James B. Kaealyn
Nombre de messages : 51 Age : 32 Citation : « What if I'm not the Hero? What if I'm the Bad Guy? » Mood : Envious && Sad AD Song. : « Makes me wonder » Maroon 5 Date d'inscription : 06/11/2008
Behind Your Soul. Age de Votre Perso.: 625 ans RelationShips: Puissance.: (100/100)
| Sujet: ||- James B. Kaealyn && A devil with an angel face Ven 7 Nov - 2:28 | |
| { Prelude
Nom & Prénom : James Brendon Kaealyn. Surnom : /// Age : Environ dix-neuf ans d'apparence, mais 625 ans d'existence. Lieu et Date de Naissance : Aux alentours de 1423, quelque part en Angleterre.
{ Romance
{ Once Upon a Time:
Les deux corps, dénudés et entremêlés se délièrent enfin pour exposer la peau nue à la fraîcheur de la nuit et au doux miroitement de la Lune, complice, observatrice. Leurs respirations étaient lentes, régulières, signe qu’ils étaient dans un profond sommeil après leurs ébats amoureux. Cependant, l’homme qui se trouvait près de la fenêtre se leva silencieusement, de manière quasi féline. Tous ses traits respiraient la grâce, ils semblaient harmonieusement irréels, comme sculpté dans une pierre d’un blanc presque laiteux, de l’ivoire ou du marbre. Une abondante tignasse de cheveux bruns tombait de manière désordonnée sur son regard splendide, mais il ne donnait pas l’impression de s’en soucier. James Brendon Kaealyn attrapa nonchalamment son boxer noir, l’enfila en un millième de seconde et alla s’affaler gracieusement sur l’énorme fauteuil d’un rouge sombre qui n’allait pas sans rappeler le sang. Ses bras grands et musculeux étaient étalés sur les accoudoirs, son dos épousait parfaitement le dossier et ses jambes puissantes demeuraient farouchement droites, immobiles. Fixant tout d’abord le ciel étoilé, il daigna enfin regarder sa partenaire de jeu, comme on contemple un trophée dans une vitrine. Elle était vraiment belle, et il ne regrettait pas de l’avoir séduite dans ce bar hier soir. Sa taille de guêpe disparaissait sous les draps satinés, comme le corps d’un chat, et sa poitrine un peu plus opulente que la moyenne se soulevait doucement, au rythme de sa respiration. L’inconnue – car il n’arrivait décidément pas à retenir son prénom – arborait une chevelure d’un roux incendiaire, et elle portait cette crinière jusqu’aux reins. C’était d’ailleurs ce détail qui avait fait que James avait posé son regard sur elle, ce soir-là, et non pas sur une autre femme. Il l’avait accosté et avant même qu’il ne lui adresse plus de trois mots, elle était déjà sous son charme, à roucouler devant lui et à mettre en valeur son corsage… pigeonnant. Ils avaient passés trois minutes au bar, avant de se rendre – d’un accord tacite – chez ce cher Don Juan. Leur nuit avait été abondante de sauvagerie, de sensualité et de désir, mais ce matin encore, il n’arrivait pas à être comblé. Ce corps déplié comme une liane, cette chevelure flamboyante… Tout cela lui rappelait une toute autre femme, dans un tout autre temps. Tant de choses différentes… Ne l’avait-il finalement pas choisie parce qu’elle lui ressemblait, parce qu’elle avait certains traits de Gillian ? La bouche si parfaite de l’Immortel se tordit en une grimace de dépit qu’il camoufla bien vite sous un masque impassible. La jolie rousse qui l’obsédait n’était autre que la compagne de son meilleur ami et son pire ennemi. James tourna son regard bleuté vers le ciel encore assombrit et se replongea sans plus de ménagement dans ses pensées.
•••
Avant de devenir un Immortel, James n’était pas quelqu’un de très remarquable. Ni immensément riche, ni pauvre, il savait tirer profit de son physique très avantageux. Il n’était en effet pas rare de le voir partir tel jour avec telle femme sous le bras et tel jour avec telle femme sous le bras. Âgé d’un peu plus de dix-huit ans, il connaissait déjà tout des plaisirs de la chair et aussi de l’alcool parce qu’il fréquentait très souvent des tonnes de tavernes. Un soir qu’il sortait en titubant, un passant inconnu se mit à le frapper, et avant que le pauvre Casanova ne puisse appeler à l’aide, son agresseur le poignarda dans le ventre. Autant dire tout de suite « sayonara » au monde des vivants. Seulement, autour du jeune mortel gravement blessé, un groupe de personnes l’observait et plus particulièrement une femme attirée par l’odeur. Plus tard, il apprendrait qu’elle se nommait Meredith. Elle le transforma en Vampire, pour sauver le Don Juan qu’il était. Mais qu’est-ce qu’il aurait préféré mourir durant ces trois longs jours de souffrance… Le poison vampirique s’engouffrait dans les moindres recoins de sa peau, la brûlant puis la glaçant en un même mouvement. Il était devenu un martyr. Pourtant, les heures se suivirent et un bon matin, il se sentit délicieusement fort. Et surtout affamé. Enfermé dans sa chambre pendant les premiers jours, il ne pu dévorer que quelques animaux, selon le régime stricte de son clan. Mieux valait être Immortel que Mort, n’est-ce pas ?
•••
« Hey, James ! »
Serrant contre son corps de marbre celui d’une jeune putain d’une vingtaine d’année, il se tourna vers mon interlocuteur après un court instant de flottement. Alors qu’il le fixait avec une lueur triomphante, il poussa violemment le cadavre malingre dans le fleuve en contrebas. Personne ne trouvera la dépouille de la petite Lily, qui vendait son corps pour quelques pièces. Fier comme un paon de mon repas, il essuya négligemment le sang qui coulait de ses lèvres entr’ouvertes, faisant patienter son compagnon jusqu’à la limite de l’irrespect. Pourtant, le nouveau ne s’énervait pas, le toisant du même regard arrogant. Il se nommait Noah, Noah J. Harrington. Un peu barbant, certes, mais synonyme d’une grande puissance.
« Noah. » répondit-il sans aucune intonation dans sa voix profonde. « Je vois que tu as commencé ton repas. Que dirais-tu d’une petite chasse ? » « Gillian sera là ? » « Tu aurais peut-être préféré une virée entre amis, mais non elle sera présente. »
Il ne dit rien et se contenta d’avancer brusquement, comme s’il lui poussait des ailes. Pensant qu’il aspirait à trouver vite quelques proies animales, son meilleur ami le bouscula gentiment et lui dit qu’il allait effrayer sa dulcinée. Si seulement il savait à quel point il la désirait, s’il savait qu’à cet instant précis, il ne pensait pas au sang chaud coulant dans sa gorge mais à la peau satinée et au regard émeraude de Gillian. En quelques minutes, ils furent arrivés et il pu la contempler, sa merveilleuse sirène.
•••
« Allons, il n’est pas là…Il ne reviendra pas avant des heures… » murmura-t-il à son oreille.
James écarta l’une des mèches rousses de l’Immortelle, déposant sur cette parcelle de peau désormais dévoilée, des dizaines de baisers enfiévrés. Sa seconde main courrait déjà sur les hanches de la jeune femme, lui prodiguant des caresses telles qu’une humaine aurait déjà succombée. Mais elle résistait, farouchement et invariablement. Elle s’isolait dans une carapace froide et tentait de trouver refuge dans la possibilité que Noah revienne.
« Mais il pourrait revenir de façon impromptue, et je… » commença-t-elle avant que cédant à une envie irrépressible, il ne lui dérobe un baiser fougueux.
Gillian se raidit de surprise, stupéfaite de tant de promptitude et de désir. Seulement, elle ne tenta pas de le repousser et ce fut là sa perte. Voyant que la belle sirène ne restait pas insensible et donnait l’illusion de répondre – enfin – à ses demandes, il se fit plus pressant. En moins de temps qu’il ne faut pour prononcer ce mot, le corsage de la rousse glissa au sol, et les mains puissantes du Don Juan se mirent à explorer sa peau diaphane, délicate. Brusquement, il la repoussa sur le lit, n’attendant ni son approbation ni sa désapprobation, puis il la suivit pour la seule nuit d’amour qui réussit vraiment à le combler.
•••
« Salaud ! Comment as-tu osé la toucher ? Comment as-tu osé t’en prendre à elle ? »
C’était Noah, qui hurlait ainsi. Acculé contre un mur de granit, James ne pouvait pas s’enfuir et devait donc subir les coups sans échappatoire. D’ailleurs, il ne voulait pas filer la queue entre les pattes, comme un gentil chien obéissant et peureux. Il subissait donc sans broncher, les poings maculés de sang de son meilleur ami s’écrasant avec une force implacable sur son corps musclé. Puis, il sentit son parfum à travers l’odeur de sa propre hémoglobine, à travers le flot d’hormones en furie de son agresseur. L’Immortel ne s’arrêta pas pour autant et c’est à cet instant que notre séducteur se rendit compte de la portée des paroles prononcées. Gillian avait délibérément menti à son compagnon, pour assurer la survie de leur couple, et la sienne par la même occasion. Mais il n’arrivait pas à la haïr, à la détester pour ce qu’elle venait de faire. Surtout lorsqu’elle prononça quelques phrases de sa voix faible et inquiète.
« Noah ! Ils arrivent. Ils nous couperons en morceau si nous ne partons pas. Tout de suite. »
Les coups se stoppèrent momentanément, et l’intéressé se tourna vers la jeune femme. Ils s’écartent l’espace de quelques secondes pour parler, puis quand Noah revint vers lui, il le menaça ouvertement. Il était bien trop faible, bien trop amoché pour avoir entendu leur réunion et pour répliquer quoi que ce soit.
« Je te laisse la vie sauve parce qu’elle ne veut pas que j’aie ton sang sur les mains. Mais elle ne sera pas toujours là, alors si tu tiens à ta misérable vie de Casanova, ne reviens jamais. »
•••
Un peu plus de deux cent ans avaient coulés sous les ponts, pourtant, dans la mémoire de James, tout restait frais et présent. Les bons souvenirs comme les mauvais. Il aurait dû, à cet instant, avoir en horreur Gillian, la détester plus que tout au monde, et pourtant cela demeurait impossible. Il n’arrivait à détester que Noah, son ancien meilleur ami, son nouvel pire ennemi.
Poudlard, ici il n’était qu’un élève un peu trop beau, trop intelligent et trop manipulateur avec les filles. Pourquoi déambulait-il ainsi dans les couloirs à une heure aussi tardive ? Quelques fantômes le frôlèrent sans prêter grande attention à lui. Il savait où il se dirigeait, il avait un pas conquérant et un air sûr de lui qui aurait fait fondre n’importe laquelle de ses soupirantes. Enfin, la porte du bureau de la directrice fut en vue et il la franchit après avoir brièvement frappé. Elle ne pouvait pas se cacher, ni fuir. Son parfum planait tout autour de cette pièce, l’emplissant d’une senteur tellement exquise qu’elle rendait rêveur l’Immortel. Il verrouilla la porte lorsqu’elle tenta de s’enfuir. Immobile, il la toisait désromais avec le sentiment d’être le prédateur et elle la gazelle.
« Tu lui as menti, Gillian. » « Je t’en prie, je n’allais tout de même pas lui dire que j’ai adoré faire l’amour avec son meilleur ami… »
Si elle aurait été capable – de par sa race – de rougir ou d’avoir d’autres couleurs sur les joues, Gillian aurait certainement tenté de se cacher. Mais son amant fut plus rapide, il parvint à la serrer contre elle avec un immense sourire. Voyant qu’elle ne faisait toujours rien pour le repousser, il s’enhardit en caressant lascivement l’une de ses cuisses fuselées, remontant le long de sa cuisse jusqu’à sa hanche. Elle aimait ce genre de caresse, il le sentait. Alors qu’il se penchait pour l’embrasser, elle posa un doigt pâle sur sa bouche avide de baisers.
« Il te tuera dès que l’occasion se présentera. » « Je n’ai pas peur de lui, et j’ai eu plus de deux cent ans pour me préparer à ça… »
•••
Se préparer à tuer son pire ennemi pour une jeune femme rousse. James se leva brusquement de son fauteuil, ses beaux yeux bleus étaient assombris par la colère et une soif soudaine. Même si ses gestes avaient été brusques, ils n’avaient pas réveillés sa sulfureuse maîtresse. D’un bond animal, il fut sur le lit, dans son dos. Elle se tourna, son regard ensommeillé ne distinguant pas grand-chose, puis le Vampire vit sa poitrine palpitante, et il ne mordit pas à la base du cou mais aux seins généreux de son amante. Planquant une main de marbre sur la bouche de la victime, il aspira jusqu’à la dernière goutte de sang de son corps désormais aussi pâle que le sien. Rassasié, James se releva, couvrit sobrement le corps de la défunte sous les draps de satin, de soie, puis il retourna s’installer dans le fauteuil. Sa langue, petit membre chaud et rougeâtre, alla recueillir l’hémoglobine qui maculait sa bouche, tandis qu’il regardait le soleil se lever.
« Tu me rends parfois bien cruel, Gillian. »
Dernière édition par James B. Kaealyn le Ven 7 Nov - 2:51, édité 6 fois | |
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James B. Kaealyn
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| Sujet: Re: ||- James B. Kaealyn && A devil with an angel face Ven 7 Nov - 2:33 | |
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Noah J. Harrington ▪ He's Back ▪ Admin
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Behind Your Soul. Age de Votre Perso.: 1005 years RelationShips: Puissance.: (99/100)
| Sujet: Re: ||- James B. Kaealyn && A devil with an angel face Sam 8 Nov - 17:15 | |
| Mmmmh...... J'voulais pas valider car de 1: je pensais que s'était ma Meg en DC, de 2:C'est James, mais bon....Je dois etre un bon admin VALIDE | |
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