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 La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|

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Florien Demantille

Florien Demantille


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MessageSujet: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 0:16

{ Prelude



Nom & Prénom: Florien Demantille
Surnom Flo’, Ptit Génie, et d’autres.
Age: 38 ans
Lieu et Date de Naissance: Né le 15 septembre 2012, à Paris, en France.

La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Avabutler10dp6
{ Who are You, My Sweety Dear?


Surnom: Flo’
Boy or Girl?: BG (comme Beau Gosse^^)
Où avez vous connu le forum? *sifflotte* vous verrez bien…
Niveau de rp: A vous de voir, jugement difficile.
Qualité du design: Très bon, du Dazzle à part entière. Je suis fan absolument.
Qualité du Contexte: J’aime bien.
Avatar: Gerard Butler
Autres: Je pense que vous savez que je suis un double compte, mais de qui ? Je dirais rien, ça va être un grand jeu (floodez pas ici, on verra ça dans le flood)
Code:Je déteste les admins, je déteste le forum, j’adore les bisounours



Dernière édition par Florien Demantille le Lun 3 Nov - 22:45, édité 1 fois
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Florien Demantille

Florien Demantille


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MessageSujet: Re: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 0:17

{{ J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Alfred de Musset


Un bout de papier, avec ces quelques mots griffonnés dessus, en français, était froissée dans la main d’un homme, qui gisait presque sans vie sur la poitrine de ce même homme. Il dormait, enfin c’était ce qu’on pouvait voir de l’extérieur. En fait, il cuvait plutôt le mauvais whiskey qu’il avait avalé quelques heures plus tôt. Il avait encore repensé à sa beauté, à son amour perdu, à Kathleen simplement. La belle Kathleen qui avait rencontré plus forte qu’elle, si ça avait pu être possible… En tout cas, il n’y pensait plus, trop mort pour cela. Mais en fait il ne l’était pas. Il n’était que trop vivant, même quand il attendait la mort avec tant d’emphase. On dit souvent que la mort ne vient pas cueillir ceux qu’ils le veulent, mais plutôt ceux qui ne le mérite pas… Soudain, un grognement. L’homme vient de sortir de son étourdissement, un mal de crâne prodigieux l’envahissant. Il quitta avec difficulté le banc sur lequel il avait élu domicile pour quelques heures, avant de se diriger vers la fontaine d’un pas chaloupé. Il plongea sa tête dedans rapidement, pour la ressortir tout aussi vite. La morsure de l’eau glacée sur sa peau se fit vive, puis ça se calma, tandis qu’il sentait que ses esprits revenaient peu à peu. Il marcha quelques pas, et retourna sur son banc, tandis qu’il se sentait un peu mieux. Un peu, parce que l’alcool l’envahissait toujours, et ça il le bénissait. Il se soûlait parce qu’il voulait oublier, et ça marchait, tant qu’il était sous emprise des effets dévastateurs de l’alcool. Tant pis pour sa santé. Il avait faillit mourir plusieurs fois, mais cette saloperie de mort ne voulait pas de lui, le remettant encore et toujours sur les rails de la vie, pour qu’elle s’éternise tant et plus, pour le faire souffrir d’autant plus.

Il agrippa un livre qui traînait dans sa poche, dont il atteignait presque la fin. Mais il ne commença pas sa lecture immédiatement, préférant d’abord prendre une gorgée ou deux de whiskey. Alors il récupéra la bouteille qui gisait au sol, et la termina. Elle était déjà vide, et il n’en avait plus qu’une. Il devrait rapidement refaire la manche s’il voulait continuer à boire. Mais il y penserait plus tard, d’abord, un peu de lecture, tandis que le vent avait fait s’ouvrir le livre, sur la première page :

« Je sais que tu es fan
Des lectures françaises,
Alors très cher Florien Demantille,
C’est avec joie que je t’offre ce livre.
Bon Anniversaire mon chéri !
Kathleen »


Il fit tourner les pages rageusement, jusqu’à enfin trouver les quarante dernières pages, qu’il n’avait pas encore lues. Cette biographie était passionnante, et il voulait connaître la fin de ce personnage hors du commun qu’avait été Alfred de Musset. C’était de ce livre qu’il avait tiré les quelques mots qui ne le quittaient plus, cela lui correspondait tellement que ça serait dommage de laisser passer tout ça… Il dévora les dernières pages, et referma le livre avec un regard torve, mais pourtant vide. Pendant quelques secondes, il se demanda ce que pourrait donner une biographie de lui. Mais soudain, aussi soudainement qu’il avait eut cette pensée, il se mit à rire jaune. Qui voudrait écrire une biographie sur lui après tout ? Il n’était rien, et ne le serait jamais de toute façon… Pendant quelques temps, il avait cru était quelqu’un d’important, et pourtant ça n’avait été qu’éphémère, il l’avait perdu, il s’était perdu en même temps...

Finalement, il eut une idée pour gagner un peu d’argent. Il se mit dans une rue passante de Londres, et commença à parler :

« Je vais vous raconter l’histoire passionnante de Florien Demantille. Certains, tous certainement, vous vous demanderez qui s’est. Je ne peux pas vous répondre avec certitude, et pourtant j’en connais un paquet sur lui. Je sais, vous cherchez encore à savoir de qui je vous parle, mais peut être que si vous avez quelques minutes, ou quelques heures, pour entendre les élucubrations d’un homme brisé qui ne cherche plus qu’une chose la mort. Oh cherchez pas, je vous demande pas de pitié. Me donnez pas de fric si vous n’avez que pitié de ce que je viens de dire. Il faut écouter toute son histoire, et là vous pourrez décider de me récompenser ou pas. »


Beaucoup ne l’écoutèrent pas, et passèrent sans s’arrêter, simplement en lâchant un shilling ou deux pence à la rigueur. D’un certain côté, c’était un quand même sympa, parce que si tous faisaient cela, il aurait de quoi acheter du whiskey. Enfin, il ne s’interrompit pas, continuant sur sa lancée, d’un ton de plus en plus fort, comme un véritable orateur, après tout, il n’avait pas toujours été dans la rue, et ce bagou s’expliquait quand même facilement…

« Je parlais donc de Florien. En fait, ça a toujours été un gamin banal. Il est né en 2012, à Paris, vous savez, la capitale française. Un bon petit français, qui a finalement quitté son pays natal en suivant ses parents. D’ailleurs son père, pour parler un peu de lui a été un grand homme en son temps. Bon, il est mort, suicidé. Personne ne sut jamais pourquoi, mais ce qu’on sait c’est que sa femme en ait morte de chagrin quelques temps après, en parfaite égoïste qu’elle était. Oui, elle laissait un gamin de 10 ans à la rue, avec une petite sœur de 8 ans à charge, et en plus dans un pays étranger. Car oui, ils étaient arrivés à Londres, et avaient habités un temps dans un quartier calme. Deux ans après, ils étaient abandonnés, puis ballottés de familles en familles. Normal, la petite sœur a toujours été désagréable avec ses parents adoptifs, tandis que le gosse tentait tant bien que mal de recoller les morceaux. Déjà gamin, il était gentil et serviable. Toujours prêt à tout pour satisfaire les autres. En ça, il ressemblait à son père, le pauvre homme… »

Repenser à ça n’était pas si simple pour celui qui s’était décidé à dévoiler sa biographie à tout ceux qui passeraient. Déjà, un homme s’était assis confortablement, pour en connaître plus sur ce personnage qui commençait déjà à souffrir. Il se doutait que la langue de bois qui dévoilait tout ça n’était autre que ce Florien, mais il ne le dirait pas. Un psychiatre, voilà ce qu’il était, et peut être qu’il rendrait un homme heureux au fond. Pour ça, il devait écouter avec passion cet homme déblatérer avec passion et tristesse. C’était rare ceux qui se dévoilaient ainsi en public, voire même inédit, mais c’était bien agréable. Une femme s’était d’ailleurs elle aussi arrêtée depuis quelques minutes, et semblait être passionnée. Il faut dire que malgré l’aspect peu avenant de l’homme, il attirait les regards. Une sorte de magnétisme se dégageait de lui, tandis qu’il parlait. Ses yeux d’un bleus profonds semblaient remplis d’une tristesse infinie, et pourtant ils étaient tellement beau… En fait, le seul aspect réellement rebutant de la personne était l’odeur, l’impression de crasse qu’il dégageait avec sa barbe de plusieurs jours, et ses vêtements en lambeaux et dégoûtants. De l’autre point de vue, il était attirant avec sa haute taille, et sa carrure qui avait du être agréable dans le passé, mais maintenant dévastée par les ravages de l’alcool. Même ses cheveux bruns avaient du être agréables à toucher, ou à regarder, mais ils n’étaient plus qu’une masse informe et dégoutante… Cela ne dérangeait pas l’homme, qui parlait sans failles :

« Enfin d’un certain côté, c’est ce qu’il l’a sauvé. Il avait 15 ans lorsque son regard croisa pour la première fois celui de Kathleen. Elle était si belle. D’un an son aînée, elle était magnifique, et pour lui, il en était certain. Mais elle était en difficulté, son chat coincé dans l’arbre. Il était jeune, fougueux et plein d’entrain, alors il décida d’aller l’aider, juste pour voir un sourire revenir sur le visage de la belle jeune fille. Il grimpa à l’arbre, et délogea le chaton, qui était d’ailleurs très mignon. Il le lui rendit, et sourit à la demoiselle, avant de recevoir de plein fouet le sien, et son beau prénom, Kathleen. Il était amoureux, aussi facilement que ça. Un simple sauvetage, et toute sa tragédie commença, ou continua selon les points de vue. Pendant un temps, ils furent heureux, un an et demi pour être précis. Ce fût à ce moment qu’ils découvrirent une chose. Elle était enceinte. Il avait 17 ans, et elle à peine 18. Il avait été accepté pour entrer à la MIT, aux Etats Unis, parce qu’il a toujours été un garçon intelligent, peut être plus que la moyenne. Un Rubikube, et 2 minutes après, toutes les faces sont unies. Elle voulait le suivre, mais si au début il refusa, ils emménagèrent finalement ensemble, à Philadelphie. Sans aucun remords, l’amoureux laissa sa sœur derrière lui. Elle ne l’aimait pas, et si ce n’était pas réciproque, il ne pouvait la forcer à le suivre. Alors elle resta en Angleterre, où elle mourut d’overdose quelques mois après… »

Pour la première fois depuis le début, il se tut quelques secondes, et chercha dans un sac, pour ne trouver que le vide. Il n’avait plus rien à boire. Alors il se redressa finalement, et continua à s’adresser à la foule, tandis que son nombre de fans grossissaient. De deux, ils étaient maintenant cinq à ne plus bouger, tandis que le tintement des pièces se faisait parfois entendre. Le psy était toujours là, et enregistrait ce qu’il disait. Toute une vie si triste, simplement illuminé par ce rayon de soleil, Kathleen. Malgré lui, il était touché par son histoire. Il dégageait tellement de tristesse, et il était certain que ça n’était pas calculé. Il pensait, certainement à juste titre, que l’homme, Florien certainement, était quelqu’un d’extrêmement sensible, et d’un certain côté un peu lâche, mais en même temps tellement courageux. Toute une vie de désastres, et il avait le pressentiment que ça n’était pas terminé.

« Pendant des années, ce fût le bonheur au beau fixe. Ils vivaient tous les deux, avaient une superbe fille, qu’ils avaient appelés Marie, et étaient heureux. Il était le premier de sa promotion, et au bout de quelques années, il était devenu ingénieur pour la NASA, et il n’avait pas encore 30 ans. C’est à ce moment là que Kathleen déclara que sa famille et son pays lui manquait, et elle décida de partir avec sa fille de 10 ans, retourner aux Etats Unis. C’était pas une séparation, mais presque quand même. Il décida de venir tous les week end à Londres, et dès qu’il le pouvait. Ce qu’il faisait, et ils étaient d’ailleurs toujours heureux. Lui avait déménagé à Orlando, et elle à Londres, mais ils étaient toujours aussi amoureux l’un de l’autre. Et cette situation dura encore 5 ans. Florien avait 34 ans lorsque ce fameux coup de fil retentit. Sa fille, paniquée, lui demandait de venir à Londres le plus rapidement possible. Ce qu’il fit bien sûr, même s’il ne savait pas exactement ce qu’il se passait. Sa mère était partie depuis des jours, et n’étaient toujours pas rentrée. »

Son auditoire était désormais nombreux. Tous voulaient connaître la suite de l’histoire, savoir ce qu’il se passait. Pourquoi n’était elle pas rentrée, que se passait il ? Comme dans un mauvais feuilleton, où l’héroïne meure à la fin. En tout cas, beaucoup écoutaient, et désiraient connaître le funeste destin de Kathleen, le grand amour de Florien. Mais l’homme s’était tu, fixant l’horizon avec une certaine dureté dans les traits. Revenir sur cet épisode qui lui faisait tant mal était si dur, il ne pouvait pas mettre de mots sur ce qu’il avait subi. Pourtant, il se racla la gorge soudainement, et reprit comme si de rien n’était.


« Quand il est arrivé en Angleterre, en effet, sa femme n’était pas là. Il la chercha pendant de longues heures, parcourant ses lieux préférés, et finalement, il la trouva. Elle était bourrée, dans une rue glauque. Il la ramassa comme il le put, et l’emmena à l’hôpital, pour savoir si tout allait bien. Finalement, on découvrit que oui, mais elle refusait de parler. Il lui était arrivé quelque chose, mais de là à savoir quoi… Il ne le sut que deux années après, en lisant le journal intime de Kathleen. En fait, elle avait été violée par un groupe de jeune des banlieues. Il prit deux semaines de vacances pour être prêt de sa femme, tandis qu’il ignorait toujours ce qu’il s’était passé. Un jour, alors qu’il tentait de lui faire retrouver le sourire en se baladant prêt de la tamise, il sentit qu’on lui arracha sa femme de son bras. Un homme, enfin c’est ce qu’il cru, s’était emparé d’elle, et courait tellement vite qu’il était déjà dans une ruelle sombre. Florien lui courut après, pour le retrouver penché sur sa femme, se délectant de son sang. Vampire fit irruption dans son esprit, tandis qu’il fixait la scène avec effarement. Il s’enfuit finalement, laissant sa femme dans la ruelle, avec ce Vampire… Alors… »

« Un Vampire ? Donc en fait c’est pas votre histoire ? »
« Ou alors vous êtes trop bourrés, vous inventez des choses… »
« Je n’invente rien, les Vampires existent… »
« Ouais c’est ça, charlatan… »
« Vas dans un asile, au moins tu auras une désintox gratuite… »
« T’es qu’un looser qui tente de gagner de l’argent avec des histoires larmoyantes… »

Et finalement, tout le monde partit. Sauf l’homme qui avait tout suivi depuis le début. D’ailleurs, il s’approcha de l’homme, qui s’était assit par terre, les larmes aux yeux. Il n’avait pas mentit, il n’avait fait que dire la vérité… Mais personne ne croyaient aux vampires, c’était clair. L’homme leva les yeux vers celui qui s’approchait de lui, tandis que celui-ci tendait une main rassurante. Il voulait qu’il se relève, pour lui montrer qu’il n’était pas un moins que rien. Mais Florien refusa de prendre la main qui était tendue vers lui. Ils avaient raison après tout, et il devait le prouver à l’homme…

« Vous savez pourquoi j’ai parlé en public ? » L’homme secoua la tête négativement, incitant l’homme à continuer de parler. Il n’avait pas fini, il s’en doutait bien, et il voulait connaître toute l’histoire. « Je viens de finir de lire une biographie, et je me suis pris à ma demander ce que donnerais la mienne. Et vous voyez, pas grand-chose… J’ai toujours été un looser, et ça changera pas maintenant… »

Le psy chercha une réponse à donner, mais il n’en avait aucune de satisfaisante. Il savait bien qu’il devait le convaincre que ça n’était pas le cas. Lui le savait, mais ce n’était pas le cas de l’homme. Il devait lui démontrer qu’il était un type bien qu’à juste pas eut de chance… Finalement, il parla d’un ton doux, pour la première fois :

« Qu’est devenue votre fille Florien ? »

Un regard mauvais et triste s’évada du visage de l’homme, tandis qu’il entendait la question de l’homme. Comment osait il parler de sa fille, comme s’il la connaissait ? Il détourna le regard finalement, lorsque les larmes menacèrent de couler. Il ne voulait pas que l’homme le voit faible. Il avait tout de suite deviné à qui il avait affaire. Un sacré non de psy qui voulait lui fouiller ses souvenirs pour soit disant l’aider. Il refusait de se confier à ce type de personne. Et pourtant, il inspirait confiance, alors, sans qu’il n’en eut conscience, il recommença à parler.


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Florien Demantille

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MessageSujet: Re: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 0:17

« Ma fille est partie. Elle m’a laissé seule avec mon désespoir, ça fait deux ans. Elle s’est même mariée avec un type, un français, comme moi. Elle est bilingue donc ça paraît pas étonnant. Je n’ai jamais vu cet homme, tout ce que je sais, c’est que je suis sensé être mort, et qu’elle ne m’a pas invité à son mariage. Normal, qui voudrait d’un père comme moi, qui n’a même pas été capable de protéger sa femme des dangers extérieurs. »
« Des vampires vous voulez dire… »
« Je sens votre scepticisme. J’vous jure que c’est vrai. Les vampires existent, et un de ces salauds a tué ma femme. Mais je le retrouverais, et je ferais tout pour me débarrasser de lui. Je connais son visage, et je le tuerais, j’en ait fait le serment lorsque j’ai quitté cette rue… »

Le psy observa l’homme pendant quelques secondes, avant de prendre la parole de nouveau. Quelque chose clochait dans l’histoire de l’homme. Où était passé le corps de sa femme ? Il avait dit qu’il avait quitté la rue, mais y était il retourné ? Il retourna la question qu’il voulait poser plusieurs fois dans sa tête, avant de trouver la bonne tournure de phrase :

« Comment se sont passées les funérailles de Kathleen, émotionnellement parlant ? »
« J’sais pas. Disons que le corps était pas dans le cercueil. On l’a jamais retrouvé. Je pense que c’était pas pareil qu’un enterrement normal alors. Mais j’ai quand même été dévasté… J’suis retourné avec Marie à Orlando, et pendant deux ans, j’ai continué à travailler sans problème. Mais après, j’ai commencé à boire, alors j’ai commencé les erreurs. Quand j’ai manqué de tué trois gars, on m’a viré. J’suis revenu en Angleterre, et depuis, j’suis ce que je suis… Un clodo qui raconte sa vie pour de l’argent. Un looser qui préfère se cacher derrière les idées venant d’autres pour cacher sa propre débilité… J’suis qu’un con, qui n’a même pas cherché sa femme alors que son corps a disparu. J’ai perdu ma fille et mon boulot avec mes conneries. Résultat, je suis dans la rue, et je quémande de quoi m’enfoncer toujours plus dans ma misère, avec le seul espoir que je vais crever… »

Il se leva finalement d’un coup, et en ramassant l’argent laissé par les passants, il s’en alla, sans même jeter un coup d’œil en arrière. Il ne voulait plus parler, il voulait simplement boire un coup, et même plusieurs, jusqu’à être raide mort. Alors il se dirigea vers le bar le plus proche, avec sa toute nouvelle fortune. Presque 15 livres en tout, il pourrait facilement être bourré, et tout oublier, tout ce qu’il venait de déblatérer. Au bout de trois verres, il dit au barman :

« Vous savez pourquoi j’ai dit ma biographie à tout ceux qui voulaient l’entendre ? Juste pour me rendre compte à quel point ma vie était insignifiante. J’ai même pas le courage de me tirer une balle pour mettre fin à mon malheur. Mais de toute façon vous vous en foutez, tout ce que vous voulez, c’est pouvoir gagner du fric avec mes conneries. Ouais, j’suis qu’un con, et en plus, je peux même pas crever… »


Il attrapa le barman par le col, et finalement, le frappa. Pourquoi ? Colère, frustration, tristesse, n’importe quoi, mais il le frappa. Et puis plus rien… Seul souvenir, les lumières rouges et bleues, puis les barreaux d’une prison. Il le retrouva au réveil, tandis qu’il se rendit compte qu’on l’avait arrêté, certainement pour agression et trouble de l’ordre public. Merde, comment avoir de l’alcool dans une taule ?





Dernière édition par Florien Demantille le Lun 3 Nov - 2:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 0:33

Re bienvenue =P.

Je sais qui tu es Laughing Le code est pas bon par contre ( faut bien le changer de temps en temps xD )
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Florien Demantille

Florien Demantille


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MessageSujet: Re: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 0:47

Hors de question que je mette la dernière partie de code, j'ai une réputation à tenir moi^^ Mais t'inquiète pas, j'ai lu le réglement, et beaucoup de fois!! tongue

PS: Les admins ça compte pas, ils ont accès à l'IP^^
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MessageSujet: Re: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 1:06

Et moi aussi, mais j'ai quand même mis ce code *j'ai lavé le clavier après avoir écris ça xD.* Mais je te crois quand même =P.

Et si, ça compte, j'ai supprimé la touche IP depuis la première version pour m'en empêcher :mg:
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Florien Demantille

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MessageSujet: Re: La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END|   La vie m'a quitté le jour où tu m'as quitté... Florien Demantille |END| Icon_minipostedLun 3 Nov - 2:12

Voilà, j'ai enfin fini. J'espère que ça plaît!!
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Noah J. Harrington
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