{ Prelude
Nom & Prénom: James Brendon Kaelyn
Surnom//
Age: 18 ans en apparence mais 625 ans en réalité
Lieu et Date de Naissance: Aux alentours de 1423, quelque part en Angleterre
Maisons(pour les predef): Serpentard
{ Romance
{ Once Upon a Time:
« Je m’appelle James Brendon Kaelyn et je suis un vampire. En ai je toujours été un ? Bien sûr que non. Quel genre d’humain étais je ? Ceux qui le savaient sont morts depuis des siècles. Je ne suis même pas sûr que le nom que je porte soit celui qu’on m’a donné à ma naissance. Vous voulez peut être savoir qui je suis ? J’espère pour vous que vous avez le cœur bien accroché… »*
Le beau jeune homme sortit de la taverne en titubant. Il n’était ni riche ni noble, mais très, très beau, et il n’hésitait pas à se servir de cet atout non négligeable pour parvenir à ses fins. Malgré son jeune âge, il avait déjà partagé la couche de multiples femmes, aux fortunes plus ou moins conséquentes, et dont certaines auraient pu être sa mère, si cette dernière avait vécu plus que quelques heures après avoir mis son dernier enfant au monde. En cette heure avancée de la nuit, il était si ivre qu’il ne savait plus qui il était ni où il habitait. Seulement qu’il était saoul et perdu quelque part dans Londres. Il sentit une poigne de fer l’attraper par le col et le jeter contre un mur.
« Je n’ai pas d’argent… » marmonna t’il, avant de laisser échapper un cri de douleur. Son assaillant l’avait frappé en plein estomac. Et continuait, s’acharnant sur sa piteuse victime, qui tentait vainement de se protéger. Finalement, l’agresseur en eut assez et sortit une longue lame sur laquelle le clair de lune se refléta, avant qu’elle ne disparaisse dans l’abdomen du si beau jeune homme pour en ressortir rouge de sang. L’agresseur le laissa choir et s’en alla, sans vérifier l’état de sa victime.
Fort heureusement, dans son malheur, des gentes dames et de bons seigneurs passaient par là. Ils faisaient partie d’une même famille, des bourgeois sans aucun sang bleu mais à la beauté et au charisme qui faisaient taire tous les médisants. L’une d’entre elles, par l’odeur du sang attirée, le vit, allongé dans un caniveau sale, baignant dans son sang. Le jour était loin de se lever, pourtant il eut l’impression que tous ces visages si pâles, si doux et miséricordieux, étaient la lumière qui lui traçait le chemin vers l’au delà…
*
Le cri de douleur qui emplit la pièce résonna dans tout le manoir. Ils avaient dû l’attacher tant il se débattait sous la brûlure qui lui traversait chaque veine, chaque artère, chaque organe, le moindre recoin de sa peau qui refroidissait d’heure en heure. Trois jours passèrent ainsi, dans la souffrance et l’envie de mourir, réellement mourir cette fois, pour ne plus rien sentir. Puis, subitement, tout s’arrêta. Il n’avait plus mal, se sentait bien même, en plus grande forme que jamais auparavant. Et il était affamé. Terriblement affamé. Il ouvrit la fenêtre de la luxueuse chambre, mais les fumets des nourritures diverses ne lui chatouillaient nullement les papilles. Il avait envie de sang…
*
« James, mon cher, que fais tu ? »Ce dont j’ai envie. Mais je me garderais bien de te le dire, ma douce Meredith. Voilà près de quatre cents ans que tu es comme une mère pour moi. Mais j’en ai assez de cette vie, assez de me nourrir du sang de vulgaires animaux qui ne me rassasient pas, alors que le sang des humains est si goûteux, si parfumé…
« J’attends Noah. » répondis je, à la limite de la mesquinerie. Ni Meredith ni le reste du clan ne l’apprécie. Trop sanguinaire, trop violent, trop… Noah. Mais c’est ça que j’aime chez lui. Il m’a fait goûter au sang humain et je sais désormais quelle est ma voie. Pas celle que mon clan me fait suivre depuis toujours. Sans parler de la délicieuse rouquine qui accompagne Noah. Je sais qu’il essaye de la museler, de la garder toujours près de lui. Il l’utilise comme un trophée, et c’est ce genre de comportement qui ne plaît pas aux miens. J’avoue ne pas apprécier, mais pour une raison tout autre. Je la veux, mais elle me repousse. Je sais pourtant que leur liaison est loin d’être exclusive. En tous cas pour elle. Je suis visiblement le seul à me rendre compte à quel point il tient à elle.
*
Noah regarde la maison en feu avec un sourire ravi et sadique. Je me moque éperduement de l’incendie, et encore plus de ceux que nous avons massacrés, démembrés et laissés brûler à l’intérieur. Celle qui nous accompagne et qui nous a aidés me semble bien intéressante. Avec grâce, Magda fait volte face, sa robe aussi verte que ses beaux yeux suivant ses pas avec un bruissement de tissus. Noah est comme un frère pour moi, mon meilleur ami, et c’est l’unique raison pour laquelle je ne suis pas encore allé plus loin. Ça, et le fait qu’elle fait comme si elle ne remarquait pas ma cour assidue et toutefois discrète, toujours dans le dos de son amant.
« Noah ! »La voix cristalline s’est élevée, nous sortant tous deux de nos songes respectifs. Tandis qu’il admirait le brasier et que je songeais à tout ce que je pourrais offrir à ma délicieuse congénère, elle avait descendu les marches de pierre. Elle est toujours si silencieuse qu’elle pourrait tuer même l’un des nôtres sans même qu’il ne s’en rende compte. C’est d’ailleurs elle qui a fait le plus de ravages. Sa cruauté n’a d’égale que sa beauté et son intelligente. Elle est bien trop intelligente. Bien plus que ne devrait l’être une femme, même vampire.
« J’ai faim… » marmonne t’elle en se collant à lui. Il passe un bras autour d’elle, me faisant un sourire ravi. Il est encore plus affamé qu’elle. Sans mon ancien clan sur le dos, nous aurons une paix royale pour mettre la ville à sang.
*
« Allons, il n’est pas là… Il ne reviendra pas avant des heures… » murmurai je à son oreille. Mais Magda est farouche. Encore plus que je l’avais soupçonné. Mes baisers dans son cou gracile sont presques inefficaces. Presque, car je sais que je suis loin de lui être indifférent magré son immense contrôle et sa grande résistance à mon charme naturel.
« Mais il pourrait revenir de façon impromptue, et je… » Je lui coupe la parole en l’embrassant. Elle est surprise au premier abord, mais sa réaction est celle d’un femme qui apprécie. Comment pourrait elle ne pas aimer ? Son corsage n’est rapidement plus qu’un lointain souvenir, et je m’efforce de ne pas me jeter sur elle quand ses mains délicates effleurent mon torse. Mais comment le pourrais je, alors que nous sommes à moitié nus, dans une chambre où personne ne pourra venir nous déranger ? Je la fais tomber sur le lit, ne perdant pas en paroles pour la rejoindre et la faire enfin céder à la tentation…
*
« Salaud ! Comment as tu osé la toucher ! Comment as tu osé t’en prendre à elle ? » Les coups pleuvent sans que je ne puisse me défendre. Noah est violent, très violent, tellement violent qu’il sait toujours où et quand frapper. Son expérience joue en sa faveur. Je ne pensais pas qu’il le prendrait comme ça. Les coups redoublent d’intensité sous sa fureur et je n’ai presque plus la force de me défendre. Nous ne sommes plus seuls. Aucun de nous ne l’a entendue arriver mais son odeur si particulière et si délicate l’a trahie. Les paroles de Noah prennent alors tout leur sens. Elle lui a menti. Pourtant, je ne lui en veux pas. Elle a fait ce qu’elle pensait bon pour elle. J’aurais été le premier à parler à Noah, j’aurais dit qu’elle s’était jetée sur moi. Il m’aurait cru, même si je doute qu’elle soit réellement ainsi, même avec les amants qu’elle a eu lors de ses escapades.
« Noah ! » Sa voix reflète une angoisse sourde.
« Ils arrivent. Ils nous couperont en morceau si nous ne partons pas. Tout de suite. » Elle lui donne rarement des ordres. Jamais même. Mais elle craint tellement pour nos vies qu’elle ne lui donnera pas le choix. Les coups s’arrêtent enfin. Il l’entraîne à l’écart, marmonnant quelques mots que je suis trop faible pour entendre.
« Je te laisse la vie sauve parce qu’elle ne veut pas que j’aie ton sang sur les mains. Mais elle ne sera pas toujours là, alors si tu tiens à ta misérable vie de Casanova, ne reviens jamais. »*
Plus de deux cents ans se sont écoulés. Il m’a laissé pour mort, et j’ai vu qu’elle regrettait d’avoir menti. Devrais je la haïr ? Probablement, mais ce n’est pas le cas. Elle n’a jamais cessé de m’obséder, et c’est lui que je hais pour avoir son amour. Mais tout ça se payera un jour.
Je traverse les couloirs de Poudlard sans que même les fantômes ne me voient. Il fait nuit, l’apprenti sorcier que je suis n’a pas le droit de se promener. Je frappe quelques coups brefs à la porte de la directrice. Je sais qu’elle n’est pas encore partie. Je sens d’ici son parfum enivrant. La porte s’ouvre brusquement. Je vois son regard de jade s’agrandir de surprise. Avant qu’elle n’ait pu protester, nous sommes enfermés dans son bureau, et je lui barre la route. Certes, elle pourrait sauter de la fenêtre mais pour une sorcière, cela serait quelque peu incongru.
« Tu lui as menti, Madga. »« Je t’en prie, je n’allais quand même pas lui dire que j’ai adoré faire l’amour avec son meilleur ami… »Je hausse un sourcil, ne pouvant retenir un immense sourire. Elle a réalisé un peu tard sa boulette et si c’était possible pour ceux de notre race, elle rougirait probablement. Je me rapproche, jusqu’à être collé à elle. Elle ne fait rien pour repousser, aussi poussais je jusqu’à laisser une main vagabonder sur l’une de ses jambes parfaites, remontant la jupe jusqu’au bassin de ma douce. Elle adore mes caresses, je n’ai nul besoin qu’elle me le dise pour en être sûr. Mais alors que je m’apprête à l’embrasser, elle pose un doigt sur mes lèvres.
« Il te tuera dès que l’occasion se présentera. »« Je n’ai pas peur de lui, et j’ai eu plus de deux cents ans pour me préparer à ça… »
{ Who are You, My Sweety Dear?
Surnom: Meg
Boy or Girl?: Fille
Où avez vous connu le forum? Double compte
Niveau de rp: Bon je pense
Qualité du design: Je kiffe
Qualité du Contexte: Idem
Avatar: Henry Cavill <3
Autres: VIVE MOI
Code: I’m not afraid of you