'étage en dessous prirent une toute autre forme. Je pouvais les entendre, car ma pièce était très mal isolée. J'entendais mon père monter le ton, ma mère et une de mes tantes déversaient un flot incompréhensible de paroles, à une vitesse surprenante et une autre personne, qui m'était totalement étrangère, sifflait, oui, sa ressemblait au sifflement d'un serpent tant elle était éraillée... Bon sang, mais que pouvait-il bien se passer ? Tel un félidé, je me glissais hors de ma chambre, qui se situait au premier étage, veillant bien à fermer la porte derrière moi. Je me rapprochais le plus discrètement possible et m'accroupissait en haut de l'escalier. L'art de voir, sans être vu... Devant moi se dessinait une scène abominable, un homme au visage déformé, menaçait de sa baguette magique, le reste de ma famille regroupée, apeurée, derrière un seul corps, celui de mon père. J'étais totalement tétanisée, morte de peur et mes oreilles m'empêchaient d'écouter la conversation agitée. Après quelques minutes de discussions insistantes, les disciples, ou tout du moins, les subordonnés de l'homme au visage écoeurant, levèrent leur baguette à leur tour et de chacune de celle-ci s'échappa un flux de lumière verte. Je fus aveuglée pendant un cours instant, quand je retrouvais enfin la vue, toute ma généalogie, gisait sur le sol, une véritable hécatombe, quand aux meurtriers, ils avaient tous disparu. C'est en larmes, ne contenant plus mon horreur, que je descendais les escaliers, manquant par deux fois de m'étaler. Je me jetais alors sur le corps inerte de mon père. « Tu savais... Tu savais hein ? Ce qui allait arriver, c'est pour ça que tu m'as dit de rester dans ma chambre ! Mais pourquoi ? » Je restais là, effondrée pendant de longues minutes. Puis, décidée, je fis mes valises et m'éclipsais dans la nuit, accompagnée de Genesis Cassandre, pour ne plus jamais réapparaître dans le monde des humains. J'étais seule à présent.
***
*** Il pleuvait. Les gouttes d'eau claquaient sur le toit du château. Je finissais à peine mes devoirs que je plongeais dans une profonde mélancolie. La pluie me rappelait mon passé. Bien que je détestais ce genre de moment, je me laissais aller à mes souvenirs, laissant aller librement mon esprit, allant de réminiscences en réminiscences. Cela me permettait ainsi de faire le point sur ma situation. Je n'avais plus de famille et je vivais seule. Avant leur mort, mes parents m'avaient émancipé. Il m'était très difficile de distinguer leur visage, le re dessiner dans mon esprit. Ce qui était sûr, c'est que tous deux me manquaient terriblement. Mon grand-père aussi, j'aurais tellement aimé qu'il soit présent pour me voir, être fier, m'enlacer. C'est alors que je dû admettre que j'étais réellement en manque d'amour et de câlin. Je fronçais alors les sourcils, décidément bien déçue de moi-même. Dans une rage incontrôlable, je balançais tout ce qui tenait sur mon bureau et m'étalais nonchalamment sur mon lit. Il m'était impossible de me calmer, j'étais bien trop épuisée pour lutter, anxieuse pour détendre mes muscles crispés et triste pour arrêter de pleurer. Oui, je pleurais, car je m'en voulais de ne pas avoir été parfaite à leurs yeux, aux yeux de tous, y compris mon frère. Mon frère... Lui qui était mort il y a un an, je ne pouvais me sortir de la tête que j'étais la seule responsable. Que sa mort m'était due, que c'était une punition des dieux pour lui avoir dit que je le détestais et que je voulais qu'il disparaisse. Et je le déteste plus de jour en jour, de me faire culpabiliser et me renfermer sur moi-même. La lune descendait peu à peu pour chasser son ennemi lumière. Je me résignais enfin et décidais de dormir avec le sentiment que peut-être demain serait un jour meilleur et que toute ma vie n'avait en fait été qu'un véritable, horrible et insoutenable cauchemar. Avec l'espérance de revoir ma famille. J'en demandai trop.
***
FINIIIII ! |
| | | Noah J. Harrington ▪ He's Back ▪ Admin
Nombre de messages : 1560 Age : 32 Mood : Sadistic AD Song. : WT. Angel Date d'inscription : 03/05/2008
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mer 23 Juil - 0:33 | |
| Magnifique Fiche(L) J'ayme vraiment la faocn dont tu écris... Ta fiche est donc parfaite. Juste, fini de remplir la partie sur le membre s'il te plait, et tu seras validé par la suite!^^ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mer 23 Juil - 0:36 | |
| Merci. :'calin':
Wala c'est fait ! |
| | | Noah J. Harrington ▪ He's Back ▪ Admin
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mer 23 Juil - 0:37 | |
| VALIDEE
Et tu es Prise dans les Serdaigle.
Dernière édition par Noah J. Harrington le Mer 23 Juil - 0:42, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Mer 23 Juil - 0:39 | |
| Han. Okey... Merci ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Dim 27 Juil - 23:19 | |
| Bonsoir, je peux savoir pourquoi votre histoire et identique à la mienne : )? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Dim 27 Juil - 23:21 | |
| Tu veux vraiment qu'on s'explique ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Dim 27 Juil - 23:23 | |
| C'est une blague, j'hallucine ? Oui, expliquons nous, tu n'es vraiment pas douée puisque je suis sur ce forum et que malheureusement j'ai fait la fiche que je fais d'ailleurs très souvent. |
| | | Noah J. Harrington ▪ He's Back ▪ Admin
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. Dim 27 Juil - 23:24 | |
| Stop. On se calme, Apple j'ai envoyé deux mp, on regle ça par Mp! | |
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| Sujet: Re: Cadence Hollander - Construction. | |
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| | | | Cadence Hollander - Construction. | |
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