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 Solenn B. Gaarder [U.C.] 20%

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AuteurMessage
Solenn B. Gaarder
Believe me, when I say " I love u ", it's a lie
Solenn B. Gaarder


Féminin Nombre de messages : 42
Age : 33
Mood : Moody
Date d'inscription : 07/09/2008

Behind Your Soul.
Age de Votre Perso.: 22 ans
RelationShips:
Puissance.:
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MessageSujet: Solenn B. Gaarder [U.C.] 20%   Solenn B. Gaarder  [U.C.] 20% Icon_minipostedMer 19 Nov - 14:46


{ Prelude



Nom & Prénom: Solenn Belle Gaarder
Surnom : Sol’
Age : 22 ans
Lieu et Date de Naissance : Reykjanes , Islande / 30 juin 2031
Métier : Assistante du directeur du département de la coopération magique internationale.

{ Who are You, My Sweety Dear?



Surnom: Pommyth
Boy or Girl?: Girl
Où avez vous connu le forum? Je ne m’en souviens plus du tout.
Niveau de rp: A vous de jugez mais je ne débute pas.
Qualité du design: Je préférais le premier mais celui là est très bien.
Qualité du Contexte: Comme d’habitude, superbe
Avatar: Nathalie Portman
Autres: Rien pour le moment.
Code:(a trouver dans le reglement) Je déteste ce forum, je déteste aussi les admins, mais j’adore Cindy Sanders


{ Romance



{ Once Upon a Time:

Part 1

Le ciel est totalement noir, le tonnerre éclate à l’extérieur, faisant trembler les vitres de l’appartement. Dans les rues, des milliers de fourmis courent à la recherche d’un abri. Véritable cacophonie. On se bouscule, on se marche dessus et on s’excuse sans le penser. A croire que le monde n’est qu’un sucre. Mais lui, il s’arrête, il lève les yeux vers le ciel, bravant les énormes gouttes de pluie qui lui irrite les yeux. Il a les yeux bleus, elle avait toujours aimé les yeux bleus. Son regard se détourne de la masse de nuages menaçant et se fixe sur le balcon du dernier étage de l’interminable gratte-ciel. Il avait toujours dit que le dernier appartement frôlait le ciel. Il n’y entrera plus jamais à présent. Cela fait un an aujourd’hui qu’il y est entrer pour la première fois. Tout n’a été que chaos et prise de tête. Il ne la comprend pas. Pourtant, oh comme il aurait aimé. Soudain, un éclair scinde le ciel, la porte du balcon s’ouvre sous le choc du coup de tonnerre. Il lui a toujours dis qu’elle était trop proche du ciel. Elle a toujours ris à ses insinuations. Mais non, elle n’est pas un ange. Il le sait à présent. Mais comme il aurait aimé y croire. Sa vie aurait été tellement parfaite. Les rafales de vents ne s’améliorent pas, une mèche de ses cheveux lui gifle violement le visage comme s’il s’agissait de la gifle qu’elle ne lui a jamais donné lorsqu’il lui a annoncé qu’il la quittait pour de bon. Non, elle ne s’était que contenté de hocher la tête tristement et lui avait indiqué la porte. Peut-être aurait-il changé d’avis si elle avait ne serait-ce qu’essayer de le retenir, si elle lui avait demandé des explications. Mais il n’avait plus supporté son indifférence. Elle lui avait brisé le cœur bien trop de fois sans même le savoir. Simplement sans y faire attention. Car on doit prendre soin d’un cœur amoureux. Elle ne lui avait pas marché dessus, elle ne l’avait pas tordu dans tous les sens dans un moment de folie… non, elle avait enfermé son cœur dans un tiroir et l’avait oublié là… dans un coin. Il ne pouvait plus le supporter, il avait ouvert le tiroir, récupérer son cœur après un an dans l’ombre et puis… il était partit. Et maintenant, alors qu’il retenait ses larmes pour ne pas passer pour un imbécile il ne pouvait pas s’empêcher de se demander si elle l’avait aimé un jour. Mais tout était fini. Il n’y aurait plus de secrets, plus de non-dit, plus de silence indifférent, plus questions sans réponses. Il trouverait quelqu’un qui ne serait qu’un avec lui… Parce qu’il était certain que la superbe jeune femme qu’il venait d’abandonner ne serait jamais capable de s’ouvrir totalement à quelqu’un. Un éclat blanc attira son regard, le précieux rideau de soie qu’ils avaient choisis ensemble étaient caressé par les puissantes rafales. Bientôt, il s’alourdit et finit par s’envoler par la porte vitrée. Il ne pût une fois de plus s’empêcher de se demander ce qu’elle faisait, pourquoi elle n’avait pas rattrapé le rideau, mais amèrement, il se répondit lui-même à voix basse : ‘ Comme pour tout le reste, elle n’a jamais dû s’en soucier.’
Et sur ce, il rajusta son sac sur son dos et repris en main la lourde valise qu’il avait posée sur le sol, remplie de tous ses vêtements. Heureusement qu’il n’avait jamais rendu son ancien appartement, il allait bien lui être utile à présent. Et là dessus, il siffla un taxi et lorsque celui ci s’arrêta devant lui, il s’y engouffra rapidement et dicta son adresse. Le chauffeur démarra en trombe pour éviter l’embouteillage.
C’était la fin d’une histoire.

Il y avait en tout plus d’une trentaine d’étage dans l’immeuble haut-standing. A vrai dire, il n’y avait qu’un seul appartement au quarantième étage. Un appartement incroyablement grand, un appartement qui touchait le ciel et un appartement que tous ceux des étages en dessous avait toujours rêvé de visiter par défaut de pouvoir payer le prix d’un tel logement. Mais il fallait être honnête, il n’y avait que quelques personnes qui avaient déjà ne serait-ce qu’aperçut la propriétaire de cet appartement. Ils savaient bien qu’il s’agissait d’une jeune femme parce qu’à défaut de celle-ci, ils avaient déjà converser avec le compagnon de la demoiselle, mais à présent, il semblait que celui-ci s’en allait, le cœur lourd et les bras chargés de valise. Le vieux couple de l’étage en dessous l’avait même aidé à porter ses bagages jusque que dans la rue. La vieille femme avait le cœur gros : ‘Il avait l’air si gentil…’ chevrota-t-elle à son époux qui avait le regard sombre, regrettant déjà son partenaire de parties d’échecs. ‘ Pas comme l’autre là haut qui n’est même jamais venu se présenter lorsqu’elle a emménagé-y’a cinq ans déjà.’ Ajouta-elle sèchement. Son mari la rabroua doucement, la prenant par la main et la remmenant dans leur petit appartement. Il ne voulait pas trop conseiller à sa femme de rester calme car lui aussi il devait l’admettre était chagriné à la fois par le départ de celui qu’il considérait un peu comme son fils mais aussi parce qu’il n’avait lui-même jamais vu la jeune femme. Enfin, cela n’était pas exact. Il y avait bien une fois, il y a longtemps, il était monté au quarantième étage – étage que l’on surnommait l’étage fantôme à présent dans les réunions de propriétaire- afin de vérifier un circuit de l’ascenseur, il aimait après tout se vanter qu’il avait autrefois été le plus grand électricien de Londres. Aujourd’hui, il ne faisait qu’office de réparateur pour ses amis de l’immeuble qui le lui rendait bien en l’invitant à tous les événements qui avaient lieu dans l’immeuble. Mais nous disions donc, ce jour là, il s’était rendu au quarantième étage. Il avait user de ses vieux os pour monter les quelques marches et était arrivé à destination, essoufflé comme jamais. Il haïssait la vieillesse. C’était alors il y quatre ans, il n’avait pourtant que quatre-vingt ans. Et dire qu’il avait lu dans un magazine que l’on pouvait vivre beaucoup plus vieux que cela maintenant. Il se considérait dans la force de l’âge mais vraiment… ces rhumatismes il ne les souhaitait pas même à son pire ennemi.
Et puis, arrivé tout en haut de l’immeuble – mis à part le toit qui était bien trop venteux pour que l’on s’y aventure sans harnais de sécurité- il avait senti une bourrasque de vent lui glacé le dos. Il se retourna rapidement vers l’endroit d’où il avait sentit le vent venir. Et puis, il avait vu la porte ouverte. Oui, LA porte. Celle que l’on disait toujours fermée. Il s’approcha lentement, essayant de ne pas faire de bruit pour une raison qui lui échappe aujourd’hui encore. Sur la pointe des pieds, il s’était placé devant la porte, apercevant un mobilier moderne qui démontrait que la jeune femme avait un certain goût des couleurs. Mais ces couleurs lui donnait encore plus froid qu’il n’était déjà. Il n’y avait que du bleu, du blanc et d’autres couleurs du même ton. De là où il se trouvait, il ne percevait aucun ton chaud, aucune tâche jaune… rien d’orange… tout était si immaculé. Et puis… il faisait tellement sombre. Il était pourtant sûr qu’il s’agissait d’un brillant dimanche après-midi. Mais il arrêta ses divagations que sa femme appelaient affectueusement divagations de vieux fou brusquement, car il entendait des sanglots déchirants. Le cœur sur la manche, il chercha du regard la provenance des pleurs parmi l’étendue stérile de l’appartement standing. Il avait fini par la voir, roulée en boule contre le sol, vêtue d’un robe blanche d’été, si transparente que cela en aurait presque était indécent si elle ne lui allait pas si bien. Elle possédait une masse de cheveux bouclés, de belles grosses boucles qui étaient trop parfaites pour être naturelles mais qui lui allaient comme un gant. Elle cachait son visage entre ses bras, le corps parsemé de soubresauts. Les pieds fins nus étaient dangereusement proches de ce qu’il reconnut immédiatement comme étant les bris d’un vase en cristal brisé. Il n’avait pas bougé du seuil de la porte, trop intimidé par l’atmosphère de l’appartement pour oser profaner le sanctuaire. Mais lorsqu’enfin il se décida à faire un pas en avant, ce fût comme si il avait soudainement plongé dans une eau profonde. Il suffoqua lentement mais ne quitta pas la jeune femme des yeux. Tout se passa en un éclair : elle leva la tête, le regarda directement dans les yeux, le fixant de son regard d’un vert sombre, une touche de noisette au plus profond d’eux. Et il s’était retrouver à l’extérieur de l’appartement, la respiration sifflante, une main sur la poitrine et la porte de l’appartement se referma violement, tremblant sur ses essieux.
‘ Il paraît qu’elle est islandaise… si tous les étrangers sont comme ça hein !’ La boutade de sa femme le fit revenir au présent. Il secoua la tête, se passant une main ridée sur son front dégarni.
Enlaçant sa femme, il lui murmura à l’oreille : ‘ Arrête de railler vieille pie.’ D’un ton affectueux. Elle éclata alors d’un rire éraillé qui dénonçait ses soixante-dix-sept ans.


Le ciel est totalement noir, il n’y a pas une seule source de lumière à l’intérieur de l’appartement mis à part l’éclairage foudroyant des éclairs qui tombaient sur la ville à des intervalles irréguliers. Il ne devait pas être plus que le début de l’après-midi, on aurait eu l’impression de se trouver au plein cœur d’une nuit profonde. Il n’existait plus de nuit telles que celle ci. Les nuits sans lumière, depuis que la ville ne dormait plus, des gens courant dans tous les sens, sans prêter attention aux gens qui nous entoure. Tout le monde à l’habitude de cela. A trois heure du matin, nous trouverons encore des milliers de personnes dans les rues de cette Londres. Il n’y a plus de nuit telle que celle qui est en plein jour. Il y en pourtant toujours au dernier étage de cet immeuble. Il n’y a pas que cette nuit constante à cet étage. Il y a des larmes, des faux sourires, il y a parfois de la joie mais celle ci annonce toujours un malheur. Il y a de la beauté, mais celle ci se cache. Il y a de l’amour aussi. De temps en temps, mais c’est tellement dur d’aimer ici. De l’amitié ? On ne le sait plus. Il y a tellement de silence. Mais c’est silence spécial. C’est un silence qui ne se trouble pas lorsque l’on parle, lorsque l’on pleure, lorsque l’on rêve. C’est un silence qui épouse les ondes de la musique qui est toujours présente. Mais en silence. Car cet appartement, il est rempli de musique. Car ici, la musique c’est la joie, les sourires, les larmes, les rêves, la beauté, les non-dits, les secrets, les mots. Ce que l’on voudrait tellement dire mais qui ne passent pas les lèvres. Ce que l’on voudrait montrer mais que personne n’écoute, que personne ne comprend. Alors on joue encore. Encore et encore. Une musique que personne n’entend sauf celle qui la joue. Que personne ne comprend sauf la propriétaire de ses longues mains délicates qui caressent les touches de nacre de son piano noir d’ébène ! C’est le plus bel objet du monde. Il est là, au milieu de l’appartement. Dans le coin gauche, près de sa chambre, près du balcon. Il est partout. Elle l’entend dans sa tête. Et il ne s’arrête jamais. Elle voudrait arrêter de penser. Mais elle rêve. Rêve que son don ne soit qu’un rêve et qu’au moins un jour, elle puisse connaître quelqu’un autrement que par la manière dont celui ci mourra. Qu’est-il advenu de celle qui aimait tellement voir les gens souffrir ? Les voir s’interroger sur leur mort, se priver de nuit. Elle aimait tellement cela avant. Qu’est-il arrivé ? C’est simple : elle a perdu le loup. Il ne vient plus la voir dans ses rêves. Elle ne le sent plus rôder autour d’elle. Il ne la protège plus comme autrefois, lorsqu’elle était tombée dans le bassin et qu’il lui avait offert le don. Maintenant elle comprenait. Il était resté avec elle, puis lui avait fait comprendre une fois adulte : Tous ceux qui ont un don se doivent d’être seule. Mais elle était trop seule à présent. Alors elle le cherchait encore et encore, son loup, dans sa musique. Elle connaissait des morceaux interminables sur le bout des doigts, elle n’ouvrait jamais les yeux. Elle jouait mais elle jouait ailleurs. Pas dans sa tête non…. Plus loin encore… elle retombait, encore et encore dans le bassin d’eau bouillante de son enfance et elle nageait, de plus en plus profond en quête de son loup. La musique s’interrompait toujours brutalement, elle avait l’impression de se noyer. Elle avait la respiration haletante. Comme si elle avait lutter contre des courants contraires pendant tout le morceau. Si seulement elle savait quelle vision étrange elle offrait à ceux qui la voyaient alors qu’elle luttait contre ses courants de mémoires… Car les souvenirs… c’était bien ce qu’il y avait le plus dans cet appartement. Il y en avait d’ailleurs plusieurs dans la pièce. La ! Juste devant ! Sur la table basse en fer forgé ! Regarde ! Penche-toi ! Le vent souffle, la page se tourne. Il y a un nourrisson de quelques jours à peine.

Les joues rosies par le froid, la bouche en cœur, non, le visage en cœur. Elle n’avait pas encore quelques jours. Mais elle observait déjà le monde, les yeux grands ouverts, un sourire hébété sur les lèvres. On lui avait prédis des yeux noirs, elle les aurait bleus.

Flash Back

Albà Gaader n’était pas femme à se plaindre. Elle avait été élevée durement, fille d’un homme politique extrêmement influent, fille du Premier ministre puis du président, elle savait tenir son image de femme du peuple, elle avait le sang islandais dans les veines, elle avait du maintien et puis surtout… sa famille était d’un sang tellement pur qu’il en était presque bleu et il n’y avait pourtant jamais eu de cracmol de leur nom. Elle avait fièrement épousé William Gaader un an auparavant et même s’il ne s’agissait pas d’un mariage d’amour, c’était un mariage de respect. Son mari faisant lui aussi partit de la sphère politique, il ne fut pas difficile pour la rigoureuse femme d’affaire de garder bonne figure et pourtant… à cet instant, elle avait bien du mal à se retenir de hurler le martyr. Les contractions avaient commencé en début de soirée, elle se trouvait à table en compagnie de son époux, discutant des dernières nouvelles de ‘Blue Lagoon’ lorsqu’une douleur foudroyante lui avait fait grincer des dents. Elle avait ordonné à son mari, en un islandais rocailleux de prévenir un médicomage et était allée s’allonger sur un canapé pas très loin.

Cela avait pris plus de trois heures. Elle n’avait pas ouvert la bouche une seule fois, choisissant de rester digne malgré les conditions difficiles. Ce ne fut qu’une fois sa fille dans ses bras qu’elle laissa échappé un soupire de fatigue. L’enfant avait des cheveux d’un noir de jais, des yeux d’un noir le plus sombre, il fut décidé de l’appelée Solenn…


Fin Flash Back



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