{ Prelude
Nom & Prénom: Ishikawa Akira
Surnom Pour sa sœur, c’est Aki, mais sinon personne ne lui donne de surnoms…
Age: 423 ans, mais il semble n’en avoir que 21.
Lieu et Date de Naissance: 21/03/1627
{ Romance
« Aki, y’a un type pour toi dans le salon… »
« Qu’est ce qu’il veut ? »
« Je sais pas, il refuse de me parler, d’ailleurs c’est pas vraiment sympa ça… »
« Laisse tomber Fumiko, et reste à l’écoute, j’aurais besoin de tes conseils je pense… »
« Comme d’hab ! »
Il sortit de son siège avec aisance, et d’un pas aérien de danseur, il se dirigea vers la pièce principale de sa maison. Il se doutait de l’identité de son interlocuteur, mais il ne voulait pas vraiment se donner trop d’espoirs… Il était un vampire puissant, mais il n’oubliait pas d’avoir ses appuis parmi les membres de la mafia japonaise. Ce n’était que de simples humains, et pourtant ils lui étaient utiles. Lorsqu’il fût dans la salle, il sût qu’il avait raison. Ce type était bien de la mafia, et pas n’importe qui d’ailleurs. L’un de plus importants membres des Yakusa. Akira ignorait s’il devait se sentir honoré ou en danger, mais il était confiant. Si ce type convenait à ses desseins, il l’utiliserait. Sinon… Et bien il l’utiliserait aussi, mais pas de la façon qu’on pouvait imaginer… Il entra dans la pièce, et l’homme se retourna vers lui, un air arrogant sur le visage, une arme à la main… Se pourrait il que les Yakusa avaient eus la mauvaise idée de vouloir le supprimer ? Un sourire étrange sur le visage, Akira invita son invité à s’assoir d’un geste de la main, avant d’en faire de même sur le siège d’en face. Il ne dit rien, invitant de ce fait son interlocuteur à parler le premier :
« C’est un honneur de rencontrer l’unique héritier mâle de la famille Ishikawa… »
Akira n’avait pas loupé le soupir de sa petite sœur, derrière lui. Bien qu’un mur les sépare, il l’avait entendu, de par sa faculté hors du commun. Vous savez, celui d’être un vampire… Après tout, ils étaient deux héritiers de cette fameuse famille, il n’était pas seul. Enfin, il ne fit pas de commentaires, préférant regarder l’homme en face de lui. Il cherchait à comprendre ce qu’il faisait réellement là, mais il ne souhaitait pas parler pour autant. Donc sans bouger, fixant l’homme et lui souriant.
« Vous avez dérangé un grand nombre de mes hommes, et des mes supérieurs d’ailleurs. Vous comprendrez que je n’ai pas le choix… »
Le sourire du jeune homme s’agrandit, et devenait un peu plus sadique… D’un geste plus rapide que la vision, il se retrouva derrière l’homme. Il se pencha légèrement, jusqu’à ce que sa bouche se trouve tout prêt de l’oreille de l’homme. Il souffla légèrement, et sourit de plus belle en entendant les battements de cœur de l’homme devenir plus rapide.
« Vous m’en voyez désolé… »
Soudainement, il dévoila ses crocs, et les plongea rapidement dans la nuque de l’homme. Quelques millièmes de secondes, à peine, juste de quoi l’effrayer un peu. D’ailleurs, le sang n’avait même pas eut le temps de couler dans sa gorge, il s’était retiré avant. C’était une question de principe, on ne jouait pas avec la nourriture… Enfin, on ne mangeait pas en jouant… Finalement, il fit le tour du fauteuil, se retrouva face à son interlocuteur. Il avait toujours son sourire sur les lèvres, tandis qu’il reprenait…
« Et si on jouait ? »
Sa voix suave et doucereuse s’était élevée dans la pièce, tandis que sa sœur sortait de l’ombre. Akira lui fit signe de s’approcher, et lui susurra à l’oreille lorsqu’elle fût juste à côté.
« Tu devrais te rendre chez lui, et… tu vois ce que je veux dire… »
Sa sœur hocha la tête, et après un petit saut aérien, se retrouva sur l’homme, dans une position que beaucoup qualifieraient d’obscène. Sans que l’homme ne fasse un geste, elle récupéra son portefeuille, et s’en alla aussi vite qu’elle était venue. Akira lui avait demandé une chose simple, elle allait chercher l’un des enfants de l’homme, voire même les deux, et il se ferait un plaisir de les torturer devant lui… C’était une règle chez Akira. On torture et tue les hommes, on utilise les enfants et on se nourrit des femmes. Une assez bonne répartition non ? Les hommes étaient ses jouets, les femmes sa nourriture, et leurs enfants un petit bonus non négligeable, et qui pouvait servir aussi bien d’un côté que de l’autre, sans distinction de sexe cette fois, après tout, ils étaient tous aussi savoureux… En tout cas, l’homme n’avait toujours pas bougé, certainement tétanisé par la peur. Pour en rajouter, le vampire n’avait pas rangé ses crocs, les laissant parfaitement visible pour l’homme.
Pour passer le temps, Akira avait attrapé un coupe papier qui traînait dans la pièce, et s’amusait à faire de nouveaux trous dans l’homme, sous ses cris de douleur. Mais il s’interrompit soudain, tandis qu’un son strident se faisait entendre. Elle n’avait quand même pas ramené un bébé ? Au son, il aurait juré que si, mais il fût bien vite rassuré, ce n’était qu’un simple braillard de 6 ans.
« NOON !! Lai… laissez mes enfants tranquilles espèce de monstre…»
« Oh, mais j’aimerais beaucoup cher monsieur, cependant… vous comprendrez que je n’ai pas le choix… »
Les cris de l’homme se firent plus importants, tandis que le rire cruel d’Akira s’élevait dans l’air. Il se rendit tout prêt d’un des deux enfants, le petit enfant braillard. Et d’une voix douce, il le rassurait. Il avait toujours eut un don avec les enfants… Sauf les siens !
- Flash Back
« Allez poussez madame, vous y êtes presque… »
« Je n’y arrive… plus… »
Elle était épuisée, ça se voyait sur son visage. Son tout nouveau mari, était blanc comme un linge. Il s’inquiétait pour elle, elle n’avait pas du tout l’air bien. Soudain, un cri de douleur se fit entendre, immédiatement suivit d’un cri de nourrisson… Akira se sentit immédiatement heureux. Il était enfin père et… veuf. Sa femme venait de mourir, quelques secondes à peine après avoir donné la vie. Une fureur sans nom s’empara de lui… Envers les médecins, qui n’avaient pas su sauver sa femme. Envers son fils qui venait de naître, en tuant sa femme. Envers sa petite fille de deux ans qui attendait dans le couloir en hurlant. Et finalement envers lui-même parce que somme toute c’était lui qui l’avait tué, en la mettant enceinte…
Deux semaines après, les hurlements incessants de son fils emplissait la maison se répercutant dans le pauvre crâne meurtri d’Akira. Il en avait assez de ces enfants qui n’arrêtaient pas de hurler. Il en avait assez de cette vie sans la femme qu’il aimait. Il en avait assez de ces pensées qui n’arrêtaient pas de lui chambouler l’esprit. Et il en avait tout simplement assez de vivre… Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Une semaine encore après, c’était encore pire. Il se leva de son siège, pour aller nourrir les deux gamins. Mais la fille ne voulait pas manger, et l’autre criait encore et toujours. C’est là qu’une digue se rompit dans son esprit et son cœur. La folie le submergea, et il les tua, sous le coup d’une impulsion… Il avait tué ses deux bébés. L’affaire avait été étouffée bien sûr, il ne saurait en être autrement pour lui, mais le fait restait, et leurs morts, sa femme et ses bébés, restaient les seuls qu’il ne regretterait jamais… A vingt ans, il était un meurtrier, et à vingt et un il était devenu un monstre, un vampire…
Fin Flash Back
D’un geste vif, et colérique, Akira enfonça le coupe papier juste dans le cœur de l’enfant, tandis que le père se laissait aller au désespoir. Il lui criait d’épargner son second fils, de ne pas le tuer, d’arrêter ses jeux morbides. Il pleurait tellement que son visage était brouillé de larmes. Cela fit rire Akira, et finalement il arrêta bien assez vite. Le jeu ne l’amusait plus maintenant. Alors il retourna voir l’homme, s’assit sur la table basse devant lui, et reprit :
« Que les choses soient parfaitement claires Gunashi Miyamoto. Tu es encore en vie parce que tu m’es utile. N’oublie pas ce dont je suis capable. Je te laisse ce fils pour t’en souvenir. Maintenant, va expliquer à ta femme qu’elle a perdu un fils, et peut être perdra tu l’envie de t’attaquer à l’empire Ishikawa… »
Il le laissa prendre le corps de son fils, et emmener l’autre sanglotant, et partir. Il s’était laissé emporté par ses souvenirs, et c’était surtout pour ça qu’il n’avait pas tué le second fils. Il ne jeta pas un regard à sa sœur, tandis qu’il se dirigeait vers sa chambre en disant :
« Prépares tes valises petite sœur, demain on part à Londres… »
« Mais Aki, et tes affaires, et mes amis… »
« Il est temps pour nous d’affirmer notre puissance, que ça soit pour les affaires officielles que pour les officieuses. Si tu veux venir avec moi, prépares toi. »
« J’ai rien compris, mais si tu veux. Je viens bien sûr… »